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Le dossier médical partagé devrait enfin voir le jour
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
@Margarita_k
Je cite et reprend votre introduction : " Après un dizaine d'années de volte-face, le dossier médical partagé (DMP) devrait être créé. Le contenu et les modalités de mise en place du futur carnet de santé numérique ont été précisés par un décret publié le 5 juillet 2016 au Journal officiel."
Ce n'est pas nouveau, le D.M.P. existe déjà depuis quelques années et a déjà été l'objet de discussion ouverte sur CARENITY entre les membres de la communauté de patients.
L'hébergement du site, clic sur le lien ci-dessus, est assuré par le groupement solidaire constitué entre les sociétés SANTEOS-ATOS WORLDLINE-EXTELIA, agréé en qualité d'hébergeur de données de santé, par décision du ministre chargé de la santé du 10 novembre 2010 ; après avis de la CNIL du 30 septembre 2010 et du comité d'agrément placé auprès du ministre du 1er octobre 2010, conformément au décret n°2006-6 du 4 janvier 2006.
C'est quoi la différence actuelle, avant le "p" voulait dire qu'il était personnel et maintenant qu'il est partagé, or c'était le cas déjà auparavant puisqu'il était accessible à tous ceux à qui le patient donnait l'autorisation d'accès, à la condition que le médecin et autres thérapeutes prennent la peine de se former et d'investir un peu de son temps et donc d'argent ??????????
Seront-ils mieux disposés ????????
Merci pour les réponse développées.
Jolepotager
Utilisateur désinscrit
@Margarita_k erreur de copie coller, "clic" sur le lien ci-dessus S.V.P.
Jolepotager
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Précisions sur service-public.fr
Prévention, état de santé, suivi des vaccinations, comptes rendus de biologie médicale... Un décret publié au Journal officiel du 5 juillet 2016 vient de préciser le contenu du dossier médical partagé (DMP) à la suite de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation du système de santé.
Le DMP est un dossier médical numérique destiné à favoriser la prévention, la qualité, la continuité et la prise en charge coordonnée des soins des patients. Il peut être créé pour tout bénéficiaire de l'Assurance maladie après recueil de son consentement ou de celui de son représentant légal. Il peut être ouvert par :
- les patients ;
- tout professionnel de santé ainsi que toute personne exerçant sous sa responsabilité ;
- les personnes assurant des fonctions d'accueil des patients au sein des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale, des services sociaux et médico-sociaux ;
- les agents de l'Assurance maladie.
Il est accessible aux professionnels de santé par voie électronique notamment depuis un site internet ou via certains logiciels. Il est également accessible à son titulaire par voie électronique. Il contient notamment les données relatives à :
- l'identité et l'identification du titulaire ;
- la prévention, l'état de santé et le suivi social et médico-social que les professionnels de santé estiment devoir être partagées (afin de servir la coordination, la qualité et la continuité des soins, y compris en urgence, en particulier l'état des vaccinations, les synthèses médicales, les comptes rendus de biologie médicale, d'examens d'imagerie médicale, d'actes diagnostiques et thérapeutiques, et les traitements prescrits) ;
- la dispensation de médicaments ;
- don d'organes ou de tissus ;
- directives anticipées ;
- l'identité et les coordonnées de la personne de confiance ;
- l'identité et les coordonnées des proches du titulaire à prévenir en cas d'urgence ;
- l'identité et les coordonnées du médecin traitant.
Le bénéficiaire est informé des finalités du DMP ainsi que de ses modalités de création, de clôture et de destruction. Le titulaire peut décider à tout moment de clôturer son DMP. À compter de sa clôture, le DMP est archivé avant d'être détruit dix ans après sa clôture.
C'est la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés qui doit définir l'ensemble des procédures techniques et organisationnelles nécessaires à l'application des dispositions contenues dans ce décret.
À savoir :
Tout dossier médical personnel créé avant la date de publication du présent décret devient un dossier médical partagé..
Jolepotager
Utilisateur désinscrit
Jolepotager je ne voudrais pas tout mélanger mais moi qui bougeait beaucoup en France sur présentation de me carte vital du nord au sud de l'est à l'ouest les médecins en insérant ma carte les médecins lisaient mon pedigree c'est à dire la totalité de mes avatars de santé le nombre d'opérations subit la posologie etc--- suis un cas à part ou cela n'aie pas le cas pour tout à chacun?
Utilisateur désinscrit
@chavirel
Si sur présentation de votre carte vital, du nord au sud et de l'est à l'ouest, les médecins en insérant votre carte lisaient votre pedigree, c'est à dire la totalité de vos avatars de santé, le nombre d'opérations, la posologie etc..., il me semble qu'effectivement vous soyez un cas à part, car selon la définition de la carte VITALE du lien ci-dessus, ce n'est pas le cas pour tout le monde, en aucun cas le mien.
En attente de la réponse éventuelle des autres membres de la communauté, je vous souhaite une bonne journée, il fait moins chaud ce matin dans notre région du GRAND EST et nos pathologies sont un peu soulagées.
chacun.
Utilisateur désinscrit
@jolepotager La carte vitale permet d'avoir accès à l'historique des remboursements... et donc de savoir ce qui a été dispensé, quelles types de consultations etc...
Mais pas les diagnostics( quoiqu'un bon médecin qui lit consultation chez le cardio + Sevikar en déduira que le patient est hypertendu...) ni les posos
En ce qui concerne le DMP, ce qui change la donne vraiment, c'est qu'il passe des mains de l'ASIP, qui est une émanation du ministère de la santé mais avec un pouvoir politico-économique très limité aux mains de la CNAM... qui elle est garante du budget de la santé ( je fais court, mais c'est un peu l'idée...)
La CNAM conventionne les médecins et si je prenais un raccourci qui ferait hurler de colère bon nombre de médecins, les médecins sont salariés de la caisse (du moins les S1 et S2).
Depuis Juillet 2011 et la signature de la convention entre les représentants des médecins et la CNAM, il a été introduit une Rémunération Sur Objectifs de Santé Publique (ROSP) qui permet au médecin de bénéficier d'un bonus d'environ 9000€ s'il respectent certains critères. ROSP qui malgré la relative "impopularité" dans les discours des médecins, a été adoptée a plus de 95% (je ne connais pas le chiffre exact, mais a prendre avec des pincettes comme tout chiffre car la convention était considérée comme acceptée du moment qu'elle n'avait pas été dénoncée par RAR avant le 31/12/2011)
Certains de ces critères portaient déjà sur l'informatisation du cabinet médical, (environ 3000€ de la ROSP) et l'oeil avisé voyait se dessiner le DMP en filigrane de certains critères (synthèse du dossier, logiciels aide à la prescription... notamment car mis bout-à-bout, ça donne du sens au DMP... je ne vais pas m'étendre sur le sujet, je pourrais vous en parler toute une nuit...)
Donc, on peut légitimement conclure qu'il était acté de longue date que la CNAM allait reprendre le bébé.
L'ASIP aurait pu réussir à faire adopter le DMP, mais il a été pensé de telle manière qu'il n'apportait quasiment aucune valeur au médecin ( je parle de valeur médicale). Il ressemblait plus à une accumulation de documents pdf relativement peut synthétique, pour ne pas dire illisible, lorsqu'il était documenté.
De plus, se posait la question du temps consommé non rémunéré que ce soit pour l'ouverture, la tenue ou l'alimentation du DMP. On pense aussi aux médecins qui ont peur que l'hébergeur voient certaines annotations ou encore commercialise les données...
Vu les économies que peut générer le DMP, à savoir en coordination, en lutte contre la iatrogénie, en évitant les redondances d'actes, en cas d'urgence... la caisse va très certainement inclure dans sa nouvelle convention (actuellement en négociation) une part de ROSP au sujet du DMP, d'autant qu'une V2 a été mise au point et que cette fois-ci il semble acquis qu'un Volet médical de synthèse y soit existant...
Bon je m'arrête là mais si vous voulez en discuter n'hésitez pas... je suis preneuse
Utilisateur désinscrit
Donc oui, tout laisse a penser que le DMP va voir le jour en force
et que la prime versée aux médecins sera largement compensée par les économies générées.
La précédente ROSP s'autofinancait 3 fois
Utilisateur désinscrit
Ah oui j'ajouterai, que les données vont maintenant être "structurées" dans le DMP, au sens informatique du terme, et donc beaucoup plus valorisables médicalement.
Enfin, on peut également se dire qu'avec les progrès de la technique, même la donnée non structurée devient exploitable de manière automatique (regardez Watson avec qui on peut converser...)
Utilisateur désinscrit
Faut dire aussi que les technos n'étaient peut-être pas encore mûres, l'infrastructure insuffisante et la multitude des outils faisaient que la tâche était très complexe
Utilisateur désinscrit
@Moumoune22230
Merci pour cette réponse très développée.
J'ai ouvert mon D.M.P. en 2013 à la suite de mes divers ennuis de santé, heureusement à ce jour je vais relativement mieux.
Pour moi l'idée était bonne et me semblait utile, après étude approfondie et malgré des avis contraires justifiés, j'ai suivi la procédure d'adhésion en milieu hospitalier.
Par contre j'ai été stupéfait de voir le peu d'intérêt sur ce sujet du milieu médical et équipe thérapeutique qui me suit habituellement, y compris le Centre Hospitalier ou j'ai adhéré.
Je suis en accord avec vous sur toute votre analyse de l'échec passé et des raisons, cependant je conserve encore "naïvement" ma conviction de l'intérêt d'un tel outil.
Encore merci et toutes mes félicitations sur l'érudition, le sujet semble vous passionner, mais en parler toute une nuit ? peut-être à cause de vos apnées du sommeil (êtes vous appareillée, c'est efficace et reposant d'après ma belle-soeur concernée), mais hélas pour vous et une éventuelle nuit participative, moi je dors bien, comme un ange ronfleur à ce que me dit mon épouse à qui j'adresse le même compliment habituellement.
Jolepotager
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Utilisateur désinscrit
Après un dizaine d'années de volte-face, le dossier médical partagé (DMP) devrait être créé. Le contenu et les modalités de mise en place du futur carnet de santé numérique ont été précisés par un décret publié le 5 juillet 2016 au Journal officiel.
Le futur dossier médical partagé contiendra les "données relatives à la prévention, à l'état de santé et au suivi social et médico-social que les professionnels de santé estiment devoir être partagées (...) afin de servir la coordination (...) et la continuité de soins, y compris en urgence". Il pourra s'agir des vaccinations, des comptes rendus de biologie médicale, des traitements prescrits, examens d'imagerie..., liste le décret. Il ne se "substitue pas au dossier que tient chaque établissement de santé ou chaque professionnel de santé", stipule le texte.
Les coordonnées des proches à prévenir en cas d'urgence, ainsi que du médecin traitant, l'identité des représentants légaux pour les mineurs, les données relatives au don d'organes pourront également figurer dans le dossier numérique.
Le DMP pourra être créé par l'assuré, tout professionnel de santé quel que soit son mode d'exercice, ainsi que les personnes exerçant sous sa responsabilité, les agents de l'Assurance maladie et enfin les personnels d'accueil au sein des établissements de santé, laboratoires de biologie médicale, services sociaux et médico-sociaux, après consentement du patient.
Quels sont les droits du titulaire ?
Si le titulaire du dossier ne peut pas supprimer les données portées par un professionnel, "sauf motif légitime", il peut indiquer l'identité des professionnels auxquels il entend interdire l'accès à son dossier, prévoit le décret.
A l'inverse, un professionnel qui "estime qu'une information sur l'état de santé versée dans le dossier ne doit pas être portée à la connaissance du patient sans accompagnement", peut rendre cette information "provisoirement inaccessible au titulaire du dossier en attendant qu'elle soit délivrée à ce dernier par un professionnel de santé lors d’une consultation d'annonce", précise le texte.
Enfin, le titulaire peut décider à tout moment de clôturer son DMP qui restera archivé pendant dix ans après sa fermeture. En cas de dysfonctionnement grave ou d'utilisation frauduleuse, l'Assurance maladie pourra prendre "les mesures conservatoires nécessaires" après en avoir informé le titulaire et les professionnels de santé.
Source : AlloDocteurs
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