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La prévention, stratégie gagnante pour les maladies mentales aussi
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonjour,
Parler de prévention quand on a tant de difficultés à obtenir un rendez-vous pas trop lointain. Il faudrait penser à régler les problèmes dans l'ordre. Quand il s'agit de santé publique, ça n'est pas souvent le cas.
Mettre la charrue avant les bœufs ça ne marche pas !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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En meme temps un groupe multidiciplinaire , moi je ne serais pas contre , les diagnostiques seraient peut étre mieux posés , je vous donne mon cas , au début , j'allais voir des spécialistes un peu partout en France , a fin de trouver des solutions a mes soucis , mais la situation n'évaluait pas vite , alors , je me suis adressé a l'un de nos grands CHU , dans l'espoire que la , les médecins se concerteraient entre eux , pour une médication plus efficace , eh! Bien qu'elle ne fut pas pas surprise quand je du constater que les chefs de services ne se connaissaient pas entre eux , encore plus fort , dans cet établissement , j'avais rencontré un gasto enterologue , il devait remettre son compte-rendu a une spécialiste du sommeil , un étage plus bas , je l'ai vue , devant mes yeux préparer un courrier, ça a été plus fort que moi la , je lui ai dit:"Vous déconnez la ? Vous pouvez lui transmétre comme ça , elle est juste l'étage en dessous de vous", il m'a regardé , l'air indigné "Dit donc toi le patient, toi qui est une merde , qui ne connait rien , qui te permet de me parler ainsi?" avaient l'air de dirent ses yeux , il a remis son enveloppe en place , m'a tendu le compte rendu , en me disant:"-Vous pouvez lui emmener si vous le souhaitez", j'en revenais pas , entre ces personnes , il n'y a jamais eu de contacts me concernant , chacun son service et sa spécialité, en faite , j'aurais continuais comme avant ça n'aurait rien changé, vous voulez plus fort? j'ai ! Ce meme monsieur m'a fait une fibroscopie , il m'a passait un tuyaux dans la gorge , a la meme periode , j'avais des écoulements nasale , qui me faisais stagner des glaires dans la gorge , cela n'étant pas de sa spécialité , 15 jours plus tard j'ai du en repasser une autre avec un ORL , aaaaaaaaaah, combien je donnerais pour qu'il y aient des "docteur House" en France
Utilisateur désinscrit
niveau bipolarité j'innove : y'a eu personne de chez personne ni du côté de ma mère ni du paternel ayant développé une bipolarité
Per/sonne. Donc j'me méfiais pas du tout mouai
"juste" une grosse dépression de mon cousin et deux plus petites dont ils se sont sortis dans la famille de ma mère.
verveine
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verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
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oui avec des "Si" on refait le monde. Mais les centres de psychoéducation il n'y en a pas partout il faut se déplacer avoir les moyens d'être hebergée etc. A développer plus, plus peut-être. Ensuite, quand la bipolarité est génétique vous pensez bien que cela reste tabou dans les familles françaises et qu'on ne va pas facilement mettre cette étiquette sur une famille. On attend des fois trois générations...
Après aussi, tout est une question de budget pour le Gouvernement, la bipolarité est une maladie qui n'a pas les mêmes répercussions que la sclérose en plaques par exemple, il faut du temps avant d'avoir les fonds nécessaires pour faire bouger les choses. Mais le sujet est intéressant et le débat vaut la peine d'être ouvert pour nous. Merci Julien.
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VERVEINE
Utilisateur désinscrit
DMP : parlons en! en avril, lors d'une hospitalisation, j'ai pris connaissance des principes de ce dossier et l'ai fait ouvrir, croyant qu'il pourrait me servir chez le ou les médecins, et qu'ils auraient tous le dossier médical me concernant, mis à jour au fur et à mesure.
que non. et pour cause : mon médecin m'a dit qu'il n'avait pas le logiciel pour le lire,et que ce logiciel, il devait se le "payer". donc, il n'était pas d'accord pour investir! alors à quoi ça sert que les patients s' inscrivent au programme pour éviter les "doublons" d'examens en tout genre, donc faire faire des économies au système si les professionnels ne font pas d'effort, eux?
résultat : le petit autocollant sur ma carte vitale ne sert à rien!!
quesaquo
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quesaquo
Dernière activité le 30/09/2024 à 09:06
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Tout est toujours une question d'argent...en matière de santé, c'est encore plus douloureux! Merci de nous tenir au courant...Et prenez soin de "votre capital santé", ok?
GRAM84
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GRAM84
Dernière activité le 28/09/2024 à 13:05
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Ami
Bonjour,
il était grand temps qu'on commence ne serait-ce qu'à évoquer les maladies mentales comme réel fléau et "vraies maladies" car ceci est resté longtemps tabou. nous étions et sommes encore souvent "stygmatisés" et incompris, jusqu'à nier que ce soit "une maladie". J'en ai beaucoup souffert toute ma vie, et trouvé que peu de compréhension, même à notre époque.
voilà, quelque peu hors sujet, mais je tenais à témoigner car outre le fait de devoir "vivre avec", travailler, faire tourner le ménage et être seule chef de famille, j'ai subi incompréhension, voire même colère et propos désobligeants concernant mon "manque de volonté", sans oublier qu'on m'a envoyé en pleine figure que "j'étais droguée" (de médicaments bien sûr) etc, etc...
Dieu sait pourtant que c'était méchanceté gratuite car je n'ai jamais rien demandé à personne.
merci de m'avoir permis de m'exprimer sur ce sujet qui me brise encore le cœur malgré les années passées.
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gram
quesaquo
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quesaquo
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GRAM84, que tu as raison! Comment faire comprendre que la volonté ne suffit pas lorsqu'une maladie( surtout mal connue, voir objet de fantasmes " à la noix") nous condamne à ne pas pouvoir faire ce que l'on voudrait et que l'entourage ( tentant peut être de nous encourager), nous enfonce, faute d'informations réelles et accessibles, autrement que par notre intermédiaire ( forcément partial). Si ce commentaire est confus c'est parce que j'ai été très touchée et me suis reconnue dans celui de GRAM84...
GRAM84
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GRAM84
Dernière activité le 28/09/2024 à 13:05
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Ami
bonjour quesaquo je t'ai très bien lu et compris.
dans les débuts de ma psychothérapie mon psy distribuait une espèce de "mode d'emploi explication" écrit à l'usage de nos proches.
à l'époque je n'avais pas vraiment -de proches disponibles- mais l'idée était très bonne. toute une page décrivant et expliquant l'attitude à prendre envers notre maladie - si un jour je retrouve cette page je la mettrai sur le site -
tu vois quesaquo, heureusement qu'ici on peut partager notre ressenti.
belle journée à toi, et aux autres participants.
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gram
quesaquo
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quesaquo
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Merci beaucoup, c'est vrai que ton psy avait une bonne idée! Quant à mes proches, vraiment disponible, ils s'éloignent, se lassent...comme moi!
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Plus d’un Français sur deux déclare être concerné par les maladies mentales selon une enquête Ipsos-Fondamental-Klesia conduite pour la circonstance. « Le fardeau des maladies neuropsychiatriques, dépression, addictions, schizophrénie, bipolarité et troubles obsessionnels compulsifs, est en train de dépasser celui des cancers et des maladies cardiovasculaires », signale le Pr Marion Leboyer, directrice de la Fondation Fondamental. Et pourtant, les leviers de la prévention peuvent être mobilisés à tous les stades de l’évolution de ces maladies.
La prévention primaire d’abord, en empêchant l’entrée dans la maladie (entre l’âge de 15 et 25 ans habituellement) par la connaissance et le dépistage des sujets à risque (sur complications obstétricales, infections néonatales et périnatales, addiction cannabique, histoire familiale de maladies mentales, migration récente, etc.) : les maladies mentales naissant elles aussi de la rencontre de gènes de susceptibilité et de facteurs environnementaux.
L’intérêt des Centres Experts
Deuxième axe, la prévention secondaire. L’enjeu est de diagnostiquer et de soigner précocement. Mettre en place des stratégies thérapeutiques personnalisées est un facteur pronostique extrêmement favorable qui, en évitant les rechutes, ralentit l’évolution, limite le handicap et la stigmatisation. « Or, le retard au diagnostic de troubles bipolaires est de 10 ans…, regrette le Pr Leboyer, alors qu’il existe un stabilisateur de l’humeur efficace ».
La psychiatrie est aujourd’hui encore peu organisée et les Centres experts mis en place par la Fondation, plateformes de diagnostic et de recherche, constituent un modèle à généraliser dès que ceux-ci seront évalués et labellisés. Ces Centres experts, intégrés dans les parcours de soins spécialisés, aujourd’hui à disposition pour les troubles bipolaires, la dépression résistante, le syndrome d’Asperger ou la schizophrénie, permettent, après deux jours d’un bilan complet par une équipe multidisciplinaire, d’explorer toutes les facettes de la prévention. Ils sont aussi une excellente occasion de promouvoir et conduire des travaux de recherche.
Enfin, la prévention tertiaire est, elle aussi indispensable : elle consiste à choisir la psychothérapie la plus adaptée, à proposer une psychoéducation pour, retarder, voire éviter, la rechute. « Dix séances de 2 heures, en groupe, diminuent de moitié le taux de rechutes », rapporte-t-elle.
LeQuotidiendumédecin.fr