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La contraception masculine, utopie ou réalité ?
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Le forum étant essentiellement composé de femmes , il va être difficile d'avoir des avis masculins , ce qui aurait pu être très intéressant .
Enfin..bien que nous soyons en 2014 , que l'on prône partout l'égalité des sexes, la contraception reste une affaire de femmes .Tant que tout va bien, l'homme laisse à la femme le soin de s' occuper de ce sujet .Il n'y a que lorsqu'il y a problème (contre indications médicales par exemple ) que l'homme est sollicité pour prendre le relais et encore faut il que Monsieur accepte. ..
scoobidoo
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scoobidoo
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Je pense que le problème ne vient pas plus des hommes que des femmes.
La vasectomie est souvent perçue comme une castration et je pense que les femmes préfèrent garder la maîtrise de leur corps.
Ce n'est surement pas maintenant que ça va changer, les couples se séparant souvent, que présager de l'avenir ? N'aura t-on pas envie d'un enfant plus tard.
Dans notre moi profond, ne plus pouvoir faire d'enfant est perçu comme une perte d'intégrité.
La pilule comme le préservatif n'ont rien de définitif.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Vous y étes Francine , je ne sais pas de quoi demain sera fait , rien que l'idée de savoir que je serais: CASTRE , avec une vasectomie , me ferait froid dans le dos , ce qui existe pour les femmes aujourd'hui est bien , quoi que la mienne étant ménoposée , la question ne se pose plus .
Mais savoir que je ne serais plus bon a rien en plus du reste , franchement non, ce serait la chose de trop.
Voila mon point de vue sur la question
Utilisateur désinscrit
La pilule induit des risques, phlébites, prise de poids etc...le stérilet peut provoquer des infections, l'implant peut migrer etc....mais la femme, elle, prend bien tous ces risques .La vasectomie n'empêche pas d'avoir des rapports tout à fait normaux et hormis le risque opératoire, limité , il n'y a aucune conséquence .On pratique même aujourd 'hui des vasectomies réversibles .
Utilisateur désinscrit
Vos arguments sont bons , fanny , toutefois , ce dois étre au niveau culturel , car je pense que beaucoup d'hommes honnéte , vous répondront comme moi : C'est vrai que les risques que les femmes prennent avec la contraception , ne sont pas négligeable , mais , pardon de vous faire mal , ça nous parait normal , je ne connais pas UN homme qui en ferait autant , a commencer par moi.
On est comme ça , les mentalités évolurons c'est sur , mais il faudra du temps , beaucoup de temps
Utilisateur désinscrit
Je suis bien consciente de tout ça Hobit. ..et j'espère que les mentalités changeront car je trouve égoïste, malgré tout, que la femme prenne tous les risques pour le plaisir du couple .
scoobidoo
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scoobidoo
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Il existe aussi la ligature des trompes, ça n'est pas bien plus compliqué que la vasectomie.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Je suis d'accord avec vous , mais les femmes auront encore du temps a faire des sacrifices , si elles ne souhaitent pas avoir d'enfants, ce changement , qui finira par venir , vous verrez, n'est pas encore entré dans les moeurs.
L'homme se complait dans sa fonction d'étalon , celui qui vous dira le contraire ne sera rien de plus qu'un menteur ou un impuissant .
scoobidoo
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scoobidoo
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Il faut bien qu'il ait une compensation au fait que ce sont les femmes qui portent les enfants.
Francine
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Utilisateur désinscrit
Pas faux aussi , Francine , je n'y avais pas pensé
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Julien
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Julien
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Les pouvoirs publics devraient une nouvelle fois s'adresser principalement aux femmes lors de la Journée mondiale de la contraception qui se déroule ce vendredi. Et les hommes dans tout ça? Éclairage avec Cécile Ventola, doctorante en santé publique à l'Inserm, auteur d'une thèse intitulée "Contraception masculine et système de soins: une comparaison franco-britannique".
Pourquoi la contraception est-elle considérée comme une affaire de femmes ?
Cécile Ventola : Historiquement, la recherche reproductive s'est concentrée sur les femmes. Dans les représentations liées au genre dans la société et dans le corps médical, l'appareil génital féminin était considéré comme source de pathologies, contrairement à celui des hommes. C'est notamment pour cela que jusque dans les années 60, on n'imaginait pas que les problèmes de stérilité pouvaient venir des hommes. Actuellement en France, les méthodes masculines sont peu évoquées par manque de formation. De manière générale, la contraception est un peu le parent pauvre de la médecine: pendant longtemps, les généralistes pouvaient sortir de l'école de médecine en n'ayant eu 4 heures de cours en tout et pour tout le sujet. Enfin, il faut se souvenir que l'idée de la pilule a été lancée par Margaret Sanger, une militante féministe et qu'il n'y a pas eu de mobilisation masculine équivalente pour obtenir un contraceptif.
Et la contraception masculine, c'est une utopie ou une réalité ?
Cela dépend des pays et des méthodes : en France, on n'en parle pas ou de façon hypothétique. Chez nos voisins britanniques, en revanche, 21% des hommes optent pour la solution irréversible qu'est la vasectomie, contre 0,2% des hommes en France! Alors qu'il s'agit d'une chirurgie d'une quinzaine de minutes, non invasive et sous anesthésie locale. J'ai lu de nombreux témoignages d'hommes en France qui racontent avoir des difficultés pour trouver un urologue pratiquant cette intervention. Notre héritage nataliste explique en partie cette réticence vis-à-vis des méthodes définitives.
Il existe aussi d'autres méthodes de contraception masculine, qui elles, ne sont pas définitives...
Oui, bien sûr. Le préservatif est le 3e moyen de contraception en France, même s'il peut être considéré comme une méthode collaborative. Les autres sont extrêmement marginales: il existe une contraception hormonale qui consiste en une injection hebdomadaire, ce qui est assez contraignant. Une autre dispositif, thermique, celui-ci, consiste à porter un dispositif 12 heures par jour, qui rapproche les testicules du corps pour les réchauffer. En faisant passer leur température de 35° à 37°, on bloque la spermatogénèse.
Pourquoi d'autres méthodes n'émergent-elle pas? Les laboratoires pharmaceutiques n'ont-ils pas intérêt à se pencher sur la question ?
Non, ils se trouvent dans le statut quo le plus intéressant qu'il soit financièrement parlant grâce à la pilule quotidienne qui leur rapporte de l'argent. En outre, la recherche contraceptive coûte cher en termes d'assurance, car les utilisateurs sont des sujets en bonne santé, sans besoin thérapeutique. En cas de problème, les préjudices sont perçus comme plus graves devant les tribunaux. Les innovations contraceptives actuelles ont été développées par des organismes publics ou des ONG, et non pas par des laboratoires. C'est le cas du Vasalgel (ndlr: une injection indolore dans le canal déférent sous forme de gel pour bloquer les spermatozoïdes).
D'autres recherches sont-elles en cours ?
Oui, le site américain newmalcontraception.org liste de nombreuses pistes, des ultrasons aux crèmes à base de plantes mais les projets évoqués ne dépassent jamais les essais cliniques finaux de phase trois. Il y a un manque de moyens mais aussi d'envie dans le monde médical: la recherche sur la contraception est perçue comme beaucoup moins héroïque que celles sur le cancer ou les problèmes cardiaques.
L'Express.fr