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Hôpital : un patient sur dix victime d'un évènement indésirable
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Les directives de la HAS sont lettre morte !
Celles concernant la fibromyalgie date de 2010, combien de médecins en tiennent compte ?
Je me demande combien de médecins les lisent !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
J'ai déjà sur d'autres sujets proches donné mon sentiment sur ce sujet sensible. Je pense que chaque médecin, au sein d'une structure de soins ou en cabinet de ville, afin de voir ses actes remboursés aux patients par la Sécurité Sociale, devrait être soumis régulièrement à une journée de "mise à niveau". Les techniques évoluent actuellement très vite, les découvertes succèdent aux découvertes. Au lieu de donner des primes aux médecins pour prescrire des génériques (pas forcément moins chers que le médicament d'origine...), dont on commence à se rendre compte que cela revient de plus en plus cher à la CNAM, on ferait sans doute mieux de les obliger à intégrer les nouvelles données.
Un jour par mois à suivre attentivement des spécialistes qui savent vulgariser ce qu'il faut que chaque médecin retienne, ce serait bien.
Que cela se fasse par internet ou dans une salle, peu importe. Un interrogation écrite pour voir ce qui a été vraiment assimilé est toujours possible...
Que des directives importantes entrées en vigueur en 2010 comme le dit @scoobidoo ne soient toujours pas respectées en 2015, ce n'est pas normal.
Que la liste des génériques et du médicament de base ne soit pas "unifiée" en quelque chose de compréhensible par tous, ce n'est pas normal. Que chaque médecin n'ait pas à disposition un logiciel informatique qui lui donne la dénomination commune d'un médicament grâce au nom du principe actif qu'il contient ce n'est pas normal. Nous cumulons là des sources d'erreurs potentiellement dangereuses.
J'ai souvent l'impression que les autorités de santé n'ont pas fait de terrain depuis longtemps...
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@damedepic dis moi si cela a fonctionné de mon téléphone portable.
C est très intéressant.
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Oui @angelina , j'ai été prévenue que tu m'avais mentionnée !
Utilisateur désinscrit
@damedepic super cela fonctionne même de mon téléphone portable
Bisous.
belfegor18
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belfegor18
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Ami
"le patient traceur", voilà une bonne idée ! Combien de professionnels de la santé prennent le temps de vous écouter, ou prennent en compte ce que vous dites ? J'ai remarqué que si l'on dit quelque chose, vous avez droit à un regard dubitatif, ou au passage rapide à un autre sujet... Et combien d'interrogations sont demeurées sans réponses parce que l'interlocuteur n'avait pas les "références" pour répondre ? Une "ouverture" entre l'équipe chirurgicale, médicale, soignante et le patient serait effectivement la bien venue, et éviterait certaines erreurs de diagnostics ou prescriptions médicamenteuses inadéquates. Il reste des progrès à faire pour parvenir à une véritable osmose entre tous les acteurs.
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Belfegor18
GIGI
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GIGI
Dernière activité le 22/11/2024 à 23:02
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Entièrement d'accord avec toi, Belphégor
Bon courage, belle journée
alyzée
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alyzée
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je m'aperçois (et j'espère !) ne pas être la seule à avoir un médecin "dit" compétent...il m'a dit et je le crois que tous les dimanches (étant seul , veuf et enfants de passage...) il se consacrait à la lecture de toutes les parutions médicales...mais que parfois ...médecin "d'antan" il était appelé pour des urgences de sa clientèle ...et il ne refusait jamais...ce n'est pas l'attrait "pécunier" qui le motive à son âge...mais le "j'arrive"...quitte à orienter selon son diagnostic...(oh !! il n'a pas d'ordinateur...et vous parle "en face"...étrange ??) vers le CHU qu'il appelle lui même...la formation continue...il la fait ! il est toujours au courant de tout....
(heu ...j'ai "osé" demandé à mon pharmacien...lui aussi..c'est obligatoire de toutes façons !)
par contre j'ai une phobie des hôpitaux mais j'ai sûrement tort...quoique ...il ne faudrait pas tout écouter, faire confiance "limitée" (jambe droite n'est pas la gauche...) mais tout ce que se dit sur leur surcharge de travail..etc...m'incite à la prudence..
alyzée.
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Le problème de la formation continue pour les médecins et pharmaciens, c'est qu'elle est dispensée par les labos.....
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
belfegor18
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belfegor18
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Ami
Alyzée, quand tu parles de jambe droite/gauche, il est arrivé lors d'une hospitalisation de ma mère que dans une chambre double près de la sienne, on ait emmené le "mauvais patient" au bloc pour une amputation de la jambe. Et le comble, est qu'on le croyait à peine quand il disait que ce n'était pas lui l'intéressé.
La première fois que j'ai été hospitalisée service diabéto, le docteur voulant savoir à qui il avait à faire, à décidé d'un bilan. Si bien que l'on venait à n'importe quel moment me chercher pour passer une radio, aller chez tel ou tel toubib, sans que je sache le pourquoi de tous ces examens. Une information ne m'aurait pas été inutile. Je ne dirais jamais assez que, lorsqu'on le peut, il faut se faire accompagner quand on est hospitalisé car on "plane" un peu, l'appréhension peut-être, et qu'en fait nous ne sommes que la chambre n° ? - Il ne faut pas non plus généraliser les incidents, mais le risque zéro n'existe pas et nous n'avons qu'une... vie ! prenons-en soin.
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Belfegor18
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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En 2011, une enquête française a révélé qu’un événement indésirable grave associé aux soins surviendrait tous les 5 jours en établissement de santé (dans un service de trente lits). Un patient hospitalisé sur 10 en serait donc victime. « Des études peu nombreuses et non exhaustives », selon la Haute Autorité de Santé.
Alors, pour affiner ces résultats, la HAS a recueilli les données auprès des médecins accrédités concernant ces « Evénements Porteurs de Risque » (EPR). Il s'agit d’événements indésirables survenus en établissement de santé qui auraient pu porter préjudice au patient mais qui ont pu être évités par les soignants, des barrières de sécurité ayant fonctionné.
Parmi eux, on trouve l’erreur de médicament rattrapée avant son administration, l’erreur dans le dossier patient corrigée avant une intervention, ou encore le défaut de transmission d’une information qui retarde la mise en route d’un traitement. Dans un bilan publié ce mercredi, l’autorité publique indépendante dévoile les circonstances et les raisons de ces accidents potentiels.
27 % des EPR sont liés à un problème dans l’équipe
Parmi les 47 276 événements porteurs de risque (EPR) déclarés par les médecins accrédités et validés par les organismes agréés pour l’accréditation, la première cause identifiée est le dysfonctionnement lié à l’équipe (27 %), la plupart du temps à cause d'un problème de communication orale ou écrite entre les professionnels.
23 % des EPR sont liés à des dysfonctionnements dans les tâches à accomplir. On peut observer que dans plus d’un quart des cas (29 %) c’est l’indisponibilité, l’inadéquation ou la non-utilisation des protocoles qui est en cause.
Enfin, 15 % d’EPR seraient liés au patient, l’état de santé de celui-ci étant le principal facteur (plus de 43 % des cas), suivi de ses antécédents médicaux (21 %). Les problèmes de personnalités, les facteurs sociaux et familiaux représentent pour leur part 10 % des causes.
Face à ce constat, la HAS se mobilise pour réduire les risques associés aux soins et dévoile ce mercredi sa stratégie. Contactée par Pourquoidocteur, le Dr Laetitia May-Michelangeli, chef de service de la mission sécurité du patient à la Haute Autorité, confie que « pour parvenir à remplir cette mission, nous essayons de plus en plus d’agir sur les équipes de soins ».
Écoute, entraide... au menu des équipes
Plus concrètement, la HAS a lancé une expérimentation inédite sur le territoire dite « Pacte » (Programme d’Amélioration Continue du Travail en Equipe), pour aider les équipes pluri professionnelles à travailler sur les facteurs organisationnels et humains : l'écoute, l’entraide, la prise en compte du stress, la communication, etc.
Depuis 2013, dix-huit équipes ont déjà expérimenté la démarche. Avec des premiers résultats positifs à la clé.
En effet, après un an d’expérimentation, les équipes ont engagé des actions sur la gestion des risques, la communication et la synergie d’équipe (meilleure définition de l’alerte, amélioration du contenu des transmissions, mise en place de staff pluri-professionnel, …).
Ce programme entame maintenant une phase pilote plus large avec presque 70 équipes déjà volontaires. Il est également envisagé, à terme, de valoriser ces équipes au niveau de la certification des hôpitaux, qui est la labellisation qualité des établissement de santé. Un argument de plus pour pousser les hôpitaux à jouer le jeu.
Des programmes efficaces d'après la littérature
De plus, le programme PACTE intègre les outils pratiques élaborés ou adaptés par la HAS et destinés à aider les professionnels à mieux communiquer et travailler ensemble à chaque étape. Les équipes ont mis en place, par exemple, de façon systématique un briefing/débriefing avant de prendre en charge le patient. « Comme ça tout le monde est d’accord sur ce qu’il faut mettre en place et l’équipe se coordonne efficacement », indique le Dr May-Michelangeli.
De là à dire que la HAS a réduit les risques associés aux soins il n’y a qu’un pas... Un pas que l’on ne peut pas encore franchir d’après cette médecin pour qui cela prendra du temps. « On fera un premier un bilan dans 3-4 ans mais nous y croyons car la littérature scientifique et des expériences identiques menées à l'étranger nous montrent que cela marche. »
Le rôle actif ou passif du "patient-traceur"
Enfin, la HAS veut rappeler au patient qu'il est aussi un acteur à part entière de sa sécurité. « Il peut jouer un rôle actif en signalant lui-même des évènements indésirables », souligne le Dr May-Michelangeli. Mais le patient peut également jouer un rôle passif pour améliorer la qualité des soins, en entrant dans des dispositifs comme le "patient-traceur" , notamment.
Avec cette méthode, en pratique, lors de la visite des établissements par des experts visiteurs de la HAS, une partie de l’évaluation repose désormais sur des dossiers patients afin de vérifier à chaque étape si la prise en charge était adaptée. Au cours de cet examen, le ressenti des patients est directement recueilli. Et alors qu’une transposition à la ville est en cours d’expérimentation les premiers résultats bénéfiques de ce dispositif se font déjà sentir à l’hôpital.
Jean-François Bretagnon, cadre supérieur de santé à l'Hôpital Henri Laborit de Poitiers (86), explique ainsi qu’en étudiant tout le parcours de la prise en charge du patient, « les professionnels ont pu voir qu’il y a un certain nombre de risques possibles liés le plus souvent à des problèmes de communication ou de traçabilité. »
Ce cadre supérieur de santé conclut en rappelant l'enjeu de faire entrer davantage le patient dans le système de santé : « Des études ont montré que faire du patient, un partenaire actif de l'équipe médicale était une bonne chose. Lorsqu'on partage la gouvernance avec les usagers on est entre cinq et dix fois plus efficace que lorsqu'on ne la partage pas. Cela va aussi vers plus de démocratie sanitaire, et c'est bien ! »
Pourquoidocteur.fr