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- Dénutrition à l’hôpital : un patient sur deux concerné»
Dénutrition à l’hôpital : un patient sur deux concerné»
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Moi,au CHU de reims,on a un frigo ds chaque table de nuit!cela permet aux familles d amener des petites choses,de conserver une partie du repas pour plus tard;de plus,en debut d hospit,ils passent voir avec le menu ce que l on aime ou pas,et on peut toujours changer!par contre,moi,je n ai jamais eu a me plaindre des repas,il faut dire que je ne suis pas difficile,je mange de tout,meme si trop cuit!mais c est sur,que j en entend qui se plaignent alors qu ils mangent le meme plateau que moi!apres,les gouts de chacuns different!
Utilisateur désinscrit
cela dépend de la région et de l'hôpital.en clinique on vous demande de remplir une fiche,et elle est respecter.
je n'es pas eus non plus à me plaindre.
Utilisateur désinscrit
J'ai le sentiment de parler dans le vide...
Utilisateur désinscrit
Je connais très bien le système, j'étais aide soignante pendant 1 an, et oui en effet tout dépend des hôpitaux et en général (pas tout le temps) en clinique, les plats sont bien meilleurs. En revanche, ne croyez pas que ce n'est pas marquer si au bout de 3 jours on se rends compte qu'un patient ne mange pas, on le note sur le dossier.
Mais il n'est en rien interdit de demander à sa famille de venir manger, de ramener quelque chose qui nous plaît et de manger avec eux. Encore là, tout dépends des règles du SERVICE et non de l’hôpital. Le chef de service a décidé que c'était comme ça, alors on ne déroge pas!!
Et ne vous fiez pas à ce que vous voyez seulement, les aides-soignantes (et certaines infirmières même si ce n'est pas leur rôle propre), surveille tout ce qui est alimentation, toilette, hygiène. Bien sûr, interdiction de prendre des médicaments en plus de ceux qu'ils donnent (oui je sais, ce n'est qu'un aspirine, on ne veux pas vous le donner mais votre DR référant n'as pas marquer : Aspirine AUTORISE). Après, perso si j'ai des migraines et une constipation chronique dû aux effets secondaires des médicaments, et bien je n'ai pas le droit, mais je sais que je n'ai pas interférence avec mes autres médicaments donc je les prends dans mon sac. Je n'en parle pas et basta.
Et surtout, avec le manque de personnel, pour les aide-soins ou infirmières le problème alimentaire est loin d'être leur priorité. Vous êtes le Numéro 3 qui a cette prescription pour les médicaments, vous pouvez avoir un régime spécial (diabétique, sans lactose..). Mais le numéro 3 est venu pour tel pathologie donc on le soigne pour ça et pas pour autre chose. Pas le temps.
C'est bête, mais c'est la réalité.
Utilisateur désinscrit
Une réalité angoissante...
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Julien
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Julien
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Lorsqu’on parle de dénutrition, on entend « pays en développement », « pauvreté », « famine »… Pourtant, la dénutrition touche aussi les pays développés comme la France. Ce déséquilibre durable entre les apports énergétiques de l'alimentation et les dépenses atteint les malades souffrant de pathologies chroniques, les personnes âgées, mais aussi les enfants et les adolescents. En France, c’est dans les établissements de santé que la dénutrition est la plus importante.
Entre 30 et 60 % des patients hospitalisés sont dénutris, souligne l’Académie de pharmacie qui tient ce mercredi une séance sur ce problème majeur de santé publique. L'institution rappelle que la dénutrition « peut tuer plus que la maladie elle-même ».
Chez l’enfant, la dénutrition affecte 15 à 30 % des malades, et plus de 65 % des personnes âgées hospitalisées en long séjour en souffrent. Or, la dénutrition au cours d’une hospitalisation ou son aggravation entraîne une augmentation des complications, de la durée moyenne de l’hospitalisation et de la morbidité.
Sur-risque de complications
« Un malade dénutri a 4 fois plus de risques de faire une complication infectieuse qu’un malade normo-nutri », indique l’Académie de pharmacie. Chez les malades atteints de cancers, près de 50 % sont dénutris, et entre 10 et 20 % d’entre eux décèdent des conséquences de leur dénutrition.
Dans le cas des cancers, « l’alimentation est un facteur clé dans le parcours de soins », souligne la Fondation ARC. Les malades sont souvent dénutris et épuisés avant même d’avoir commencé leur traitement, car le cancer affaiblit l'organisme au bénéfice de la croissance tumorale. Une perte de poids aggravée par les traitements anti-tumoraux, qui provoquent un stress thérapeutique favorisant une dépense énergétique supplémentaire. Or, la dénutrition diminue la tolérance aux traitements (chimiothérapies et radiothérapies) et leurs bénéfices.
Améliorer le dépistage
« La dénutrition majore le coût d’une hospitalisation de plus de 1 000 euros », estime l’Académie. Aussi dénonce-t-elle « des surcoûts hospitaliers importants qui pourraient être évités » en ne considérant plus la nutrition et l’état nutritionnel des patients comme un élément secondaire de la prise en charge. Elle pointe du doigt le manque de dépistage et de diagnostic, notamment à l’admission des malades, entraînant, de fait, une méconnaissance des besoins du patient. Et de citer l'exemple des « repas qui ne sont pas adaptés au goût et à l’appétit de ceux à qui ils sont destinés, qui, de fait, ne les consomment pas. »
Pourtant, en 2002, un premier pas avait été franchi avec la création des Comités de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN) dans les établissements de santé. Ils ont pour mission d’améliorer la restauration et la qualité nutritionnelle des plats servis aux malades. Mais force est de constater que la question reste un enjeu majeur de santé publique
Pourquoidocteur.fr