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Ces blocs opératoires où le patient arrive à pied
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bonsoir et bonne nuit mocouk.
Utilisateur désinscrit
bon dimanche à vous...
il y a tant de sujets que je vous mets ce lien ici
en espèrant que personne ici ne passera par la case...urgences..
amicalement.
GIGI
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GIGI
Dernière activité le 22/11/2024 à 23:02
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Bonjour Arnica,
merci pour ton lien ! Ce matin, les infos à ce sujet ne sont guère réjouissantes
Bon dimanche
Utilisateur désinscrit
Dans la pratique, si le patient arrive à pied et avec ses propres affaires sur lui, quand se déshabille-t-il et que fait-on de ses effets personnels durant l'intervention et après, tandis qu'il récupère ? Le "désinfection" doit bien se faire également, d'une autre manière non ?
GIGI
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Bonjour Damedepic,
bonne question
Bon dimanche
belfegor18
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Bonjour Gigi et Damedepic,
Vos propos relancent ce dont j'ai parlé à la 1ère page. Chacun(e) son opinion ; perso, si l'on me donne le choix, je ne prends pas celui de venir à pied, déjà de part ma difficulté à me déplacer et d'autre part je ne trouve pas très "sain".
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Belfegor18
GIGI
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Bon après-midi, Belfegor
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Le patient se déshabille avant son entrée dans la salle d'attente du bloc tout comme quand on passe un irm par exemple, je pense en ayant quand même pris une douche normale chez lui le matin même. La désinfection se fait sur la table d'op' comme pour les opérations laser et dents de sagesse par exemple, il n'y a donc que la partie concernée par la chirurgie qui est re-désinfectée. Et cette méthode ne concerne pas toutes les opérations, mais celles en ambulatoire dans un premier temps. Après 98% de patients satisfaits ça reste énorme et c'est top
Utilisateur désinscrit
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Atténuer le stress et augmenter les risques d'infection !!
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Julien
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Julien
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Quel patient valide ne s'est pas demandé pourquoi il se retrouvait immobilisé de longues minutes sur un brancard à quelques mètres à peine de sa chambre avant d'être opéré? Une poignée d'hôpitaux est en train de remédier à cette pratique étonnante. Depuis 2011, les centres anticancer Paoli-Calmette à Marseille et Léon-Bérard à Lyon effectuent l'arrivée du patient debout en salle d'opération. Et voilà que l'Institut mutualiste Montsouris (IMM), à Paris, s'y met également.
Depuis des années, toutes les opérations comprennent en effet une arrivée en brancard. «Cette organisation repose sur l'administration d'une sédation avant l'opération qui nécessite pour les patients d'être allongés. Mais cette prémédication n'est pas effectuée en chirurgie ambulatoire et l'arrivée en brancard s'est toutefois généralisée pour toutes les interventions », raconte le Dr Olivier Untereiner, anesthésiste réanimateur à l'IMM et chef du projet «Patient debout ».
«Finie la blouse ouverte dans le dos»
Après des années de pratique dans tous les hôpitaux, la mécanique est bien huilée. Mais néanmoins pas optimale: patients assez inertes, peu d'intimité, accumulation de brancards autour du bloc opératoire, couloirs encombrés, délai assez long d'acheminement des patients, etc. Sachant qu'en plus, les sédatifs n'ont pas fait la preuve de leur efficacité pour réduire l'anxiété des futurs opérés. Bref, pourquoi pas balayer ces habitudes et permettre aux patients d'arriver à pied, vifs et habillés?
«Au départ, nous avons lancé ce projet pour rendre leur dignité aux patients à cette étape des soins. Finie la blouse ouverte dans le dos, ils arrivent habillés avec leurs éventuelles lunettes, perruque ou encore sonotone et sont acteurs jusqu'à l'anesthésie. Et, au final, nous y avons également gagné en logistique », estime le Dr Hervé Rosay, chef du département anesthésie-réanimation au Centre Léon-Bérard à Lyon. Le centre pionnier effectue désormais 98 % des déplacements de cette façon. Ce succès a incité l'Institut mutualiste Montsouris à se lancer dans l'aventure. Oui l'aventure, parce que faire arriver un patient à pied au lieu de l'acheminer allongé peut paraître simple, mais il a fallu sept mois de préparation pour mettre au point cette nouvelle procédure. «Les résistances les plus fortes sont venues des soignants de la salle d'opération qui perdaient en quelque sorte le contrôle sur le patient. Ce dernier est désormais debout d'égal à égal avec les autres personnes. Tout le monde se salue et il participe à la “check-list” qui précède l'intervention. C'est une personne qu'on opère, et non plus seulement un foie!», reconnaît Olivier Untereiner.
Des patients moins anxieux
En pratique, le patient est vêtu d'une tenue à usage unique et d'une paire de chaussons et est accompagné à pied par un brancardier dans la salle d'attente du bloc opératoire. Exactement comme s'il s'agissait d'une consultation médicale. Musique, magazines, presque de quoi oublier l'objet de la visite! Puis une personne de la salle d'opération vient le chercher et lui demande de s'installer sur la table.
«Cette pratique satisfait tout le monde. Les patients sont moins anxieux, car ils sont proactifs, les brancardiers ont plus de temps pour effectuer d'autres tâches et, surtout, le rythme des opérations est beaucoup plus fluide. Nous commençons plus rapidement le matin, et les délais entre deux interventions sont plus courts. Nous avons estimé à un euro par patient les frais de consommable pour arriver à pied, mais nous pouvons économiser des heures de bloc. C'est donc, en plus, économiquement intéressant», explique Olivier Untereiner.
Quant aux patients, un sondage montre que 98 % d'entre eux sont satisfaits de cette façon de faire, se sentant à la fois plus dignes, mieux respectés et moins stressés. Bref, voilà une pratique d'avenir. Et pour les patients nostalgiques, qu'ils se rassurent, le retour se fait bien en brancard dans un profond sommeil…
Le Figaro santé