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Ces blocs opératoires où le patient arrive à pied
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précision.1Epour la s.s. je pense.il est vrai que cela fait gagner du temps,pour les brancardier.
Utilisateur désinscrit
Toujours pas compris Emmilia, enfin apparemment cette méthode a fait ses preuves, et bien évidemment ce n'est pas cette méthode pour toutes les opérations
Belfegor t'as tout compris, mes patients en sont rendus à appeler mon assos' même lorsqu'ils sont hospitalisés, pour combler le manque de personnel et avoir l'écoute et le confort dont ils ont besoin. Parfois même pour accompagner vers les derniers instants..
Par contre de là à se former entièrement toute seule quand on est en cdd ça ne peut pas être le cas (diplôme obligatoire), mais je pense savoir de quoi tu parles; c'est par contre trop souvent le cas pour les élèves soignants qui sont pris pour des professionnels alors qu'ils commencent tout juste leur stage.
Utilisateur désinscrit
A ce coup ci à la lecture de ton dernier commentaire je comprends. En même temps faute de budget il va malheureusement falloir qu'il trouve des solutions
Utilisateur désinscrit
[contenu modéré par un administrateur]
expliquez moi alors.
dans l'info de julien il est dit que les brancardiers gagnaient du temps c'est indéniable.et le calcul suivant qui est avançè est de 1euro par patient.donc par brancard.(sur roulettes).
bonne soirée.
Utilisateur désinscrit
Je vois pas le rapport avec un bonjour
Néanmoins, ce que je viens de dire signifie que je suis d'accord avec vous ...
belfegor18
Bon conseiller
belfegor18
Dernière activité le 10/08/2024 à 12:11
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Oui, Mocouk, je parlais des femmes de services que Pôle Emploi envoie en cas de pénurie, ou les établissements scolaires pour les périodes de stage ! Mais il est vrai que par le passé, c'était comme le veut le mot à la mode "descriminatoire" : les infirmières, les aides-soignants, les toubibs (oui, oui) et les femmes de services avaient un liseré de couleur différente selon leur fonction/emploi. Il n'y a pas si longtemps, un monsieur qui m'apportait mes repas m'avait emmenée au bloc auparavant, et il était vêtu d'un pantalon et d'une veste manche courte, sans col mais en V... blancs, comme mon toubib ! Il peut y avoir méprise.
Quant aux infirmières qui accompagnent les fins de vie, je dis qu'elles ont bien du courage, leur travail ne se fait pas le sourire aux lèvres mais il faut être plein de compassion et de douceur. Ma cousine qui a la cinquantaine fait cela depuis plus de 10 ans, mais elle veut arrêter, elle est au bout de ses ressources, je crois.
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Belfegor18
Utilisateur désinscrit
Eh oui Belfegor, il va falloir s'y faire à ces doubles-emplois malheureusement. Avec 20 000 postes supprimés mais tout autant de patients
Je pense que l'on ne fait pas de l'accompagnement en fin de vie toute une carrière professionnelle, c'est très prenant même si c'est très beau et enrichissant C'est surtout de l'écoute qu'il faut et souvent tout passe par le regard
Utilisateur désinscrit
bonjour ,n'a aucun rapport c'est une formule de politesse avant toutes conversations.merci d'etre de mon avis.
bonsoir.
Utilisateur désinscrit
Heureusement que je ne passe pas mon temps à dire bonsoir dans chaque sujet, ou à faire le tri des gens à qui j'ai déjà parlé dans la journée.
Et dommage de parler ainsi à des gens qui en plus sont d'accord avec vous, quand on lit bien leurs commentaires.
BONSOIR, BONNE NUIT...
Utilisateur désinscrit
[contenu modéré par un administrateur]
toujours est il que je trouve ce projet formidable,car cela va faire des economies de temps,pour les brancardiers,et aussi,enlever l aspect stressant des blocs operatoires!!esperant que cela soit suivi partout!!
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Julien
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Julien
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Quel patient valide ne s'est pas demandé pourquoi il se retrouvait immobilisé de longues minutes sur un brancard à quelques mètres à peine de sa chambre avant d'être opéré? Une poignée d'hôpitaux est en train de remédier à cette pratique étonnante. Depuis 2011, les centres anticancer Paoli-Calmette à Marseille et Léon-Bérard à Lyon effectuent l'arrivée du patient debout en salle d'opération. Et voilà que l'Institut mutualiste Montsouris (IMM), à Paris, s'y met également.
Depuis des années, toutes les opérations comprennent en effet une arrivée en brancard. «Cette organisation repose sur l'administration d'une sédation avant l'opération qui nécessite pour les patients d'être allongés. Mais cette prémédication n'est pas effectuée en chirurgie ambulatoire et l'arrivée en brancard s'est toutefois généralisée pour toutes les interventions », raconte le Dr Olivier Untereiner, anesthésiste réanimateur à l'IMM et chef du projet «Patient debout ».
«Finie la blouse ouverte dans le dos»
Après des années de pratique dans tous les hôpitaux, la mécanique est bien huilée. Mais néanmoins pas optimale: patients assez inertes, peu d'intimité, accumulation de brancards autour du bloc opératoire, couloirs encombrés, délai assez long d'acheminement des patients, etc. Sachant qu'en plus, les sédatifs n'ont pas fait la preuve de leur efficacité pour réduire l'anxiété des futurs opérés. Bref, pourquoi pas balayer ces habitudes et permettre aux patients d'arriver à pied, vifs et habillés?
«Au départ, nous avons lancé ce projet pour rendre leur dignité aux patients à cette étape des soins. Finie la blouse ouverte dans le dos, ils arrivent habillés avec leurs éventuelles lunettes, perruque ou encore sonotone et sont acteurs jusqu'à l'anesthésie. Et, au final, nous y avons également gagné en logistique », estime le Dr Hervé Rosay, chef du département anesthésie-réanimation au Centre Léon-Bérard à Lyon. Le centre pionnier effectue désormais 98 % des déplacements de cette façon. Ce succès a incité l'Institut mutualiste Montsouris à se lancer dans l'aventure. Oui l'aventure, parce que faire arriver un patient à pied au lieu de l'acheminer allongé peut paraître simple, mais il a fallu sept mois de préparation pour mettre au point cette nouvelle procédure. «Les résistances les plus fortes sont venues des soignants de la salle d'opération qui perdaient en quelque sorte le contrôle sur le patient. Ce dernier est désormais debout d'égal à égal avec les autres personnes. Tout le monde se salue et il participe à la “check-list” qui précède l'intervention. C'est une personne qu'on opère, et non plus seulement un foie!», reconnaît Olivier Untereiner.
Des patients moins anxieux
En pratique, le patient est vêtu d'une tenue à usage unique et d'une paire de chaussons et est accompagné à pied par un brancardier dans la salle d'attente du bloc opératoire. Exactement comme s'il s'agissait d'une consultation médicale. Musique, magazines, presque de quoi oublier l'objet de la visite! Puis une personne de la salle d'opération vient le chercher et lui demande de s'installer sur la table.
«Cette pratique satisfait tout le monde. Les patients sont moins anxieux, car ils sont proactifs, les brancardiers ont plus de temps pour effectuer d'autres tâches et, surtout, le rythme des opérations est beaucoup plus fluide. Nous commençons plus rapidement le matin, et les délais entre deux interventions sont plus courts. Nous avons estimé à un euro par patient les frais de consommable pour arriver à pied, mais nous pouvons économiser des heures de bloc. C'est donc, en plus, économiquement intéressant», explique Olivier Untereiner.
Quant aux patients, un sondage montre que 98 % d'entre eux sont satisfaits de cette façon de faire, se sentant à la fois plus dignes, mieux respectés et moins stressés. Bref, voilà une pratique d'avenir. Et pour les patients nostalgiques, qu'ils se rassurent, le retour se fait bien en brancard dans un profond sommeil…
Le Figaro santé