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Accès aux soins : une dégradation spectaculaire en 4 ans
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Une fois de plus les essais hasardeux ont entraînés des effets de leviers dépassant l'entendement ?
duduque
duduque
Dernière activité le 17/09/2024 à 15:37
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La nouvelle loi sur les remboursements des mutuelles n'a pas fait changer les honoraires des spécialistes, ni les suppléments d'honoraires des chirurgiens, seulement maintenant les mutuelles s'enrichissent en ne nous remboursent plus MAIS EN NE BAISSANT PAS LEURS COTISATIONS. Les spécialistes ne signeront jamais pas la convention CAS à moins d'y être obligés. Le résultat obtenu ce sont patients qui paient et cela donne une MEDECINE DE RICHES qui peuvent payer. Et c'est la gauche qui est à l'origine de ce fiasco.
SCANDALEUX ET PERSONNE NE BOUGE.
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Utilisateur désinscrit
La désertification médicale et le dépassement d'honoraires sont à l'origine d'une « fracture sanitaire », selon une étude de l'association UFC-Que Choisir.
En seulement quatre ans, il est devenu plus difficile pour les Français de se soigner. C'est le constat fait par UFC-Que Choisir, qui, comme en 2012, a évalué le degré d'accès à quatre spécialités médicales -généralistes, pédiatres, ophtalmologistes et gynécologues- dans l'ensemble des communes françaises. L'étude, réalisée à partir des données de l'Assurance maladie, a été publiée mercredi sur le site de l'association, accompagnée d'une carte de France interactive de l'accès aux soins.
«La fracture sanitaire s'aggrave!», écrit UFC-Que choisir dans son communiqué. Une fracture d'abord géographique. En effet, selon l'association, jusqu'à 20 millions de personnes vivent actuellement dans des territoires où l'offre libérale de soins est insuffisante, principalement dans les zones rurales et montagneuses. Parmi elles, près de 15 millions sont en difficulté pour consulter un médecin généraliste à moins de 30 minutes de route de leur domicile. Concernant l'accès aux trois spécialités, la situation est encore plus préoccupante: 21,1 millions de Français, soit un tiers de la population, peinent à consulter un pédiatre à moins de 45 minutes de leur domicile, tandis que 19,1 millions de personnes ont un accès restreint aux gynécologues, et 17,7 millions aux ophtalmologistes.
Désert des villes, désert des champs
Mais il n'y a pas que les habitants des campagnes qui subissent un accès aux soins dégradé, puisque les problèmes d'accès sont aussi financiers. Avec l'augmentation du nombre de spécialistes pratiquant les dépassements d'honoraires, l'offre au tarif de la Sécurité sociale est actuellement très insuffisante pour couvrir les besoins, souligne UFC-Que Choisir. En conséquence, les personnes sans complémentaire santé ou mal couvertes par celle-ci peuvent difficilement consulter les spécialistes en ville. Au total, 80% de la population vit dans une zone déficitaire en ophtalmologistes ou gynécologues de secteur 1. En parallèle, le montant moyen des dépassements d'honoraires des trois spécialités a progressé en quatre ans. De 5% pour les gynécologues à 8% pour les pédiatres, élevant le tarif moyen des consultations à des sommes dépassant de loin celui de la Sécurité sociale.
Pour UFC-Que Choisir, ce déclin national de l'accès aux soins est l'expression de l'échec des politiques d'incitations financières accordées aux médecins pour les convaincre de s'installer dans les zones fragiles. Mais il montre également l'échec du Contrat d'accès aux soins (CAS), un dispositif mis en place en 2012 par lequel les médecins s'engagent à ne pas augmenter le taux moyen de leurs dépassements d'honoraires et à ne pas diminuer la part des actes effectués sans dépassement, en échange d'avantages telle que la prise en charge des cotisations sociales par l'Assurance maladie. «En réalité, en 2014, il aura permis d'éviter 59 millions d'euros de dépassements, quand, dans le même temps, les contreparties accordées aux médecins se seront élevées à 470 millions d'euros, soit 8 fois plus», souligne l'association.
Face à ce «double constat d'échec, dans la lutte contre les dépassements d'honoraires comme contre les déserts médicaux», l'association propose des solutions concrètes: interdire l'accès au secteur 2 (honoraires libres) à de nouveaux médecins, rendre obligatoire le CAS et enfin obliger les médecins souhaitant s'installer dans une zone où l'offre est abondante à adopter le secteur 1 (tarif de la Sécurité sociale).
Source : FigaroSanté
Que pensez-vous de l'accès aux soins ? Est-t-il facile à trouver un spécialiste de secteur 1 dans votre ville ?