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32 experts publient un guide sur les médicaments
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
La télé a relaté cet ouvrage dans un sens plutôt défavorable à l'information, c'est ce que j'ai ressenti. L'exposé de Julien, avec l'importance du groupe de travail sur le document et donc sa véracité, m'incite à acquérir ce livre.
addmcm
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J'ai lu cet article hier et j'avoue qu'il m'a donné l'envie de trouver rapidement ce livre. Ce qui serait encore plus important c'est que tous les médecins généralistes de France le lisent.
J'ai en outre le sentiment que ce qui y est dit pour les médicaments pourrait s'appliquer à tout ce que nous ingérons. Je rêve de magasins d'alimentation où ne seraient admis que des produits alimentaires de qualité, sans sucres, graisses et adjuvants dangereux pour la santé tout comme de pharmacies où les pharmaciens ayant trois ou quatre fois moins de spécialités à gérer connaîtraient mieux chacune et prendraient vraiment le temps de s'assurer que le patient va les prendre à bon escient, en faisant attention à de multiples paramètres qui vont aider à l'efficacité du produit...
Bon, bref, je rêve...
Utilisateur désinscrit
ce livre va creer de nombreuses polemiques et je pense empecher les medecins de faire correctement leur travail,car si les patients se mettent a eplucher toutes les prescriptions et faire leur choix a savoir si oui ou non,ils s ont d accord pour prendre une certaine molecule,cela va devenir complique!deja que les cabinets medicaux sont surcharges mais avec cela,ca n est pas 15minutes par patients qu il va falloir compter,mais beaucoup plus,donc irrealisable a l heure actuelle!
de plus,je pense qu il faut faire confiance a tous les professionels,peut importe le domaine,et sortir comme cela des livres de pharmacopee tout public, n est pas une bonne solution,juste un acte commercial!
et c est le meme probleme ds l alimentaire,si on veut que du bon,sans aucun risque sur notre sante,on cultive nous meme nos legumes,on eleve nos animaux et on fait notre pain,car le reste est du domaine de l utopie!c est mon point de vue,apres,chacun pense ce qu il veut!
mais j ai assez de choses a penser ,plutot que de perdre mon temp a eplucher ce genre de litterature!
Utilisateur désinscrit
juste parfait pour les hypocondriaques..
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Et c'est reparti !
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Et oui j'ai toujours le droit de donner mon avis, tout comme vous. ..
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Les hypocondriaques souffrent d'un syndrome tout comme les fibromyalgiques et souffrent réellement.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Oui oui
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Ce qui serait encore plus important c'est que tous les médecins généralistes de France le lisent. : Je n'aurai pas dis mieux.
Certains médecins le savent, mais le but est de soigner, donc mieux vaux donner un médicament pas trop sûr que rien du tout!!
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Julien
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Julien
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La Vérité sur vos médicaments (Éditions Odile Jacob) est un livre pratique et fiable, nuancé mais direct. «Aucun d'entre nous n'accorde la moindre propriété pharmacologique à l'homéopathie», écrivent par exemple les auteurs avant d'expliquer plus loin: «Il n'est pas question d'interdire l'homéopathie mais de ne pas la rembourser.»
Car ce qui intéresse le plus les auteurs, 32 médecins spécialistes réputés dans leur domaine, ce sont les «vrais» médicaments, ceux qui ont une action scientifiquement prouvée… et des effets indésirables tout aussi démontrés.
Un guide pour «ne pas se soigner idiot»
La philosophie, et l'intérêt majeur, de l'ouvrage est résumée par la journaliste santé de RFI, Claire Hédon, qui a interviewé tous les spécialistes cités dans le livre: «Il est important pour un malade de chercher à comprendre sa pathologie et le fonctionnement de ses médicaments, s'il ne souhaite pas se soigner “idiot”».
Prenons par exemple un patient dont le médicament s'appelle Multaq. En lisant ce livre il découvrira que son traitement des troubles du rythme cardiaque est «encore prescrit à quelques milliers de personnes en France, cinq ans après sa commercialisation», mais surtout que «des mises en gardes nombreuses ont été émises» en raison des «risques de toxicité hépatique sévère qui ont été observés». De quoi discuter avec son médecin.
À l'inverse, un fumeur atteint de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui tente d'arrêter la cigarette grâce à la varénicline se verra conforter dans sa démarche: «La varénicline (Champix) multiplie par 3 les chances d'arrêter et marche d'autant mieux en regard du placebo que le fumeur est atteint d'une autre pathologie, écrivent les auteurs. Ainsi, elle est 6 fois plus efficace que le placebo pour les personnes qui ont une bronchite chronique (BPCO) ou une schizophrénie, 4 fois plus efficace pour les malades cardiaques et 3 fois plus pour les fumeurs sains.»
Au total, les traitements d'une trentaine de maladies, parmi les plus fréquentes, sont détaillés avec, parfois, un décryptage des informations publiées dans les médias. Trente-deux spécialistes, chacun dans leur domaine, interviennent, non pas pour donner leur vérité sur les médicaments mais pour décrire la connaissance scientifique telle qu'elle se présente aujourd'hui. «La vérité scientifique d'un jour n'est pas celle de toujours», explique le Pr Claire Le Jeunne, chef du service de médecine interne du groupe hospitalier Cochin-Paris-Centre et professeur de thérapeutique.
Sur les statines, médicaments destinés à faire baisser le taux de cholestérol, le Pr Éric Bruckert patron du service d'endocrinologie, métabolisme et prévention cardio-vasculaire à la Pitié-Salpêtrière, est lapidaire: «Les satines sont nécessaires quand le risque de faire un accident cardio-vasculaire est élevé. On sait aujourd'hui que, dans cette population à risque, le bénéfice des statines sera majeur, et largement supérieur au risque d'effets secondaires».
Ce qui n'empêche pas les auteurs de dénoncer la large utilisation de l'une des statines, le Crestor, en France alors qu'il en existe d'autres ayant fait leurs preuves, en particulier la simvastatine et la pravastatine. «Si, en Allemagne, la rosuvastatine (Crestor) représente moins de 3 % des prescriptions de statine et en France 30 %, c'est dû au fait que les laboratoires font leur travail, mais que les pouvoirs publics français ne font pas le leur, qui est de maîtriser les dépenses», affirme l'ancien directeur de la Cnam, Gilles Johanet.
«La qualité du travail à trente-deux n'est forcément pas la même qu'à un seul», souligne Claire Hédon faisant allusion aux livres polémiques du Pr Philippe Even, pneumologue, qui ont défrayé la chronique (La Vérité sur le cholestérol en 2013 et Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux en 2012, avec le Pr Bernard Debré).
Lors de la présentation du livre, ce mardi, le Pr André Grimaldi, diabétologue mondialement connu, s'est fait encore plus cinglant lorsqu'on lui a demandé pourquoi il faudrait le croire lui plutôt que le Pr Even: «Parce que, moi, je n'écris pas de livre sur la pneumologie», s'est-il exclamé, en faisant allusion à la spécialité de ce dernier.
De fait, il s'est contenté de rédiger le chapitre sur les antidiabétiques mais a aussi coordonné l'ensemble de l'ouvrage avec trois autres grands noms de la thérapeutique: les professeurs François Chast, Claire Le Jeunne et Jean-François Bergmann. «Il y a eu un vrai débat sur chacun des sujets», se souvient le Pr Bergmann.
Enfin, l'un des grands plaisirs de ce livre solidement argumenté est que ses auteurs se refusent à transiger avec la réalité, même lorsqu'elle risque de fâcher certains.
Ainsi des vaccinations, si souvent attaquées: «Fondée sur des arguments irrationnels, cette approche antivaccinale doit aujourd'hui être battue en brèche en démontrant l'innocuité des vaccins ou l'existence de risques infiniment inférieurs aux bénéfices escomptés», affirme le Pr Chast. Ou encore des nouveaux traitements extrêmement coûteux de l'hépatite virale C, réservés aux patients ayant une fibrose du foie avancée. Rien de choquant pour le Pr Bergmann, qui explique que «tous les autres peuvent attendre des traitements moins coûteux et des stratégies thérapeutiques plus claires».
Lucides, les auteurs se félicitent des progrès amenés par la «loi Bertrand» relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, mais s'inquiètent aussi de l'intensification des liens entre les firmes pharmaceutiques et la Commission européenne.
Le Figaro santé