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- «Bipolaire sans le savoir, j'ai perdu 40 ans de ma vie»
«Bipolaire sans le savoir, j'ai perdu 40 ans de ma vie»
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
c'est vrai que la bipolarité n'est pas détectée suffisamment tot surtout pour les plus agés comme mois mais il faut reconnaitre que les médecins répugnaient d'envoyer leurs patients à l'hopital psychiatriques ou parait-il on n'envoyait que les fous d'après l'opinion publique.les médecins que j'ai vu ne soignaient que mes phases dépressives ce qui a du aggraver mon cas.ce n'est qu'à l'age de 40 ans une dépression plus violente que les autres que 'ai été inerné en psy et que j'ai été suivis par des psy qui ont fait suivre mon dossier vers le psy le plus proche de on domicile. il faut savoir qu'il a des centres de soins ouverts existent dans les sous préfectures rattachés a l'hopital de la préfecture,il y a aussi des psy en libéral.le pus important de tout cela étant de faire la bonne démarche au au bon moment.pour ce qui me concerne la psy a confié mon traitement à mon généraliste qui le fait très bien.je vis très bien ma retraite et ça sera comme cela tant que suivrai scrupuleuse mon traitement. je réponrai en toutes franchise à toutes les questions qui seraient posées sur mon profil.bon vent à tous comme on dit en vendée
aquarella
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aquarella
Dernière activité le 24/11/2024 à 12:23
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oui, le diagnostic peut être très long, j'ai fait ma première dépression en 1984 et on m'a diagnostiqué bipolaire en l'an 2000. Avant on me parlait de dépression chronique car je ne fait pas de vrai crise de maniaco, ma mère était très bipolaire. Et effectivement la maladie ne nous aide pas à garder un emploi stable, avec mon bac b j'ai fait 14 boulots, et oui on vire les gens quand ils sont en arrêt maladie. j'ai réussi le concours de la Poste, mais ils m'ont virée, j'ai été malade trois ans en 15 ans... Et maintenant je travaille dans un ESAT... Oui, la maladie a des conséquences sociales et toutes les études le reconnaissent, c'est une maladie, ce n'est pas de la comédie, mais beaucoup le pensent, les collègues sont jaloux et font des réflexions etc.... Mais par contre cette maladie m'a permis d'évoluer, j'ai lu beaucoup de livre sur le bien-être, j'ai appris le reiki, j'ai fait une expérience d'amour universel qui m'a permit de comprendre l'essentiel pour trouver le bonheur. Eh oui, je suis une dépressive chronique heureuse. J'apprend la loi d'attraction, je me connais et je connais le passé de ma famille. Si je n'avais pas été malade, je n'aurais pas fait toutes ces recherches pour aller mieux, et tout ça m'a permit de faire évoluer mon âme, pas mon corps car tout ces médicaments m'ont fait beaucoup grossir, maintenant je suis obèse et à 50 ans je suis diabétique, je fais de l'apnée du sommeil, de l'hyper-tension. J'ai trouvé l'amour vrai car je suis comme je suis et on m'aime comme ça. Je ne joue pas la comédie, je me connais et je suis vrai...
ayla55
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ayla55
Dernière activité le 06/10/2024 à 18:15
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bonjour à tous. le diagnostique de cette maladie est trop long!!!!. mon compagnon à les mêmes maladies que aquarelle . il est diabétique , il a de hypertension et donc bipolaire. et effectivement nous avons tous deux beaucoup lu de livres sur le bien être et la psychologie. cette maladie nous a appris beaucoup de choses. nous sommes riche de pleins de connaissance . mais les années de galères que nous avons vécus . quand j'y pense c'est horrible par moment je trouve que les médecins sont incompétent . (d'ailleurs pas que sur cette maladie) . c'est des années de gâchées, des années professionnelles de brisées . des années de doute ou l'on se posent des tas de questions . et la souffrance ...
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la vie est belle
Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous je viens,à l'instant de lire tout ce forum :il a des choses édifiante, je salue au passage aquarella et ayala qui correspondent avec moi. Jai lu des choses très intéressantes question anayses, Il ne faudrait quand meme pas prendre les bipolaires pour des délinquants en puissance. je rejoins ayala quand on trouve inadmissible d'etre détecté au bout de 40 ans,à 71 ans je suis bienheureux d'etre stabilisé avec du téralithe 250 avec 2 comprimés le matin,1 le midi et 2 le soir. Je salue aussi spéciale avec qui je fus aussi en contact La seule recommandation que je ferai:ne jamais interrompre le traitement la dernière fois que je l'ai fait je me suis. réveillé en réanimation ou je me suis juré de ne pas recommencé . Je souhaite à tous et à toutes une bonne journée Amicalement jean-pierre.
aquarella
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Dernière activité le 24/11/2024 à 12:23
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c'est le secret de la stabilisation, ne jamais arrêter le traitement, même si il nous fait grossir. Tant pis, on vit déjà mieux cette maladie grâce aux médicaments, j'ai vu souvent ma mère rechuter car elle arrêtait le traitement pour maigrir, elle n'a jamais eu le temps de maigrir car elle faisait des crises maniaques trop grave, et elle se retrouvait en salle d'isolement. Il faut espérer que la science fasse des progrès et que la génération de nos enfants connaissent des médicaments qui ne font pas grossir. Bon courage à tous
Utilisateur désinscrit
bonjour à tous il se fait que j'ai une soeur qui était institutrice puis qui est allée en fac pour devenir psychologue scolaire donc des troubles du comportement devraient pouvoir détectés rapidement à la condition que les parents suivent les conseils que la psychologue prodigue sans autorité .
Utilisateur désinscrit
Le médicament fais grossir peut etre mais je suis conscient qui faut faire attention à sa cuisine et manger sain poisson non gras au Sables d'olonne c'est facile,il faut aussi bouger marcher quand on n'a pas besoin de la voiture le théralithe meme à trop forte dose comme dirait le docteur spéciale ne m'a pas fait plus grossir que la bière que je buvais quand 'jen vendais. le téralithe ne m'a jamais empéché de pratiquer le basket en compétition jusqu'à l'age de 42 ans.boire de l'eau n'est pas désagréable ça m'a permis de sauver les points du permis car étant technico commercial sur tout le quart nord ouest de la France(26 départements) Quant à ma vie familiale elle s'est brisée au bout de trente ans de mariage car selon elle je jouais la comédie et le psy qui me suivait en était complice. aujourd'ui je coule une retraite paisible avec une de mon age qui veille à ce que je prenne mon traitement
BIPOLAIRE TU AS LE DROIT DE VIVRE COMME LES AUTRES SI TU SUIS BIEN TON TRAITEMENT . jean-pierre
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J'ai pris 20 kg à chaque changement de médicament, trois fois le calcul est facile 60 kg, heureusement que tout le monde ne grossit pas autant que moi. Du coup, je cumule l'apnée du sommeil, l'épine calcanéenne, les règles hémorragiques traitées aux hormones, hypertension diabète, en un an tout s'accumule, mais je continue le traitement car sans je souffre trop. Avec j'ai une vie à peu près normale sauf que je ne peux plus danser, le joie de ma vie
aquarella
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Maintenant je me suis renseigné sur la maladie de lyme, j'ai 13 symptômes sur 18, si je trouvais un docteur qui veuille me faire le test et me soigner je pourrais peut-être guérir de la dépression chronique. L'espoir fait vivre !
Utilisateur désinscrit
psychose maniaquo dépressive ou bipolarité quelle importance? je suis bipolaire sans connaitre de quelle type et je m'en moque, tout ce que sais c'est que le téralithe 250 à raison de 5comprimés par jour m'a permis de remplir sans arrèts de travail d'accomplir sans problème mon travail d'attacé tecnico commercial sur26 départements plus partcipation sur les foires et salons sans problèmes avec la sauvegarde des points de permis puisque sans alcool
Bipolaires nous ne sommes pas médecin Qand le lis le mot de maketing au sujet des médicament il existe de la part des laboratoires au niveau des médecins et des étudiants en médecine et à vous qui parler que marketing signifie mise en marché.l
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Julien
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Julien
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TÉMOIGNAGE - Atteinte d'un trouble bipolaire non diagnostiqué pendant quarante ans, Marie Brieuc est passée tout près de la clochardisation.
«Brillante à l'école et plutôt joyeuse, tout s'effondre alors que j'ai 9 ans et que je fais un premier épisode de ce qui ressemble fort à une anorexie. Je venais de découvrir un lourd secret familial, mais mes proches, qui ne sont pas au courant, n'ont pas d'explication.
Puis un nouvel épisode survient alors que j'ai 17-18 ans, qui vient perturber la fin de mes études. Je me sens déprimée sans comprendre pourquoi, mais comme ma mère et mon frère y sont aussi sujets, le psychiatre évoque une dépression et me met sous traitement: je prends donc des antidépresseurs jusqu'à l'âge de 48 ans (avec des périodes d'interruption), sans que cela résolve vraiment mes problèmes. En effet, mariée très jeune (21 ans) et maman d'un petit garçon dans la foulée (22 ans), devenue comptable après avoir repris des études en parallèle, je donne l'illusion de mener une vie normale, mais dans les faits, je suis instable. Mon humeur peut changer jusqu'à huit fois par jour, passant de l'exaltation à la tristesse sans aucune raison. Cela explique sans doute pourquoi j'ai autant de mal à garder un travail (mais aucune difficulté à en trouver un nouveau).
En marge de la société
Vers la trentaine, coup de théâtre. Je me sens à côté de ma vie, cela m'est devenu insupportable et je décide donc de tout plaquer: mon mari, ma maison, mon travail. Je prends mon petit garçon avec moi et disparais quelque temps de la circulation, ce que mes proches ne comprendront évidemment jamais. Incomprise, mal dans ma tête, je me sens vraiment en marge de la société. À ce moment-là, si je fais l'effort de retrouver un travail et donc une place dans la société, c'est uniquement pour pouvoir rester avec mon petit garçon. Les années passent, faites d'errances affectives, de changements professionnels, de tentatives de suicide et de séances de psychanalyse qui ne me guérissent pas.
Ayant décidé de changer une fois de plus de voie professionnelle pour devenir art-thérapeute, je me retrouve par hasard à une conférence sur les troubles bipolaires et là, pour la première fois, je me reconnais complètement dans la description faite par le psychiatre de cette affection. Je décide donc de le consulter et après quarante ans d'errance, un diagnostic est enfin posé. Mes antidépresseurs, inefficaces, sont remplacés par des médicaments spécifiques des troubles de l'humeur et après quelques ajustements, je me sens enfin en phase avec moi-même!
Je rejoins une association de personnes atteintes de troubles bipolaires, Argos 2001, qui a des antennes sur toute la France et rencontre d'autres personnes bipolaires comme moi. La solitude est le dénominateur commun à tous nos parcours. Mais pour certains, la descente aux enfers a été jusqu'à la clochardisation, la vie de squat en squat et la survie grâce à l'allocation aux adultes handicapés. Dans la mesure où un traitement existe et qu'il est efficace, je me dis que c'est un énorme gâchis, qu'on ne peut pas laisser jusqu'à 4 % des Français atteints de ce trouble ainsi s'exclure de la société.»
Source : Le Figaro