- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Recherche et liens utiles - Sclérose en plaques
- SEP : un reste-à-charge estimé à 5.000 euros par an
SEP : un reste-à-charge estimé à 5.000 euros par an
- 99 vues
- 7 soutiens
- 1 commentaire
Tous les commentaires
Chris31
Membre AmbassadeurBon conseiller
Chris31
Membre Ambassadeur
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:23
Inscrit en 2014
12 565 commentaires postés | 2408 dans le groupe Recherche et liens utiles - Sclérose en plaques
16 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
@Louise-T Bonjour, synthèse riche , belle implication de Carenity👍 Bravo 👏👏👏😊pour ce travail !
Voir la signature
Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
25/11/2024 | Actualités
Pourquoi ronflons-nous ? Les causes, les solutions et les conseils pour réduire le ronflement ?
23/11/2024 | Actualités
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Louise
Animatrice de communautéBon conseiller
Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
Inscrit en 2017
1 216 commentaires postés | 58 dans le groupe Recherche et liens utiles - Sclérose en plaques
1 de ses réponses a été utile pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Engagé
Explorateur
Evaluateur
Ami
Les coûts directs et indirects qui restent à la charge des patients atteints de SEP et de leurs aidants sont estimés à plus de 5.000 euros par an, selon notre étude réalisée pour la Ligue française contre la sclérose en plaques.
La SEP figure parmi les affections de longue durée (ALD) exonérantes, ce qui permet aux patients inscrits d'avoir droit à une prise en charge à 100% des soins et traitements. Cependant, malgré ce dispositif, la maladie demeure source d'un reste-à-charge élevé pour les patients et leurs aidants.
Réalisée pour la Ligue française contre la SEP, l'enquête Carenity était composée d'un questionnaire en ligne élaboré par un comité scientifique composé d'un clinicien, d'un représentant d'association de patients et d'un économiste de la santé. Il a ensuite été soumis à la communauté SEP de Carenity, qui rassemble 7.516 personnes dont 80% de patients.
Parmi eux, 436 personnes (376 patients et 60 proches de 48.9 ans en moyenne) ont répondu à ce questionnaire en septembre et octobre 2017. Résultat : la maladie génère "des coûts additionnels considérables pour les patients et les aidants". Le reste-à-charge a été estimé à 1.560 euros par en moyenne. La majorité des aidants indiquent, eux, contribuer aux coût liés à la SEP de leurs proches pour un montant estimé à 3.600 euros par an en moyenne.
Ce reste-à-charge a des conséquences sur le pouvoir d'achat des patients et leur famille. Ils sont respectivement 75% et 60% à rapporter une diminution, à la fois en raison d'une baisse de revenus (temps partiel pour 15% et sans emploi pour 43% des patients) et de difficultés à accéder à certaines aides. En particulier, 60% des patients et 50% des aidants estiment devoir choisir entre les dépenses liées à la SEP et celles relatives à leur vie familiale et sociale (loisirs, sorties, vacances...).
Aide à domicile et aménagement du domicile
Le reste à charge s'alourdit avec la sévérité de la maladie. Il est deux fois plus important chez les patietns ayant une forme sévère de SEP avec un score de handicap EDSS supérieur à 7 points, de 3000 euros par an.
Globalement, plus de 70% des patients et des aidants jugent les aides financières et matérielles insuffisantes. Les trois principaux postes de dépenses sont :
Viennent ensuite les établissements spécialisés (17%), les consultations médicales (14%) et les traitements (16%).
Une patiente de 29 ans, avec une SEP rémittente récurrente, indique qu'elle a dû faire évoluer son activité libérale sur du temps partiel et rechercher un nouvel emploi et qu'elle n'a pas acheté de vêtements neufs depuis deux ans à cause de ses dépenses médicales. Une autre patiente de 66 ans, atteinte d'une forme secondairement progressive, pointe le coût très élevé des protections urinaires.
Christine Dorejo, patiente-experte et correspondante de la LFSEP avoue : "J'ai un quotidien qui est perturbé par les difficultés motrices. Je n'aurais pas eu mon mari, mon aidant, je ne serais pas aujourd'hui comme je me présente. Mon mari a dû arrêter de travailler, moi-même j'ai été obligée de m'arrêter de travailler et donc on a eu une autre vie, on a appris à vivre autrement." En plus de la perte de revenu subie par le foyer, Christine a aussi vu son niveau de vie baisser car elle a dû faire face à des dépenses supplémentaires liées à la maladie comme des consultations chez un podologue ou des séances supplémentaires chez un ostéopathe.
Elaborer dix propositions pour réduire le reste à charge
La SEP est devenue une priorité de santé publique aux côtés de la maladie d'Alzheimer en particulier depuis la mise en place du plan maladies neurodégénératives 2014-2019. La Ligue française estime que certaines actions "ont permis d'avancer positivement" en faveur des patients atteints de SEP et de leurs proches, notamment en ce qui concerne l'amélioration du diagnostic, la dynamisation de la recherche ou le soutien aux aidants.
Cependant d'autres mesures prévues par le plan "ne vont pas assez loin ou ont pris du retard, en particulier celles permettant de limiter le reste à charge des patients", souligne l'associations, citant l'accès au logement et aux aides techniques, ainsi que les actions permettant d'atténuer les conséquences économiques et professionnelles de la maladie.
La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du cerveau et de la moelle épinière qui touche 100.000 personnes en France. Elle atteint près de 3 femmes pour un homme et débute en moyenne vers l’âge de 30 ans, au moment où se mettent en place les projets familiaux et professionnels. C’est une maladie chronique, évolutive, pouvant entraîner de nombreux symptômes (visuels, moteurs, sensitifs, urinaires, cognitifs,…). Elle est imprévisible dans sa progression, encore mal comprise de la communauté scientifique, et relativement peu connue du grand public. Malgré les récentes avancées thérapeutiques, il n’existe pas, actuellement, de traitement permettant de guérir de la sclérose en plaques, qui demeure la première cause de handicap non traumatique chez le jeune sujet en France.
Avec APMnews
En savoir plus
Voir la synthèse