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Sclérose en plaques : pourquoi certaines thérapies ne fonctionnent pas
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Bonjour dan26576
J 'ai Solumédrol aussi par perfusion pendant 5 jours 2fois par an ;Je suis surprise que vous le fassiez en milieu hospitalier mon infirmier me fait la cure à la maison! je préfère,
Ce traitement me fait du bien niveau fatigue et douleurs;
Je vais bientôt à Marseille voir le Professeur Pelletier, il faut prévoir billet d'avion , bon de transport etc,,,,
Une de mes deux filles m'accompagne, il faut tout faire en fonction de leurs activités!
Il y à quelques années je pouvais me déplacer seule ce n"est plus le cas;
Je suis un peu bavarde ,,,, excusez-moi je regarde en même temps le match de foot!
bonsoir à tous bonne santé
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Utilisateur désinscrit
Il n'existe pas de médicaments pour guérir de la sclérose en plaques, mais des traitements agissent sur le système immunitaire pour prévenir les poussées inflammatoires. Des chercheurs ont découvert pourquoi ces derniers pouvaient manquer d'efficacité dans certains cas.
La sclérose en plaques fait partie de la famille des maladies auto-immunes, lorsque le système immunitaire censé protéger l'organisme d’agressions extérieures se retourne contre ses propres cellules et les attaque. Dans le cas de la sclérose en plaques, ce sont les gaines de myéline, cette membrane biologique qui entoure les axones (fibres nerveuses) pour les protéger dans le système nerveux central, qui sont attaquées.
Ce phénomène entraîne des lésions dans le système nerveux, ce qui perturbe ou empêche la circulation de l’information et provoque des troubles moteurs, de la sensibilité, et des troubles de l'équilibre. Les traitements disponibles à ce jour ne permettent pas de guérir, mais de prévenir les poussées inflammatoires en modulant l’activité du système immunitaire et notamment des lymphocytes T.
Des chercheurs de l'Université technique de Munich (TUM) ont récemment découvert pourquoi ces cellules qui jouent un grand rôle dans la réponse immunitaire de l'organisme face aux agents pathogènes peuvent elles-mêmes devenir pathogènes et être associées à la survenue de la sclérose en plaques. Dans leur étude, ils ont plus précisément mis à jour le facteur décisif qui explique pourquoi ces dernières se retournent contre l'organisme.
Ces cellules T deviendraient nocives lorsqu'elles entrent en contact avec une substance, l'interleukine 6 (IL-6) sécrétée par d'autres cellules du système immunitaire, les cellules dendritiques. Ce sont ces dernières qui dirigent les lymphocytes T vers les agents pathogènes à détruire. Chez les malades atteints de sclérose en plaques, ces cellules dendritiques signalent aux lymphocytes T que la myéline est la substance cible qu'il faut détruire en envoyant cette fameuse substance IL-6.
Une piste pour d'autres maladies auto-immunes?
Celle-ci est sécrétée presque en même temps que d'autres signaux, ce qui explique pourquoi les cellules T deviennent très agressives. Un phénomène surnommé signalisation "en grappe". Si les chercheurs menant des travaux pour élaborer des traitements pour les diverses maladies auto-immunes savent qu'il existe un lien entre l'IL-6 et les cellules T pathogènes, ils ne connaissaient pas cette voie de signalisation. Or, cette découverte signifie que les traitements actuels qui visent à bloquer le lien entre l'IL-6 et les lymphocytes T ne pouvaient pas s'avérer à 100% efficaces.
"Nos résultats peuvent expliquer pourquoi certaines thérapies réussissent et d'autres non, expliquent les chercheurs. Les différents médicaments bloquent souvent une seule méthode de signalisation. Si la transmission par l'IL-6 est empêchée, la signalisation en grappe peut encore être possible".
Leurs travaux peuvent non seulement permettre d'améliorer l'efficacité des traitements contre la sclérose en plaques, mais aussi de ceux contre la polyarthrite rhumatoïde, une maladie des articulations qui se manifeste par une inflammation persistante également causée par un dérèglement du système immunitaire.
Comme pour les personnes atteintes de sclérose en plaques, les malades peuvent uniquement bénéficier de médicaments afin de soulager les douleurs inflammatoires, et d'un traitement de fond pour réduire la réponse immunitaire locale responsable de l’inflammation dans le but de contrôler l’évolution de la maladie à long terme.
Source : http://www.santemagazine.fr/