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Patients Douleurs chroniques
Retard de diagnostic pour les lombalgies inflammatoires
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Utilisateur désinscrit
" le traitement est pourtant d une grande simplicite "
Pour qui ? Le medecin qui le prescrit ou le patient qui en subit ts les effets indesirables et secondaires ?
Et enfin..pas toujours simple de trouver le bon traitement , il n y a qu a lire le forum spa .Je ne connais pas un seul spondylarTRISTE qui ne souffre pas .
Quant au retard de diagnostic de diagnostic, 7 ans en moyenne ! Pourquoi ?? Que certains medecins remettent en cause la qualite de leur ecoute serait peut etre une bonne chose ...
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonjour Fanny,
Il y a maintenant des anti inflammatoires à libération prolongée (Nureflex) dont la libération ne se fait pas dans l'estomac. Malheureusement peu de médecins le savent (ils ne peuvent pas tout savoir).
J'avais trouvé l'indication sur le net, sur Eureka, le site du Vidal des familles. Mon médecin a été très surpris, ils avaient oublié de le mettre sur le Vidal des médecins, oubli réparé.
C'est très pratique, 2 prises par jour, efficacité 12h.
A bientôt
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Bonjour Scoobidoo
Merci pour l info mais je crains que le Nureflex ( deja essaye il y a bien des annees ) ne soit suffisant pour une spa evoluee .
Bonne journee
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Je ne suis pas médecin, donc je ne te donnerai pas mon avis pour toi. Moi, j'ai de très gros problèmes de colonnes, surtout les cervicales et les lombaires, ça me réveillait la nuit très souvent. Depuis que je prends 2 Nureflex 300lp le soir, je peux dormir. Je trouve que c'est plus efficace que les non lp
Tu peux toujours demander à ton médecin pour essayer différents dosage. Quand on a mal, on n'a rien à perdre.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Ce n est pas le sujet Scoobidoo , et puis spa et fibro ne sont pas comparables ds le type de douleurs .Mes propos n avaient rien de personnel .Qd je lis ds l article de Julien que les traitements sont simples pour la spa , je ne suis simplement pas d accord .Meme traite et suivi , un spondylartriste ne parvient qu exceptionnellement a une douleur zero ( et je ne sais mm pas si cela peut etre possible ) .
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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La fibromyalgie n'est pas la seule pathologie dont je souffre hélas. J'en suis à reconnaître si les douleurs viennent de l'une ou l'autre d'entre elles.
La douleur est quelque chose de subjectif mais réel que seul celui qui la subit peut évaluer. Difficile de faire admettre ça à certains médecins.
De ma vie, je n'ai jamais connu de niveau zéro à la douleur, ça doit être bien !
Bien souvent, certains médecins affirment des choses sans véritable étude clinique, là est le problème. Je viens même de faire une cure où on m'a affirmé obtenir 20% de guérison de la fibro, crois moi, si c'était vrai, ça se saurait !
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Recherche et liens utiles - Douleurs chroniques
Lombalgies aiguës : le paracétamol ne fait pas mieux que le placebo contre la douleur
Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
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🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Manque de rhumatologues, diagnostic parfois difficile, réticence à la consultation,autant d'éléments qui font que ce type de mal de dos n'est pas assez vite pris en charge.
«À quelle heure votre dos vous fait-il le plus mal?» Voici l'une des questions les plus importantes que le médecin devrait systématiquement poser à un patient qui vient le voir pour des douleurs dans le dos. Elle permet de faire la distinction entre la lombalgie commune et la spondylo-arthrite. Plus de 7 personnes sur 10 auront mal au dos au cours de leur vie, le plus souvent par petites périodes mais parfois de manière chronique et, dans certains cas, avec une diminution importante de la mobilité. Dans la majorité des cas, la cause est mécanique et, surtout lorsqu'il est possible d'intervenir rapidement, une bonne prise en charge peut permettre de retrouver un fonctionnement normal. Dans environ 5 à 10 % des cas, notamment chez les patients jeunes, la cause est principalement inflammatoire: il s'agit alors d'une spondylo-arthrite.
Cette maladie évoluant par poussées affecte certaines articulations du corps qui se dégradent peu à peu, peuvent se déformer ou se bloquer. Elle s'accompagne parfois d'autres manifestations sur la peau, les yeux ou le système digestif. Il existe désormais des traitements efficaces qui permettent de ralentir ou prévenir l'évolution de la maladie lorsqu'elle est prise en charge précocement. À l'heure actuelle, le retard de diagnostic pour ce type d'affection est de sept ans en moyenne, avec un coût majeur pour la qualité de vie des patients mais également pour la société puisqu'une prise en charge tardive signifie bien souvent une incapacité à maintenir une activité professionnelle.
«Le diagnostic repose essentiellement sur une liste de questions qui permettent d'identifier le caractère inflammatoire de la douleur», précise le Pr Francis Berenbaum, chef du service de rhumatologie de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris. Si les généralistes n'ont pas forcément le temps ou la capacité de faire un diagnostic précis grâce à un interrogatoire complet, ils peuvent néanmoins systématiquement interroger les patients sur le calendrier de leur douleur. Les lombalgies inflammatoires ne sont pas plus fortes à l'effort, elles s'améliorent au cours de la journée mais se réveillent - et réveillent souvent le patient - au milieu de la nuit. Au réveil, ces patients ne se sentent pas mieux qu'au coucher et doivent faire un «dérouillage» qui dure au moins trente minutes.
Ces caractéristiques sont très différentes des lombalgies purement mécaniques et sont d'autant plus évidentes que le patient est jeune puisqu'elles apparaissent en général entre 15 et 30 ans. «Une jeune femme de 20 ans, qui voulait être esthéticienne, souffrait de douleurs chroniques au dos, raconte le Pr Berenbaum. Le diagnostic avait été posé: lombalgie commune résistant aux traitements. La solution proposée: renoncer à son métier et remplir un dossier de demande d'invalidité. En réalité, elle souffrait d'une spondylo-arthrite évidente que nous avons pu prendre en charge.»
«Le diagnostic n'est pourtant pas toujours simple, souligne le Pr Pascal Claudepierre, rhumatologue au CHU Henri-Mondor, à Créteil. Les formes inflammatoires ne sont qu'une infime partie des cas de mal de dos et les généralistes en voient bien moins souvent.» Par ailleurs, les patients eux-mêmes ont l'habitude de trouver une explication pour leur douleur: «Je viens de déménager, j'ai fait beaucoup de sport, j'ai porté des charges plus lourdes au travail.» Les horaires de la douleur ne sont alors pas forcément évoqués, alors qu'ils restent le meilleur outil de dépistage. Parfois même, si le médecin évoque ce diagnostic, les premiers examens réalisés reviennent parfaitement normaux, en particulier la recherche du gène HLA B27, que la Sécurité sociale ne rembourse d'ailleurs pas, qui est présent chez 15 % des personnes n'ayant pas la maladie. L'hypothèse inflammatoire peut alors être éliminée pendant de nombreuses années où aucun traitement ne sera satisfaisant, un retard encore accru par la difficulté d'accès aux rhumatologues qui ne sont pas assez nombreux en France.
Le traitement est pourtant d'une grande simplicité: pour plus de 80 % des patients, la solution repose sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Les anti-TNF alpha, apparus depuis quelques années, permettent désormais de traiter la très grande majorité des patients chez qui les AINS ne suffisent pas. Dans tous les cas, plus la maladie est prise en charge rapidement, moins les articulations sont dégradées et plus le traitement permet de retrouver un fonctionnement normal, sans réveil intempestif au milieu de la nuit. Alors donc, à quelle heure votre dos vous fait-il souffrir ?
Source : Le Figaro.fr