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BPCO - Affronter l'isolement et la dépression
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
@mariette bonjour je vous trouve très courageuse.je suis stade 3 BPCO sous oxygène 24 sur 24 avec cet oxygène j'arrive à me maintenir et aussi grâce à l'effort physique. J'ai 62 ans.que pense votre fille de votre décision ? Amicalement Maria
goldos8
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@Goldo Mariette je vis avec mon époux sous oxygène comme vous 24h sur 24 depuis 2003 et malade depuis 1997. pour le moment il est debout et peut encore faire des choses. comme vous souvent je me dis "mais que se passera t-il s'i devient grabataire et je pense "pourvu qu'il s'endorme un soir et qu'il ne se réveille pas un matin,mourir dans son lit sans qu'il s'en aperçoive est ce qui pourrait lui arriver de mieux. sinon je pense que je penserai aussi à l'euthanasie.
mariette
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merci pour vos messages
ma fille respecte ma décision mais a très dur quand vient le SAMU de dire on intube pas ses sa volonté a se moment sa passe ou sa casse car j ai signé pas d acharnement juste piqures de morphine ses encore se qui me soulage le plus quand je fait un spasme
je n ai encore jamais entendu dire mourir en dorment d un bpco quand a l euthanasie il faut si prendre a temps il y a des démarches a faire et ses bon pour 5ans après faut refaire une demande
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mariette verbeeck
goldos8
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goldo
quand je parle de mourir en dormant c'est partir d'un arrêt cardiaque. Comme cette maladie entraine aussi des risques cardiaques,au coix je ne lui souhaite que cela.bon courage a vous et a votre fille.
Utilisateur désinscrit
Bonjour,ne dit pas cela j’en n’a fais une ! Tu en paix les conséquences !
tres algiques au niveau rétrostenale . Essoufflement etc... besoin parfois d’oxygène,fatiguée et j’en passe , mais impossible il faut s’accrocher faire du sport,à son rythme, la marche c’ Bien. Reste avec nous
laure83
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Chère Mariette,
J'ai moi-même une BPCO "très sévère" comme dit ma pneumologue et je t'envie de pouvoir décider du moment ou tu passeras de l'autre côté. Chez nous, en France, nous n'avons pas droit à ce choix !!!! l'euthanasie n'est pas possible. Je vis seule et comme toi, je crains de me retrouver grabataire ou complètement dépendante. Je veux mourir dignement et en douceur.
Laure
artibo
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bonjour,
j'ai appris vendredi que je ne pouvais pas prétendre à la pose de spirales pulmonaires un courrier va etre adressé à mon pneumologue, c'est une secrétaire qui m'a appelé pour annuler le rdv que j'avais pour demain a reims alors que je vis en bretagne, c'est très gentil de sa part, elle m'a fait économiser mille euros au moins mais hélas mon moral est bien bas.
il parait que 10 CHU pratiquent la pose de spirales quelqu'un connait il les noms?
bonne journée
mariette
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Dernière activité le 12/03/2020 à 21:53
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bjr artibo en Belgique il y a surement deux hôpital le chu au sartilment et la chu de la citadel
voila si sa peu t aider bien a toi
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mariette verbeeck
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Dernière activité le 12/03/2020 à 21:53
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bjr LAURE
je trouve malheureux quand France se ne soit pas accepter il y a peut être un moyenfaire donc de tes organes alors il ne font pas d'acharnements
mariette
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mariette verbeeck
Utilisateur désinscrit
@artibo
j'attends mon rv le 2 mars et je te tiens au courant .mon pneumo pense que je n'ai pas beaucoup de chance (mais bon il me donnait 6 mois et je suis toujours là 3 ans après!) mais le chirurgien veut me voir alors j'y vais . comme je te l'ai dis je vais à nantes .maintenant savoir si l'opération se fait à nantes ou pas je le saurais en mars!
j'ai aussi entendu parler d'une nouvelle méthode au laser mais pour l'instant à l'essai .
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Louise
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Louise
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Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Ami
Pour la Journée mondiale de la broncho-pneumopathie chronique obstructive, nous avons recueilli l’avis de nos membres touchés par le BPCO. Zoom sur cette pathologie invisible qui tue chaque année plus de 3 millions de personnes dans le monde.
C’est une maladie peu connue. D’ailleurs 83% de nos membres Carenity ignoraient tout de la BPCO avant leur diagnostic. C’est une maladie qu’on dit liée au tabagisme, et si 77% de nos sondés fumaient effectivement par le passé, les autres n’ont jamais touché une cigarette. C’est une maladie invisible qu’on a tendance à confondre avec l’asthme ou le stress alors qu’elle concerne 210 millions de personnes dans le monde et plus de 3.5 millions en France.
« Elle a pris ma liberté »
C’est surtout une maladie grave et invalidante. Une maladie qui isole. « Il n’y a plus de sens à ma vie », écrit un membre. « Je suis complètement isolé, je ne peux plus participer à la moindre activité. » Certains évoquent aussi pudiquement la disparition de la sexualité. Ou, plus simplement, l’arrêt total des activités sportives pour 36% d’entre eux.
« Ce n’est pas simple d’avoir une vie quand on est limité à trois heures d’autonomie », s’agace un membre. « L'oxygénothérapie est contraignante mais elle apport un confort très important au patient, tempère un autre. Comme une sécurité de survie et on peut vivre plus longtemps grâce à elle. » Mais selon les besoins en oxygène, le degré de complication augmente. Si certains membres n’ont besoin que d’un broncho-dilatateur dans la poche, d’autres doivent être branchés à leur « bonbonne » plus de quinze heures par jour.
Dès lors, il est difficile d’organiser une vie pratique. Et quand tout va bien, il faut encore affronter l’incompréhension des gens… « Lors d’une réunion de famille ou autre, j’ai vite besoin d’utiliser le nébuliseur (appareil permettant de transformer certains liquides en un nuage de particules extrêmement à froid, Nldr). Cela m’oblige à m’éloigner du groupe, qui ne comprend pas toujours ce qui m’arrive puisque j’allais bien en apparence quelques instants plus tôt. »
« Tout effort paraît insurmontable »
Avec le manque de mobilité, apparaît aussi l’angoisse de l’effort. « J’ai peur de la moindre cote... », « Cet essoufflement permanent me stresse. » Car tous redoutent la même chose : « J’ai peur d’avoir une crise d’insuffisance respiratoire. » Et 51% de nos sondés pointent du doigt les traitements « qui ne permettent pas de guérir » et la « recherche qui avance trop lentement » pour 31%. D’autres encore évoquent les conséquences néfastes de la BPCO sur « le sommeil, l’état cardiaque ou l’estomac à cause de la toux… » ou encore « l’eczéma et la dépression ».
Cette souffrance mentale touche d’ailleurs tous les états. « Je suis au stade 2, ma BPCO est donc invisible pour les autres mais j’ai peur de l’avenir », avoue une jeune femme de 35 ans lorsqu’une autre membre résume sombrement : « La dépendance à l’oxygène est un frein à toute évasion. J’ai 74 ans, je n’attends plus rien de la vie. »
Une maladie sous-diagnostiquée
Car les femmes sont de plus en plus touchées par la BPCO qui était, autrefois, considérée comme une maladie d’homme et d’ancien fumeur. Les femmes sont, en effet, biologiquement plus sensibles aux effets toxiques du tabac. Et cette vulnérabilité signifie qu’à nombre de cigarettes égal, elles ont tendance à développer une BPCO plus précocement et sous une forme plus sévère. « Le nombre de patientes augmente de manière constante de 1.7% par an depuis la fin des années 1970. En France, elles sont un million », souligne le Pr Chantal Raherison, présidente du groupe Femmes et poumon de la Société de pneumologie de langue française.
Pourtant, les femmes sont encore très largement sous-diagnostiquées. « Pour les dames, le médecin va plus spontanément penser à un asthme », regrette Emilie Zard, chef de clinique au Centre hospitalier de Créteil. « C’est une maladie qui a reçu moins d’attention que d’autres maladies majeures comme les maladies cardiovasculaires, le cancer ou le diabète », déplore le Pr Theo Vos qui a dirigé une étude sur l’évaluation de l’asthme et de la BPCO à l’Université de Washington.
93% de nos membres estiment en effet qu’il n’y a pas assez de prévention sur la BPCO.
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Techniques de toux
Parmi les moyens de soulager les symptômes de la BPCO, 57% de nos membres ont suivi un Programme de réhabilité respiratoire, 24% suit un régime alimentaire et 21% pratiquent des techniques de toux comme la toux contrôlée :
1. Asseyez-vous dans une position confortable
2. Penchez légèrement la tête vers l’avant
3. Posez les deux pieds fermement dans le sol
4. Inspirez profondément par le nez
5. Toussez deux fois, la bouche légèrement entrouverte. La première fois pour faire décoller les sécrétions, la seconde pour faire monter les sécrétions dans votre gorge
6. Crachez les sécrétions dans un mouchoir
7. Faites une pause et répétez la toux une ou deux fois si cela n’a pas fonctionné.
* Chiffres Sondage Journée mondiale de la BPCO pour Carenity, novembre 2017.