Les traitements du diabète stigmatisent-ils les patients ?

Si une personne diabétique doit être défavorablement jugée pour ses traitements, je comprends qu'on fasse en France un tintamarre pour le SIDA et le cancer (un peu moins,maintenant) ! Mais dont-on s'arrêter à cela ? je ne le pense pas, car chacun a sa dose de maladie présente ou à venir, donc.... par contre, je suis pour la discrétion à se piquer ou s'injecter de l'insuline, certains ont "peur" des piqures....

Joss1 : tu parles comme quelqu'un QUI NE CONNAIT RIEN AU DIABETE et à ses contraintes. On ne fait pas de l'insuline comme on prend un cachet ! et les conséquences d'une injection d'insuline faite au mauvais moment peuvent être graves jusqu'au coma, c'est pourquoi, au restau, les toilettes n'étant pas à proximité parfois et la glycémie d'un diabétique pouvant être très fluctuante, on doit faire la dose ADEQUATE et EN TEMPS VOULU, PAS A CONTRETEMPS. Le diabétique doit tout le temps calculer. Les gens qui "ont peur" des piqûres, peuvent parfaitement avoir besoin de s'en faire 4 à 5 par jour un jour, COMME LES DIABETIQUES.

C'est tellement difficile à comprendre ?

Contrairement à toi je ne parle pas de "tintamarre" concernant les autres pathoogies, quelles qu'elles soient.

L'ignorance totale des autres peut être très nocive parfois aux diabétique.

Bien en voilà une attaque en règle, ce sont des personnes comme vous "diabéqui" qui vont me faire quitter à regret le site, car tu n'as pas compris ce que je voulais dire : je suis diabétique de type 2 depuis 25 ans et insulinée depuis 20 ans et j'ai fait des études médicales, alors si je ne connais rien au diabète, libre à vous de le penser.... Je suis quelqu'un de très tolérante vis à vis de tous et des personnes malades en particulier. Chacun d'entre nous gère comme il le peut sa maladie et les contraintes qu'elle apporte. Quand je parlais de faire discrètement les piqûres, ce sont pour les autres, non malades, qui n'aiment pas parfois voir cela....C'est vrai qu'il faut bien prendre en compte sa maladie diabétique, mais sans la prendre à la légère, essayer de vivre comme tout un chacun. C'est mon avis et ne veux pas vous l'imposer. Si le diabète est votre principale source de préoccupation dans la vie, qu'il le reste. Il n'est pas question de non respect, bien au contraire !

Bonjour Joss,

Il ne faut pas nous quitter à cause de ce genre de personne qui pensent que leur maladie leur donne des droits.

Ca me fait penser à ces "vieux" (je suis retraitée donc pas jeune !) qui étalent leur remèdes sur la table du restaurant ou à ceux qui vont faire leurs courses aux moments où il y a le plus de monde alors qu'ils ont tout leur temps. Ceux qui voudraient passer devant tout le monde à la caisse sous prétexte de leur âge et qui sont désagréables avec les caissières, voir insultants.

Quand je n'avais que ma carte de priorité, il fallait entendre les gens si je voulais passer devant. Maintenant que je suis en fauteuil roulant, tout le monde me laisse passer sans problème alors que je peux attendre puisque je suis assise, non ?

Ni la maladie, ni l'âge, ne donnent des droits particuliers, surtout pas celui d'importuner les autres !

Francine

Bonjour,

Je rejoins les propos de Francine.

@diabéqui

Vous voyez, moi j'ai résolu le problème : je ne prends pas de cachets pour le diabète et j'ai cessé les injections d'insuline. C'est mon choix de refuser de vivre AVEC le diabète et ses contraintes.

Evidemment, je n'incite personne à suivre mon raisonnement.

Séréna

respectons nous  ........................ avant j'allais dans les toilettes faire ma piqure d'insuline, maintenant je l'a fait à table mais j'essaie d'être discrète par rapport aux gens qui m'entourent .

A SERENA, j'ai fait la même chose à un moment donné, j'ai tout arrêté pendant plusieurs mois, cachets, piqûres et me suis retrouvée hospitalisée avec un taux de glycémie proche de 6,5. Il a fallu tout rééquilibrer avec une pompe et plusieurs jours d'hôpital. Mais, il est vrai que quelquefois ça "déborde" comme on dit. Le diabétologue qui me suit a compris ce ras le bol... 

En fait, pratiquement tous les malades chroniques avec des traitements lourds, passent par là un jour ou un autre, même quand leur vie en dépend.

Dans notre inconscient, les médicaments sont faits pour guérir, c'est ce qu'on nous a dit depuis tout petit. Il est difficile d'admettre qu'on ne guérira pas mais qu'il faut quand même se soigner.

Francine

@Francine

@joss

Bonjour,

Oui, ça déborde tellement que ce sont "les grandes eaux". Rebelle naturelle mais censée. Je ne me reconnais plus et pourtant je crois sans doute naîvement que je peux encore m'en sortir. C'est le terme, de la fatigue surmontée perpétuellement je passe à l'épuisement. Et encore une pathos !

Oui, on nous a appris à dire "bonjour" "merci" "au revoir" "SVP" "pardon"...la personne en face répondait positivement. De nos jours, vous tenez la porte à quelqu'un alors que sans hésitation dans le sens inverse "l'autre vous la balance ds la ..."

Les médicaments, c'est pareil. Ils ne soignent plus, ils nous aident à vivoter et trop souvent nous rendent malades ailleurs. On ne réclame pas une pathologie lourde et c'est l'engrenage, on les accumule. C'est le foie, le coeur, l'estomac  qui prennent en 1er et ça je veux pas.

J'en avais parlé. Je souffre d'hypercholesrolémie familiale depuis plusieurs décennies. Hors mon alimentation, bien que saine, le Chl ne baisse pas. Médicaments inefficaces. Les "statines" débarquent : mes jambes refusent d'avancer. Que dois-je choisir ? préserver mon coeur ou gagner des années à marcher ? mon choix est clair.

L'insuline, les ADO en supplément ? je refuse de vivre les années qui me restent dans les conditions définies par les médecins. Quand j'ai dit cela au neurologue, je lui ai précisé que j'étais pas suicidaire sinon c'est HP. Il me répondît " moi, que vous en ayiez ou pas...je m'en fou".

Alors certes, je "joue" avec ma vie. Je pense sincèrement que je reprendrai le dessus.....faut du temps."Advienne que pourra".

Merci pour vos attentions

Serena

bonjour séréna.

tu n'as pas l'air d'avoir le morale

tes propos,me rende bien triste.

il faut continuer à te battre.

bisousnicole.