FIBRO ET TRAVAIL

Je suis infirmière à temps plein j'ai du quitter le libéral il y a un an pour travailler dans une maison de retraite.Mais les douleurs étaient toujours là en plus des migraines et cette foutue fatigue. Mes journées sont de 8Hà 20H au bout de 6H de travail mon corps se disloquait ,les troubles de la concentration au paroxisme et le stress de faire une erreur aggravait la situation.j'ai toujours refusé les arrets de travail mais en Décembre aprés avoir accepté les examens j'ai aussi accepté l'arret de travail et les soins meme la prise en charge psy pour depression.Je n'aurai jamais pensé a tomber si bas.Je n'ai jamais parlé de mes souffrances, ni au boulot ni dans mon entourage ce qui a contribué à aggraver mon isolement et l'incompréhension de tous. C'est le cordonnier le plus mal chaussé et meme en connaissance de cause j'ai betement réagi.Comment soigner dans de telle conditions?Je ne sais pas si je pourrai retravailler à temps plein et l'avenir me fait peur mais pour la première fois de ma vie j'accepte ma lenteur et la diminution de mes capacités et aussi etre un peu plus égoiste en apprenant à dire non si je ne peux plus avancer. Ensuite je verrai avec les medecins, la CPAM et mon employeur . Et surtout apprendre à gerer la douleur et regarder à nouveau autour de moi,à partager, à sourire.Ma réeducation c'est aussi vous tous! Merci

TINA54 COMME TU DIT IL Y A UNE RETRAITE D ICI LA

Bonjour Ayam, Bedie et Chanel,

Merci pour vos derniers messages !

Bon courage et toute ma compassion !

A bientôt pour de nouveaux échanges !

Amitiés

Bonjour,

Moi je suis infirmière depuis 4 ans. Je travaille en hôpital en soins intensifs chez les adultes. Pour des raisons personnelles et professionnelle (stress, angoisse)  lié à la maladie et à mon service, mon médecin m'a conseillé de reprendre mon travail mais en Pédiatrie, chose que je souhaite également. Or, la DRH ne veux pas comprendre, me dit qu'il n'y a aucun poste en pédiatrie et veux me remettre en adulte. Là, où exactement mon stress a pris le dessus ainsi que les douleurs.

J'ai le sentiment qu'il ne veulent pas de qqn de malades et me place comme un pion sans comprendre l'impact.

Merci de partager votre expérience. Infirmière et fibromyalgie, j'ai besoin de savoir si le duo est possible

Bonsoir sandibt,

je ne suis pas infirmière mais moi dans mon travail, il n'y avait pas de poste plus léger pour moi donc j'ai eu mon C4 de cas de force majeur. Bien triste mais voilà!

Je ne sais pas si ça va t'aider, mais c'est mon expérience.

Bonne soirée et bon courage

bonsoir à vous toutes,Sandibt,j'ai été aide soignante pdt 29 ans,j'aimais mon travail,pdt les 2 premières années de la maladie,je pensais pouvoir exercer à nouveau mon métier,je travaillais dans un centre médico social,ils m'ont licenciés au bout de 2 ans de maladie,le seul poste qu'ils m'ont proposerASH comme si c'était plus facile avec la perte de salaire,j'ai refusé,on m'a licencié pour inaptitude à mon poste d'as.Tu vois c'était une boite dite médico social mais que dans le nom,ils ne voulaient pas de personnel malades,alors qu'ils pouvaient me proposer un poste d'as plus léger,c'est pas facile le monde du travail et les personnes malades.Il devrait me rester environ 15ans à travailler avant la retraite mais quoi faire.Je ne veux pas te mettre le moral à 0,Sandibt mais je crois que c'est assez la réalité avec le monde du travail.Courage++++ à vous toutes

Katia,

Si ta proposition était écrite, tu pouvais te retourner contre eux, la maladie n'est pas un motif de rétrogradation de salaire, ils ont le droit de te proposer ce poste, c'est courant mais baisser ton salaire est assimilé, dans ton cas, à une sanction, hors, dans les textes, c'est interdit. C'est dans les services sociaux dit "d'aide à la personne" qu'il y a le moins de compréhension humaine ! C'est connu.

Sandibt,

Ce n'est pas qu'il ne veulent pas d'une personne malade, c'est qu'il te pousse gentiment vers la sortie dans la conformité de la lecture entre les lignes des textes légaux... Ils savent ce qu'ils font... Et puis, il peuvent aussi te mettre à la porte en disant que c'est pour raison budgétaire... C'est la mode en ce moment...

Je suis navrée de vos situations, les filles, accrochez-vous comme vous le pouvez, c'est dur, je sais...

 Bonjour, fibro depuis 2008, je travaille en tant que téléprospectrice ( poste assis toute la journée ). Je suis normalement a temps plein, mais suite à un traitement pour la fibro, en juin 2012, j'ai fait une péricardite qui m'a value 3 mois d'arret de travail et 6 mois de mi-temps thérapeutique que je termine en fin de semaine.

J'ai fais une demande de reconnaissance travailleur handicapée il y a une semaine, réponse d'ici 4 mois....

Courage à toi

Bonjour tout le monde,

Je suis secrétaire et je travaille à temps complet. J'envisage de faire une demande de reconnaissance travailleur handicapé, car même si, comme on me le dit : "mon métier est pas fatiguant", "je ne fout rien de la journée" etc... j'ai des comptes à rendre (ce qui est normal...).

En revanche, mes conditions de travail sont les suivantes : mon bureau est dans un bungallow à l'étage (escaliers que j'ai de plus en plus de mal à gravir), il y fait froid en super froid en hiver, ultra chaud en été, toilettes au fond dans un atelier extérieur, où il faut entrer avec équipement de sécurité (casque ...). Nous partageons ces 15m3 à 4, dont une responsable de région qui utilise beaucoup le téléphone pour les conférences (haut parleur, souvent plusieurs personnes qui hurlent autour de ce maudit téléphone etc...)

Ce qui provoque migraine (évidemment !!...), difficultés à me concentrer sur mon travail etc....

Ce que j'attends de cette reconnaissance, c'est d'être entendue, afin que l'on accepte d'aménager mes horaires (au minimum...). Tout le monde gagnerait à ce que je puisse aller travailler plus tôt (puisque je ne dors pas, dans le calme...

Je ne veux pas arrêter de travailler, car ma vie sociale est déjà un désert...  Si je n'ai plus de raison de me lever le matin, je vais me laisser glisser... Je veux juste qu'on m'entende et qu'on arrête de penser que je n'ai rien alors que je lutte...

Enfin bref, tout ça pour dénoncer les propos de certains : NON les fibromyalgiques ne sont pas des paresseux qui profitent d'un diagnostique hasardeux d'une maladie qu'on ne peut prouver pour rester à ne rien faire....(ça, cétait mon ptit coup de gueule...lol)

Bon courage tout le monde