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coupable d'être malade
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
merci Patrickette pour ce sujet.il n'avait pratiquement pas été abordé,du moins de façon aussi ouverte. je me suis sentie coupable durant pas mal de temps vis à vis de mes collègues.lorsque je passais les voir,je pleurais de culpabilité en voyant qu'elle galéraient.elles m'ont demandé durant des années quand est-ce que je revenais.maintenant,elles savent que je ne reviendrais pas.elles m'ont dit que l'ambiance avait changé depuis mon départ:moins drôle.les conditions de travail se sont dégradées avec leurs nouvelles normes d'hygiène.elles n'attendent que la retraite ou n'hésitent plus à se mettre en arrêt lorsqu'elles voient que nous ne sommes que des pions,des numéros. ma culpabilité n'est plus présente pour ce sujet.quant aux tâches ménagères,j'ai du mal à les faire et ai un appartement sans- dessus,dessous.j'arrive à m'occuper de mes minous mais le reste,pas top.moi qui suis organisée,je ne me reconnais plus. j'ai eu la chance d'avoir de super collègues/amies.nous étions solidaires et le sommes encore dans notre vie privée.elles savent que si je ne reprends pas le travail,c'est que vraiment je ne peux pas physiquement et même moralement. bonne soirée à toutes. bizouilles tout plein
Utilisateur désinscrit
bonsoir ...
dans mon cas je culpabilise pas du tout ...c est pas de notre faute ce qui nous arrive ...mais je jalouse celles qui vont bosser ...même si c est pas facile pour elles ...mais elles vivent dans un monde de boulot ...histoire de rester dans la société ..un monde réelle pour nous qui sommes inaptes....mais pas inapte a la vie ...je c est plus qui m a dit ça ...mais il y a du vrai la dedans ...
pour les inaptes comme nous c est un autre monde qui s ouvre a nous ...a nous de l exploiter...
Patrickette tu n est pas un fardeau ...regarde la France comment elle tourne...chomage ..maladie . la crise .ect...on a travailler pour notre sécurité sociale...on y le droit comme tout le monde ...alors culpabilise pas ...pour eux ...on a des droits alors c est a nous de les faire valoir ...
courage ma jolie ...avec des pensées positives ...bisoux
Utilisateur désinscrit
coucou moi je culpabilise énormement !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! de ne pas pouvoir m'occuper complétement de ma petite fille !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! mais bon là elle grandit donc je pense que cela sera plus facile !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! de ne plus pouvoir passer l'aspi la toile les courses la cuisine enfin tout quoi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! j'ai la chance d'avoir un mari qui fait tout mais je me sens vraiment inutile même plus capable de prendre des décisions !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! mais je garde le moral et mon humour est toujours là !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! je dirai c'est le principal !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Utilisateur désinscrit
Je pense qu'avoir de l'humour malgré des choses qui tracassent, c'est déjà protéger son couple, et ça peut faire beaucoup sur le moral des troupes ! Donc oui c'est le principal ! :)
Utilisateur désinscrit
On dit souvent que le fait que la fibro soit une maladie invisible, les gens ne comprennent pas ! Hors c'est faux, ce n'est pas parce que c'est une maladie invisible que les gens jugent ou ont un regard de travers !!! Pas plus tard que tout à l'heure j'ai accompagné aux courses un monsieur qui a la polio, il est donc en fauteuil roulant couché en permanence, non seulement il subit le regard des gens encore plus insistant, mais les messes basses "t'as vu c'est pas une vie, le pauvre... autant se tirer une balle...." mais aussi les moqueries du fait qu'il conduit son fauteuil avec un orteil (ce n'est pas toujours de la curiosité). La caissière s'est même fait engueuler par une cliente, parce qu'elle lui a demandé de nous laisser passer, normal on était à la caisse prioritaire !!!
Ce que je veux dire c'est que ce n'est pas la fibro qui rend les gens cons , c'est leur mentalité de base qui craint !!! Que vous vous sentiez jugé à cause de votre poids, d'une canne, d'un fauteuil roulant, d'une démarche "en canard" (je ne trouve pas mon mot) ne le prenez pas pour vous, vraiment, la mentalité des gens de maintenant est pitoyable !!! La différence dérange que voulez vous:/
Utilisateur désinscrit
copinegateaux
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copinegateaux
Dernière activité le 09/11/2024 à 23:44
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6 587 commentaires postés | 3741 dans le groupe Vivre avec la fibromyalgie
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moi je ne supporte pas que se soit mon papa qui bientot 88 ans qui soit obliger de faire ce que je ne peus pas faire servir le cafe quand j ai du monde les courses une petite parties car les grandes je vais avec lui quand j ai eu les aides auxilliaires de vie beaucoup de mal pour la douche je me sentais pas a ma place
gisela
Bon conseiller
gisela
Dernière activité le 14/01/2024 à 08:11
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je ne me sens pas coupable c est que ca de vait arriver c est que ca devait etre mon destin depuis que ma fille trisomique est nee je prends plus la vie comme elle vient meme si ca me bouffe des fois
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gislaine
Patrickette
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Patrickette
Dernière activité le 05/11/2016 à 13:48
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1 930 commentaires postés | 1047 dans le groupe Vivre avec la fibromyalgie
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la culpabilité semble être un sentiment normal
voir article ci-dessous
« La culpabilité est une expérience émotionnelle désagréable, caractérisée par un sentiment de tension, d’anxiété et d’agitation, écrit Laurent Bègue, psychologue social. Mais, bien avant de constituer une manifestation inadaptée, elle est un signe de bonne santé psychologique. » Elle nous signale que nous avons mal agi, transgressé nos valeurs, nos principes moraux.
Par exemple, je suis toujours en colère contre moi lorsque je m’énerve après une caissière du supermarché. J’avais le choix d’agir autrement, de faire preuve de patience ; et je n’aime ni perdre mon self-control, ni blesser les autres. Donc, je regrette les mots que j’ai eus. « Le souvenir des tourments qui accompagnent la culpabilité nous incite à être loyaux, à bien traiter les autres, humains ou animaux, confirme Laurent Bègue dans son essai. Elle nous rend plus empa thiques, plus sensibles à leur souff rance, plus rapides à nous excuser. » Elle serait donc un utile garde-fou pour rester dans le droit chemin, une émotion structurante, garante de notre conscience du bien et du mal. Pourtant, nous le constatons dans la vie quotidienne, notre sentiment de culpabilité nous fait rarement avancer sur ces voies raisonnables et empa thiques. Bien au contraire, il est souvent cause d’angoisses inutiles. D’autant que notre ressenti à lui seul ne nous permet pas de distinguer la culpabilité utile de son pendant destructeur.
Une émotion universelle
Il n’est pas question de valoriser l’absence totale de culpabilité, caractéristique du psychopathe, pour qui l’autre n’est qu’un objet. Selon le psychanalyste Jacques Lacan, comme la colère ou la joie, elle appartient aux affects les plus universels et les plus archaïques, ceux qui apparaissent de façon presque innée. D’après la psychanalyste Melanie Klein, l’une des principales spécialistes de la petite enfance, elle se manifeste dès les premiers mois de la vie et résulte de l’ambivalence des sentiments éprouvés pour la mère : l’enfant s’en veut de détester cet être par ailleurs adoré.
En raison de nos tendances à nous perdre entre réalité et imaginaire, nous sommes tous condamnés à la culpabilité, y compris pour des actes que nous ne commettrons jamais (tuer notre père, notre mère, les voisins ou les collègues de bureau qui nous dérangent), y compris en prêtant aux autres des sentiments qu’ils n’éprouvent peutêtre pas. Une vision de nous-même trop idéalisée nous pousse aussi à ressentir nos échecs comme des fautes morales : « Je m’en veux, car je ne suis pas aussi bien que je le devrais. » Pire : nous pouvons être torturés par une culpabilité inconsciente que nous ne percevons pas, mais qui nous entraîne vers des conduites d’échecs ou qui nous rend malades. Pas question, dans l’affaire, de compter sur le surmoi, la conscience morale intériorisée, pour servir de repère. En effet, généralement trop sévère, il nous demande toujours plus – « Renonce à tes plaisirs », « Pense aux autres avant de penser à toi », « Tu aurais dû réussir beaucoup mieux », « Tu te complais dans ta médiocrité », etc.
Selon Jacques Lacan, certains d’entre nous vont jusqu’à commettre des petits délits (griller un feu rouge, voler au supermarché…) pour avoir enfin une bonne raison de se sentir fautifs. Et la preuve a contrario existe. La culpabilité est si prompte à surgir en chacun de nous que la culpabilisation est l’un de nos meilleurs outils pour influencer l’autre et l’amener à agir comme nous le souhaitons : « Tu n’as le temps de venir me voir ? Ce n’est pas grave. Tu viendras quand je serais morte », soupire cette grandmère à l’adresse de sa petite-fille.
Un sentiment trompeur
Pour autant, s’estimer coupable ne prouve jamais que ce soit justifié. Entre la culpabilité selon le droit et celle ressentie se tient un monde. Pour preuve, la fameuse culpabilité du survivant : « Je suis vivant alors que tous les autres passagers de l’avion ont péri », « Je suis en pleine santé alors que mon enfant est malade ». La mère qui confie son bébé à une nounou pour aller au cinéma se sent parfois plus mal que l’automobiliste qui a accidentellement renversé un piéton ou que le tueur en série qui a égorgé cinquante femmes.
Pourquoi cette palette de ressentis devant l’action ? Parce que rien n’est plus compliqué que de délimiter la frontière qui sépare bonnes et mauvaises conduites. Ainsi, selon le philosophe Emmanuel Kant, le mensonge est toujours un mal. Or, mentir pour sauver des innocents, comme l’ont fait les Justes pendant la Seconde Guerre mondiale, n’était-il pas au contraire un acte respectable ? Et nous aimons croire qu’une partie de ceux qui se sont empressés de collaborer ont été torturés par la culpabilité. D’ailleurs, se comporter en accord avec la loi ne nous protège même pas du malaise intérieur, physique, de cette boule dans la gorge que crée ce sentiment.
Un épisode de la série télévisée The Closer : L.A. enquêtes prioritaires en donne un parfait exemple. La chef Brenda Leigh Johnson est rongée par la culpabilité alors qu’elle provoque les aveux d’une jeune femme enceinte qui a assassiné toute une famille en croyant protéger le père de son enfant. Elle a arrêté une meurtrière, mais doit désormais assumer la responsabilité de faire naître en prison un bébé qui sera ensuite arraché à sa mère et confi é aux services sociaux. Il s’agit bien sûr d’une fi ction, mais tous, nous devons quotidiennement nous arranger de dilemmes de ce genre. Sans disposer d’autres repères que notre conscience, notre idée du bien et du mal.
Nous nous sentons coupables de partir en hôtel club à Punta Cana au lieu de passer toutes les vacances en Lozère avec notre mère malade. Mais nous le faisons quand même, allant parfois jusqu’à nous autopunir en nous interdisant de profiter de ce moment de détente. Pensons aussi à l’histoire classique de l’homme qui fait attendre sa maîtresse pendant des années en lui jurant qu’il va quitter sa femme. Mais pas maintenant, car il se sent mal à la simple évocation d’un départ du domicile conjugal : l’épouse, fragilisée, a trop besoin de lui… Sa culpabilité lui simplifie l’existence et lui épargne une remise en cause de sa façon de vivre.
Lacan affirme que la seule chose dont nous puissions être coupables est de ne pas assumer nos désirs, d’être « moralement lâches ». Il ne parle pas de lubies ou de pulsions sexuelles à assouvir sur-le-champ, encore moins de tendances criminelles ou perverses, mais de la force vitale qui mène notre existence. C’est, par exemple, le désir de peindre ou d’écrire qui pousse les artistes à créer en dépit de la faim ou de la pauvreté. Plus quotidiennement, c’est l’envie d’être autonome, d’exercer un métier qui nous plaît, de disposer de notre temps, d’aimer qui nous voulons – au-delà des critiques de l’entourage. C’est dire que la sortie de la culpabilité passe par la connaissance de soi, et par la reconnaissance de nos véritables désirs et éventuelles erreurs. Par notre aptitude à affi rmer « Je veux », « J’assume ». Par l’acceptation de notre responsabilité face à nos aspirations et à nos actes. Plus nous essayons de fuir les aspects sombres ou socialement incorrects de notre ego, plus nous nous enfonçons dans la culpabilité.
Culpabilité, honte, embarras
La culpabilité résulte de la transgression, réelle ou imaginaire, d’une règle morale (faire souffrir, mentir, tromper, voler, tuer…). Elle concerne notre rapport à la loi. Lorsque nous nous sentons coupables, nous essayons de réparer. La honte est liée à la peur du rejet social, de l’exclusion. Elle résulte du sentiment d’être indigne, inférieur aux autres (parce que l’on est dans la misère, analphabète, inculte…). Nous la ressentons si nous portons des vêtements banals lors d’une soirée huppée, ou quand, chômeurs, nous sommes entourés de gens qui travaillent, par exemple. Elle nous donne envie de fuir, de nous cacher. L’embarras surgit quand nous contrevenons aux conventions, aux règles du savoir-vivre (ne pas roter, péter, se promener la braguette ouverte ou se gratter les fesses en public, etc.). Embarrassés par les gargouillis intempestifs de notre ventre, nous nous excusons.
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Même quand le doute est trop fort, faut pas glisser tenir encore
blandi63
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blandi63
Dernière activité le 27/10/2024 à 16:59
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Très interressant Patrickette....
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Patrickette
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Patrickette
Dernière activité le 05/11/2016 à 13:48
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Vous sentez-vous parfois coupable à cause de miss fibro? Vous fait-on culpabiliser?
Pour ma part je culpabilise vis à vis des autres de ne pas pouvoir être aussi disponible avant, aussi vaillante pour les sorties, faire les boutiques entre copines,...
Les premiers mois de mon arrêt je culpabilisais aussi car je savais que la charge de travail que je laissais été énorme. Et les propos de mes collègues ne m'ont pas aider à me sentir mieux : "faut que tu reviennes", "on a besoin de toi" "on s'en sort pas" et j'en passe
Coupable d'être un fardeau pour la société : non seulement je ne sers à rien mais en plus je coûte cher à notre chère sécu.
Oui je suis coupable, coupable d'être malade!