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Je vous propose de poster ici de jolis textes
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Apprécier ce que l'on a !
Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir.
Au retour, le père demande à son fils. : " as-tu aimé ton séjour? "
" C'était fantastique, papa ! "
"As-tu vu comment les gens pauvres vivent? " demande encore le père.
"Ah oui! " Répond le fils
" Alors qu'as-tu appris?"
Le fils lui répond " J'ai vu que nous n'avions qu'un chien alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande crique.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l'avant et eux ont l'horizon.
Nous avons un domaine mais eux ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger. Eux ont des amis qui les protègent. "
Le père en resta muet.
Le fils rajouta: " Merci Papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas ".
Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas.
Ce qui est un objet sans valeur pour un peut très bien être un trésor pour un autre. Ce n'est qu'une question de perspective.
C'est à se demander ce qui arriverait si nous avions de la gratitude pour tout ce que nous avons au lieu d'en vouloir toujours plus.
Apprenez à apprécier ce que vous « avez ». Retrouvez vos yeux et votre cœur d’enfant et voyez combien il est important d’apprécier ce que vous avez plutôt que de vous soucier de ce que vous ne possédez pas.
Utilisateur désinscrit
Hier, aujourd'hui et demain !
Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.
Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.
L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.
Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain - ces deux terribles éternités - s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.
Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.
À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE !
Utilisateur désinscrit
http://anouslesamies.a.n.pic.centerblog.net/mmyf0il3.gif
Si tu crois qu'un sourire est plus fort qu'une arme,
Si tu crois à la puissance d'une main offerte,
Si tu crois que ce qui rassemble les hommes est plus important
que ce qui les divise,
Si tu crois qu'être différent est une richesse et non un danger,
Si tu sais regarder l'autre avec un brin d'amour,
Si tu sais préférer l'espérance au soupçon,
Si tu estimes que c'est à toi de faire le premier pas plutôt qu'à l'autre,
Si le regard d'un enfant parvient à désarmer ton cœur,
Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin,
Si pour toi l'étranger est un frère qui t'est proposé,
Si tu sais donner gratuitement un peu de temps par amour,
Si tu sais accepter qu'un autre te rende service,
Si tu partages ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton cœur,
Si tu crois qu'un pardon va plus loin qu'une vengeance,
Si tu sais chanter le bonheur des autres et danser leur allégresse,
Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit sans la renvoyer
et te défendre,
Si pour toi l'autre est d'abord un frère,
Si la colère est pour toi une faiblesse, non une preuve de force,
Si tu préferes être lésé que de faire tort à quelqu'un,
Si tu crois que l'amour est la seule force de dissuasion,
Si tu crois que la paix est possible,
Alors la paix viendra.
Pierre Guilbert
Utilisateur désinscrit
Mille visages.....
On tient invisiblement dans ses mains,
Tel un incessant mirage,
Les trésors de son destin,
Caressant le futur aux mille visages,
Ne pas savoir de quoi est fait demain,
En cas d’échec rejoindre les rivages,
L’amour maternel aux traits d’espoir,
Tenir dans ses bras sa création,
De mes yeux voir et y croire,
Couvrir mon ange de tendresse et passion,
Le bercer du matin au soir,
De son sourire s’effacent les illusions,
L’amitié a un visage changeant,
Celui ou nous pouvons faire notre choix,
Visage gravé de faits marquants,
Celui ou l’appel du cœur est Roi,
L’histoire d’un monde de rampants,
Dans ce livre là nos mots sont lois,
Je perçois le visage d’un ange,
De ses mots je reste parfois muette,
Ne pas pouvoir le toucher me dérange,
A lui je pense en voyant cette mouette,
Mais je reste dans ce monde d’anges,
De son sort point de mots aux oubliettes,
Mille visages en haut de ma falaise,
Dans mes rêves rejoindre ces êtres chers perdus,
De mon chagrin atteignant parfois le malaise,
De leur présence je n’étais point repue,
Ces visages morts sculptés dans la glaise,
Une pensée pour ceux que je ne verrais plus,
Il y a ces rides du passé,
Signes d’un vécu lointain,
Chez nos anciens dans leur peau gravées,
Traits de visage racontés à nous avec soin,
De leur vie nous manquons de respect,
Pourtant les valeurs humaines nous viennent de loin,
L’amour au visage sourire,
Nous le recherchons tel un trésor,
L’amour qui souvent au drame vire,
L’amour…l’ange de la mort,
Un sentiment toujours dans la ligne de mire,
Pour ceux qui y croient encore
Le visage du bien être pour longtemps,
Recherchée dans un monde virtuel pas loin,
Prends les traits d’une visite à l’océan,
Colorée et décorée avec soin,
Survolé de l’ange blanc,
Enivré de l’air salin,
Feuilleter la vie ce bel ouvrage,
Donner un sens a tous ces mots d’amour,
Tourner ce destin de page en page,
Savoir s’arrêter et faire demi tour,
Ne pas voir que des images,
Caresser des bouts des doigts ces mille visages,
Et sourire à chaque nouveau jour,
Utilisateur désinscrit
Les symptômes de la paix intérieure !
Voici quelques symptômes de la paix intérieure:
1 Tendance à penser et à agir spontanément, guidé par son intuition personnelle plutôt que conditionné par les expériences et les peurs du passé.
2 Une grande capacité à apprécier chaque moment.
3 Un manque total d'intérêt pour juger les autres.
4 Un manque total d'intérêt pour se juger soi-même.
5 Un manque total d'intérêt pour interpréter les actions des autres.
6 Un manque total d'intérêt pour tout ce qui est conflictuel.
7 Une perte totale de la capacité de se faire du souci.
8 Des épisodes fréquents et intenses d'appréciation de la vie en général et de soi-même en particulier.
9 Des sentiments très agréables d'unité avec les autres et avec la nature.
10 Des attaques répétées de sourire, de cette sorte de sourire qui vient du coeur et passe à travers les yeux.
11 Une tendance croissante à laisser les choses se produire plutôt qu'à essayer de les forcer à se produire.
12 Une capacité de plus en plus grande à aimer les autres aussi bien que soi-même et une envie d'aimer de plus en plus forte. Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes mentionnés ci-dessus, sachez que votre état est probablement irréversible.
Dr Christian Tal Schaller
Utilisateur désinscrit
C'est alors qu'apparut le renard :
Bonjour dit le renard.
Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
Je suis là, dit la voix, sous le pommier...
Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien poli...
Je suis un renard, dit le renard.
Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
Ah! pardon, fit le petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta :
Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu?
Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant ! Il élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?
Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?
C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie créer des liens..."
Créer des liens?
Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits gerçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
C'est possible, dit le renard. On voit sur terre toutes sortes de choses...
Oh! Ce n'est pas sur terre, dit le petit prince
Le renard parut très intrigué :
Sur une autre planète?
Oui.
Il y a des chasseurs, sur cette planète-là?
Non.
Ça, c'est intéressant! Et des poules?
Non.
Rien n'est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée :
Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sur terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
S'il te plaìt... apprivoise-moi, dit-il.
Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaìtre.
On ne connaìt que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaìtre. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!
Que faut-il faire? Dit le petit prince.
Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...
Le lendemain revint le petit prince.
Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, pas exemple, à quatre heures de l'après-midi, dés trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur... Il faut des rites.
Qu'est-ce qu'un rite? Dit le petit prince.
C'est quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure de départ fut proche :
Ah! dit le renard... Je pleurerai.
C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
Bien sûr, dit le renard.
Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
Bien sûr, dit le renard.
J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. Puis il ajouta : Va revoir les roses. Tu comprendras. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.
Le petit prince s'en fut revoir les roses : Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais, j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. Et les roses étaient bien gênées. Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.
Et il revient vers le renard : Adieu, dit-il...
Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.
Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.
Tiré de : Le petit prince par Antoine de Saint-Exupéry
Utilisateur désinscrit
La carotte, l'oeuf et le café.
Vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon.
Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu'elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît.
Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à bouillir.
Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis, elle verse le café dans une carafe.
Se tournant vers sa fille, elle dit : "Dis-moi, que vois-tu?"
"Des carottes, des oeufs et du café", répondit sa fille.
La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher les carottes. La fille leur toucha et nota qu'elles étaient toutes molles et souples. La mère lui demanda alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enleva la coquille d'un oeuf et observa qu'il était cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche.
La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman?"
Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait réagit différemment.
La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible.
L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur.
Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.
"Lequel es-tu?", demanda la mère à sa fille. "Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café?"
Penses-y?
Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l'adversité devient molle et perd sa force?
Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable, mais change avec les problèmes? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur?
Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur?
Ou suis-je comme un grain de café? Le grain change l'eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.
Comment faites-vous face à l'adversité? Comme une carotte, un oeuf ou un grain de café?
Compte suspendu
coucou,un peu des 3 ça dépend des moments,de l'humeur et du ressenti en général,à bientôt
Utilisateur désinscrit
Je suis d'accord avec toi
Utilisateur désinscrit
Tu seras un homme
mon fils
Si tu peux voir détruire l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre d’un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un seul mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.
Rudyard Kipling
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Utilisateur désinscrit
Les couleurs du Monde!
Un jour, les couleurs du monde ont commencé à se quereller…
Chacune disait qu’elle était la plus belle…
la plus importante… la plus utile… la favorite!
Vert dit :
Je suis définitivement la plus importante.
Je suis le signe de la vie et de l’espoir.
J’ai été choisie par les champs, les arbres et les feuilles.
Sans moi, les animaux ne vivraient pas.
Regardez un pré de montagne et vous constaterez que je suis majoritaire.
Bleu l’interrompt :
Tu ne penses qu’en fonction de la terre,
mais considère le ciel et la mer.
C’est l’eau qui est la base de la vie.
Le ciel offre l’espace, la paix et la sérénité.
Jaune riait sous sa cape :
Vous êtes tellement sérieuses, vous autres !
Moi, j’apporte le rire, la gaieté, la chaleur dans le monde.
Le soleil est jaune, et plusieurs étoiles aussi.
Chaque fois que vous regardez un tournesol, le monde entier se met à rire.
Sans moi, il n’y aurait pas de plaisir.
Orange n’est pas d’accord :
Je suis la santé et la force.
Je suis précieuse parce que j’apporte de la vie à l’humanité.
Je transporte les plus importantes vitamines.
Pensez aux carottes, citrouilles, oranges, mangues et papayes.
Je ne suis pas toujours là à l’année, mais, quand j’éclaire le ciel à mon lever
et à mon coucher, ma beauté est telle que personne ne pense à aucun d’entre vous.
Rouge ne peut s’empêcher de crier :
Je suis la vie de chacun de vous.
Je suis le sang… le sang de votre vie.
Je suis la couleur du danger ou de la bravoure.
Je suis toujours prête à me battre pour une bonne cause.
Je suis la couleur de la passion et de l’amour.
Violet se lève de toute sa grandeur.
Elle est très grande, et dit avec grande pompe :
Je suis la couleur royale, la couleur du pouvoir.
Les rois, les chefs et les archevêques m’ont toujours choisie
parce que je suis le signe de l’autorité et du pouvoir.
Les gens ne me questionnent jamais ! Ils écoutent et obéissent.
Indigo se lève à son tour :
Pensez à moi. Je suis la couleur du silence.
Vous ne me remarquez pas mais sans moi, vous deviendrez superficielles.
Je représente la pensée et la réflexion, la nuit et les eaux profondes.
Vous avez besoin de moi pour votre équilibre.
Et toutes ces couleurs sont parties, chacune convaincue de leur unique supériorité.
Leur querelle est devenue de plus en plus importante avec les jours.
Soudainement, un éclair apparut et un bruit de roulement tonnerre se fit entendre.
La pluie se mit à tomber. Les couleurs ayant très peur se sont toutes rapprochées
les unes des autres pour se réconforter.
Au milieu de la clameur…
Pluie est apparue :
Vous autres, stupides couleurs, vous disputant,
chacune essayant de dominer l’autre…
ne savez-vous donc pas que vous êtes toutes faites
pour un besoin unique et spécial ?
Joignez-vous et venez à moi.
Faisant ce qu’on leur demandait, les couleurs se sont réunies.
Pluie a continué à parler :
À partir de maintenant, quand il pleuvra,
chacune de vous s’étirera dans le ciel en une demi-boucle
pour vous rappeler que vous pouvez vivre dans la paix.
Cet arc-en-ciel sera un signe d’espoir pour demain.
Et, quand une grosse pluie lavera le monde,
et qu’ensuite l’arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel,
souvenez-vous de vous apprécier l’une et l’autre.
L’amitié est comme un arc-en-ciel.
Rouge est comme une pomme, tendre jusqu’au noyau.
Orange, comme une flamme qui ne s’éteint pas.
Jaune, comme le soleil qui éclaire votre journée.
Vert, comme les plantes qui ne cessent de grandir.
Bleu, comme l’eau si pure.
Violet, comme une fleur prête à éclore.
Indigo, comme un rêve qui meuble votre cœur.