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Vaccin contre la grippe : les idées reçues font des ravages chez les seniors
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fraçoise47
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fraçoise47
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@Louise-T bonjour moi je fais le vaccin contre la grippe pour moi les vaccins importe quels vaccin on devrais tous les faires.
Françoise 47
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françoise47
maritima
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Simple question:
Comment expliquer que seulement 15 à 30% des soignants se font vacciner contre la grippe?
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
Louise
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Bonjour @fraçoise47 ,
Voici un récapitulatif officiel des vaccinations pour les seniors (à partir de 65 ans) :
Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite : Rappel à 65 ans, puis tous les dix ans.
Grippe saisonnière : Vaccination chaque année pour toute personne âgée de 65 ans et plus.
Zona : Pour les personnes entre 65 et 74 ans.
Coqueluche : Cette vaccination est recommandée dans une stratégie de cocooning pour les adultes non vaccinés au cours des dix dernières années faisant partie de l’entourage d’une femme enceinte ou d’un nourrisson de moins de 6 mois, pour le protéger de la coqueluche.
Hépatite A : Pour les personnes atteintes de mucoviscidose ou d’une maladie chronique du foie et pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Une vaccination rapide peut être également recommandée pour l’entourage familial d’une personne atteinte d’hépatite A, ou vivant sous le même toit que cette personne. La vaccination est également recommandée au sein d’une communauté en situation d’hygiène précaire, lorsqu’il existe un cas d’hépatite A.
Hépatite B : Pour les adultes non vaccinés et exposés à un risque accru de contamination : ayant des relations sexuelles avec des partenaires multiples ; usagers de drogues injectables ; susceptibles de recevoir des transfusions ou des médicaments dérivés du sang (hémophiles, dialysés, insuffisants rénaux, etc.) ; candidats à une greffe d’organe, de tissu ou de cellules ;
détenus ou anciens détenus en prison ; entourage ou partenaire sexuel d’une personne infectée par le virus de l’hépatite B ou porteuse chronique de l’antigène HBs.
Méningites à Haemophilus influenzae b (Hib) : Pour les personnes non vaccinées atteintes de certaines maladies du sang.
Méningites et septicémies à méningocoques (ACYW135, B) : La vaccination contre les méningocoques de sérogroupes A, C, Y et W (vaccin tétravalent ACYW135) et la vaccination contre les méningocoques de sérogroupe B peuvent être recommandées chez des adultes présentant certaines maladies du sang. Ces vaccinations peuvent également être organisées par les autorités sanitaires s’il existe des cas groupés ou en situation d’épidémie.
Méningites, pneumonies et septicémies à pneumocoque : Pour les personnes non vaccinées à risque élevé d’infections sévères à pneumocoque.
Varicelle : Pour les adultes qui n’ont pas eu la varicelle, et ne sont donc pas naturellement immunisés ou dont on n’est pas certain qu’ils aient eu la varicelle, la vaccination est recommandée : chez toute personne dans l’entourage proche d’une personne atteinte de varicelle (dans les trois jours suivant l’exposition) ; chez toute personne étant en contact étroit avec des personnes immunodéprimées.
Si vous avez plus de questions je vous invite à vous rendre sur le site Vaccination Info Service.
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Louise de l'équipe Carenity
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Bonjour @maritima ,
En effet, c'est une question intéressante. Je vous invite d'ailleurs à lire l'article du Figaro sur ce sujet intitulé Grippe : pourquoi les soignants devraient se faire vacciner
Bonne journée à vous,
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Louise de l'équipe Carenity
maritima
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Soit, mais si l'on pousse à son terme la logique de l'article il faudrait aussi imposer la vaccination à tous les personnels des EPHAD, et par extension à toutes les aides ménagères qui vont au domicile des personnes malades ou âgées , au personnel des crèches, à tous les membres de l'Education Nationale en contact avec les élèves.....
En fait, une telle obligation serait illégale en l'état actuel des choses car contraire à l'art8 (9/7/2002) de la cour européenne des Droits de l'Homme car elle constituerait une ingérence dans le droit au respect de la vie privée et familiale.
Mais tout simplement obliger à cette vaccination serait en contradiction avec le Code de Déontologie médicale qui stipule que:
Art36 : "tout acte médical requiert le consentement libre et éclairé des personnes."
Bref ....si les soignants rechignent à se faire vacciner .....ce n'est pas en leur imposant qu'on y parviendra( il me semble) sauf à changer les 2 lois susdites.
Je reste persuadée qu'il appartient à chacun (dans ce domaine) de se positionner en conscience.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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si toutes les maladies ont reculé c'est grâce aux vaccins . la grippe n'échappe pas à la règle .plus il y aura de gens vaccinés moins il y aura de décès . le vaccin ce n'est pas seulement pour soi c'est aussi pour les autres . moins il y aura de gens à véhiculer le virus moins de malades il y aura.
c'est vrai il y a des effets secondaires parfois . comme tous les médicaments ! ce n'est pas pour ça qu'on ne les prend pas.
il arrive parfois qu'on attrape la grippe quand même mais ses effets sont minimes.
en ce qui concerne le personnel médical j'ai du mal à comprendre leur attitude . mon médecin et mon pneumologue le font ! heureusement sinon j'aurais été obligée de changer! (déjà que c'est pas facile à trouver dans ce désert médical!)
les insuffisantes respiratoires , immunitaires qui pourraient mourir d'un simple rhume disent merci à ceux qui se font vacciner!
maritima
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@maya78
je te suis bien sauf pour les médicaments à effets secondaires....... il est quand même conseillé de les arrêter et d'en essayer d'autres quand les effets secondaires sont trop sérieux.
L'attitude du personnel médical? je me pose comme toi des questions mais je pense aussi qu'un taux aussi bas de vaccination chez les soignants ne peut relever du pur hasard.... .
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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@maritima
oui quand les effets négatifs l'emportent sur le bénéfice il vaut mieux changer de médicaments. mais il arrive parfois qu'on connaisse les effets négatifs qu'on les subissent même mais malgré tout ce médicament est indispensable à notre survie.bref je m'éloigne du sujet!
alors oui il serait intéressant de poser la question au personnel médical.
quand je demande aux réfractaires du vaccin :pourquoi? les arguments sont faibles.
je suis malade avec le vaccin ; - tant mieux c'est que votre immunité réagit au quart de tour
le vaccin m'a donné la grippe; - faux ce sont des virus inactivés
si j'ai la grippe tant pis c'est pas pour un p'tit rhume ! - oui mais à coté tout le monde trinque sans parler des arrêts de maladie
les adjuvants ? il y a 10 ans ok mais aujourd'hui on a fait beaucoup de progrès.
bon vous avez tous compris je suis pour le vaccin!!!
maritima
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Oui... on avait compris !
Mais alors pourquoi le personnel soignant( à 70% ) ne partage pas cet avis? car ....on ne peut pas dire qu'il ne se vaccine pas par oubli !
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
Utilisateur désinscrit
par négligence , manque de temps , peur des piqûres , pas vraiment conscience de la gravité d'une grippe .ça c'est pour le personnel médical tous métiers confondus.
sincèrement je n'ai pas rencontré de docteur qui soit contre le vaccin anti grippe.
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Louise
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Les 65-75 ans rechignent à se faire vacciner contre la grippe, du fait de "fausses croyances" sur les effets secondaires ou le manque d’efficacité de ce mode de prévention.
Lors de l'hiver 2015-2016, moins de la moitié des 65-75 ans s'était fait vacciner contr la grippe, selon une étude menée auprès de 2 418 personnes âgées. Une situation inquiétante que "certaines perceptions" du vaccin antigrippal pourraient expliquer, selon les auteurs de l’enquête publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France.
En effet, les seniors mettent largement en doute le vaccin anti-grippe. Si 81,3% des 65-75 ans considèrent la grippe comme "grave", et 92,1% comme "fréquente", plus du tiers (35,7%) doute de l'efficacité du vaccin et près de la moitié (46,9%) pense qu'il peut provoquer des effets secondaires graves, selon des réponses recueillies dans le cadre du Baromètre santé 2016, une large enquête réalisée tous les ans par l'agence sanitaire.
Idées reçues
Or la perception de l'efficacité du vaccin est déterminante dans le fait de se faire vacciner. "La probabilité de s'être fait vacciner est cinq fois plus importante chez les 65-75 ans déclarant que le vaccin est efficace", ajoutent les auteurs. Le fait de considérer la grippe comme une maladie grave est là aussi "fortement lié au fait de s'être fait vacciner", tandis que ceux qui pensent que le vaccin peut provoquer des effets secondaires graves sont moins nombreux à y avoir recours.
Les plus de 65 ans se font peu vacciner pourtant il s'agit d'une population à risque. Ils sont "les plus vulnérables face à la grippe saisonnière en termes de mortalité" et de complications graves rappellent les auteurs. Pour augmenter la couverture vaccinale, "les campagnes d'information et de communication sur la grippe doivent continuer […] à lutter contre les fausses croyances", estiment les chercheurs.
Une efficacité modérée peut avoir de grands bénéfices
La composition du vaccin est modifiée chaque année en fonction de l'évolution des souches du virus en circulation. Ces souches peuvent parfois muter entre le moment où le vaccin est conçu et l'arrivée effective de l'épidémie, ce qui diminue alors son efficacité.
Mais même avec une efficacité modérée, l'impact global sur la mortalité des personnes âgées reste sensible. Selon une étude publiée en 2015, portant sur la période 2000-2009, plus de 2 000 décès par an ont été évités grâce à la vaccination, avec une efficacité moyenne du vaccin chez les personnes âgées évaluée à 35%. Et une couverture vaccinale portée à 75% permettrait d'en éviter 3 000 supplémentaires, selon la même étude.
Quant à son éventuelle dangerosité, le vaccin antigrippal est "considéré comme sans danger par l'Organisation mondiale de la santé" et n'entraîne que "des effets indésirables classiques et bénins": réactions locales au point d'injection, fièvre ou douleurs musculaires, soulignent les auteurs.
Le taux de vaccination contre la grippe des plus de 65 ans était encore de 63,9% en 2009-2010, mais il a chuté dans les années suivantes, après la campagne de vaccination controversée contre la pandémie de grippe H1N1 de 2009.
Durant l'hiver 2016-2017, l'épidémie a débuté précocement (en décembre en métropole) et s'est étendue sur dix semaines. Selon une étude de Santé publique France, elle a entraîné un "nombre d'hospitalisations pour grippe qui a doublé chez les 65-74 ans et triplé chez les 75 ans et plus", en comparaison avec l'épidémie d'il y a deux ans. Et "91% des décès attribuables à la grippe sont survenus chez les personnes âgées de plus de 75 ans, soit 13 136 décès".
Source : Allô docteurs
Et vous, allez-vous vous faire vacciner contre la grippe ?