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Un Français sur deux s'est déjà senti jugé par un soignant
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Lilila123
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Lilila123
Dernière activité le 27/02/2022 à 11:28
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Ami
Ce n'est pas normal tout ça ...
là, je filoute pour être reçue par un rhumato car j'en ai besoin.
au vue des personnes déjà atteintes dans ma familles, toutes sont suivaient en CHU , et c'est également ce que je souhaiterai.
mais là encore, j'ai besoin d un courrier ...qu'on ne veut pas me faire . On m'interdit donc un accès aux soins . Je devrais inviter les médecins à venir chez moi le matin quand je me leve en boitant avec l aide de mon mari et en pleurs... Quoi que, on me dirait peut être que je suis douée en tant qu actrice
je suis écœurée
Roseland
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Roseland
Dernière activité le 30/11/2023 à 08:46
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Ami
Bonjour lilila123,et bonjour à tous,
J ai la chance d'avoir un généraliste très compétent et très à l écoute,c est lui qui a commencé les recherches pour ma spondylarthrite puis confirmation par un professeur avec tous mes résultats.
Ce n ai pas normal pour moi que le votre n entende pas vos maux.
Peut être faudrait il que vous changiez de généraliste ?
Pour ma part c est le médecin de famille qui est en charge de faire le fil conducteur avec cardiologue Rumatho gastro .il téléphone même pour prendre mes rdv (consultation,IRM)si je dois être vu rapidement ainsi que pour ma fille.
Il sont trois dans ce cabinet,il m est arrivé de voir les autres et ils agissent tous de la même façon.
Je te souhaite du courage .
Bonne journée à tous?
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Ange
Lilila123
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Lilila123
Dernière activité le 27/02/2022 à 11:28
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Ami
Whaou, le généraliste révé dis donc, qui fait le lien entre les différents spécialistes et appelle pour vous pr les rdv. Le mien m'a dit que Ca ç etait finit, qu ils n avaient plus le droit d appeler pr obtenir des rdv plus vite pr les patients.
Chznger de généraliste oui ç est au programme et depuis un moment , sauf que ce n est pas si simple , mais ç est bien entendu ce que je vais faire.
hier j ai ete reçu par une pneumo en or. Le genre de médecin qu on aimerait tous avoir, à l'écoute, humaine, Ca m'a redonné un peu espoir. Et ç est avec grand plaisir que j ai déposé chez mon généraliste, le compte rendu du pneumo , qui dit que ma fille de 5 ans a un asthme sévère , un traitement assez lourd, des allergies, un bilan orl complet à faire ainsi qu une prise de sang. Je n'ai pas filouté le spécialiste pour rien ( pas de lettre de recommandation), je n'ai pas inventé des symptômes pour ma fille ... j aimerai tant que mon généraliste se dise qu il est passé à côté de quelque chose et s est trompé....
Utilisateur désinscrit
@Lilila123
bonjour
il dira qu'au moment où il a ausculté l'enfant les symptômes n'étaient pas probants ! lol
Vous avez bien fait en tous les cas.
melodycapucine
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melodycapucine
Dernière activité le 09/10/2017 à 07:27
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Bonjour,
Moi je ne peux que confirmer tout cela : jugé par un, voire des soignants, et mal traitée aussi : dans le lot : ambulancier, aide soignante, infirmière.... cela passe les mots, et malheureusement les bugs dans les soins. On sait que leurs conditions de travail sont difficile mais ça n'excuse rien et une piqûre de rappel "humanité" ne ferait pas de mal à certains !
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melody
Utilisateur désinscrit
@melodycapucine
j'ai eu du personnel médicale qui etait tres bien , mais gaché par les cons
melodycapucine
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melodycapucine
Dernière activité le 09/10/2017 à 07:27
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@cinquentaine55
C'est toute la problématique du travail d'équipe ! il y a des gens biens et professionnels entourés de gens bien moins intentionnés...
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melody
Lilila123
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Lilila123
Dernière activité le 27/02/2022 à 11:28
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Selon une enquête de BVA pour Zava, plus de trois quarts des Français ont déjà été freinés dans leur parcours de santé à cause du jugement d’un professionnel de santé…
« De toute façon à votre âge, vous n’avez pas de relation sexuelle. » Voilà la phrase qui a choqué Flavie, lors d’une première rencontre houleuse avec une gynécologue. « J’avais quinze ans, un copain sérieux et beaucoup de questions sur la pilule, le sida et autres MST, confie la jeune femme de 26 ans. Avec cette assertion, elle me disait que j’étais trop jeune pour avoir une vie sexuelle et m’interdisait toute demande. » Flavie n’est pas seule à partager une expérience désagréable avec un médecin. Depuis quelques mois, médias et réseaux sociaux se font l’écho d’une impressionnante souffrance des patients, et en particulier des patientes.
Un problème de confiance reflété par un sondage de BVA pour Zava, site de téléconsultations médicales. En effet, 78 % des Français ont expérimenté ou craint le jugement d’un professionnel de santé. Une peur davantage exprimée chez les femmes : elles sont 83 % à redouter les remarques désobligeantes, inappropriées ou encore « la leçon de morale ». Et cette crise de confiance touche surtout les médecins : 74 % de ces jugements émanent des médecins contre 9 % des infirmiers.
50% des Français freinés dans leur accès au soin
Et cette crainte ou mauvais souvenir n’encourage pas les Français à prendre soin de leur santé. Selon cette étude, 50 % des Français ont été freiné dans leur démarche médicale par crainte ou expérience du jugement d’un soignant. Un chiffre impressionnant, mais qui n’étonne pas le Dr Sophie Albe-Ly. « Certains patients n’arrivent pas à aborder des sujets, surtout intimes, reconnaît cette généraliste depuis dix ans à Londres après une carrière française. Souvent, une consultation se termine, par "au fait docteur" et là, il aborde le vrai sujet que le préoccupe. Typiquement, un patient vient parce qu’il a mal au ventre, le médecin le rassure, mais en réalité il a peur d’avoir un cancer. Mais il se tait par crainte du jugement ou par peur du ridicule. » Pas évident pour le médecin de lire dans les pensées…
Retarder un rendez-vous… ou éviter d’en parler
Cette peur porte parfois à conséquences. Selon ce sondage, la moitié des personnes interrogées qui ont retardé la consultation en ont subi des répercussions négatives : 16 % ont remarqué un impact sur leur santé et 41 % des effets psychologiques.
Parfois le médecin est le seul interlocuteur adéquat pour parler de problèmes intimes et quand cette porte se ferme, les dégâts peuvent être immenses. Taire ses souffrances et inquiétudes n’ont rien d’anodin, quand par exemple on retarde une visite chez les médecin alors qu’on redoute une petite boule dans le sein ou qu’on évite de se confier sur des rapports sexuels et règles douloureuses qui peuvent mettre sur la voie d’une endométriose…
« Le fait de ne pas avoir effectué un test pour les maladies sexuellement transmissibles m’a beaucoup angoissé, reconnaît Flavie, 26 ans. Et je ne l’ai toujours pas fait… » « Une infection sexuelle non traitée, cela peut déboucher sur une stérilité, renchérit le Dr Sophie Albe-Ly. Une MST peut être asymptomatique, donc on la transmet sans s’en rendre compte. Aujourd’hui, on voit une augmentation de l’infection par la chlamydia en France. »
Comment expliquer cette crise de confiance ?
Mais au-delà des craintes, beaucoup de patients ont souffert d’une réflexion maladroite ou pire. « Rien ne sert de généraliser ou blâmer à tout va, tranche le Dr Albe-Ly. Tous les médecins sont humains avec leur culture, leurs convictions, leur background. On a le droit d’avoir des opinions, mais on n’est est pas là pour faire la morale ! » Et la maltraitance est souvent involontaire, assure cette généraliste. « Même sans le vouloir, parfois on ferme la porte, reprend Sophie Albe-Ly. Personnellement, je fais attention à poser des questions ouvertes, éviter les assertions, parler de partenaire pour ne pas crisper un patient homosexuel. A éviter le « quel est votre sexe ? » qui exclut les personnes transgenres. Des petits détails qui peuvent bloquer la communication. Après, c’est sûr qu’on ne peut pas faire attention à tout ! » Surtout quand c’est une trentaine de patients qui défilent chaque jour au cabinet…
Cette généraliste qui exerce depuis dix ans au Royaume-Uni reconnaît que la relation entre soignant et soigné a évolué. Mais la France n’est pas en avance… « On va vers un partenariat. Dans le système britannique, il y a moins cette relation verticale. Le médecin informe, accompagne, mais la décision revient au patient. » Une approche différente qui se lit aussi dans les études. « Au Royaume-Uni, j’ai suivi des cours sur comment faire dans un temps restreint pour amener le patient à nous dire la vraie raison de sa venue. Je pense que l’on pourrait faire un effort d’éducation, de sensibilisation au dialogue pendant les études de médecine en France. »
Et pour elle, ce grand déballage, cette remise en question parfois douloureuse pour les praticiens, peut déboucher sur une meilleure compréhension. « Se remettre en question, ça ne fait pas de mal surtout dans une pratique où le contact humain est primordial et le but c’est d’aider les gens à être en bonne santé ! Détromper un médecin, c’est lui rendre service. »
Source : 20 Minutes