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Don d'organes : statistiques 2017 et avis patients
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Dedelet
Dedelet
Dernière activité le 08/07/2024 à 12:31
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Face à la maladie et le décés proche ou l'espoir apporté par une greffe,je pense que le choix n'est pas difficile à faire. Si à une personne malade inscrite sur le registre des refus il etait dit '' vous ne pourrez pas accéder à la greffe parce que vous êtes contre le don et la greffe '' que dirait elle ? laissez moi mourir? et si c'était un enfant ?
Chacun peut avoir recours à une greffe d'organe solide( foie rein poumon coeur ) mais aussi de tissus ( cornée , os , tendon ,valve cardiaque ,ligament , peau en cas de brulure , moelle osseuse ....) alors toujours d'accord pour refuser de donner même son sang ?
Un excés de paracétamol ou autre et vous vous trouvez dans le coma à l'hôpital pour une hépatite fulminante, incapable d'apporter un avis ! l'equipe de greffe transplante en urgence pour sauver, alors en ce cas que dites vous au réveil ?
si accepte de recevoir on accepte de donner n'est ce pas !
En FRANCE 57 000 personnes vivent avec une greffe. C'est une chance que n'ont pas des pays tels les pays du magrehb qui me sollicitent réguliérement . Hélas !
Utilisateur désinscrit
Oui , je suis d'accord , pour le moment "POUR LE MOMENT" Je ne souhaite pas donner et vraiment pas recevoir , mais , je suis incapable de dire comment je réagirais si un jour j'avais un besoin vitale ?
C'est un peu radin quelqu'un comme moi , n'est ce pas? J'en convient , mais je suis contre la dégradation d'un corps , je dirais plus , dans notre famille , jamais un cadavre n'a reçut de soins post mortel , on ne touchent pas le corps , il reste dans son état , pas de produits a la place du sang, pour les garder plus longtemps beaux , ont laissent la nature faire son œuvre , il y a toujours un doute sur la perte total de conscience après la mort , des articles disent qu'elle peu durer longtemps malgré tout ce qu'ont en pensent , donc mutiler pour donner , non , ce n'est pas imaginable
Dedelet
Dedelet
Dernière activité le 08/07/2024 à 12:31
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12 commentaires postés | 6 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
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Pour cette Journée mondiale du don d’organes et de la transplantation, Carenity a décidé de faire le point avec vous. De vous demander votre avis et de faire le point sur vos connaissances.
Premier point capital : sur Carenity, vous êtes 90% à être favorables au don d’organes même si peu d’entre vous ont personnellement été confrontés à une greffe (1.4% vous-mêmes et 11.6% un proche). Une information essentielle tant le don d’organe est important. Chaque jour en Europe, dix-huit malades candidats à une transplantation meurent faute d’avoir reçu un greffon. Au 1er janvier 2017, 14 533 patients se trouvaient sur la liste d’attente d’Eurotransplant. Et ils étaient 11 244 en 2016. Cette année-là, seulement 6 988 greffes d’organes provenant de donneurs décédés ont été réalisées. Il est donc urgent de mettre fin aux idées reçues et de sensibiliser davantage le grand public.
La greffe en chiffres
Combien de greffes sont-elles réalisées en France chaque année ? Eh bien, peu d’entre vous le savent puisque seulement 37% ont donné la bonne réponse : environ six mille (5 891 en 2016). Et en cinq ans, le nombre de greffes d’organes a augmenté de 17%. Si les efforts sont réels, nous sommes encore loin d’atteindre le nombre des besoins en greffe (là encore, seulement 36% d’entre vous connaissaient la réponse) : plus de vingt mille (22 617 en 2016).
Parmi les organes les plus transplantés (et 82% d’entre vous le savaient), sans surprise, le rein est le plus greffé à 61%, viennent ensuite le foie (22%), le cœur (8%), les poumons (6%) et le pancréas (1%). Le greffe rénale bénéficie d’ailleurs de la très légère augmentation de greffe à partir de donneurs vivants. En effet, un membre de la famille très proche peut donner son rein à un candidat en attente de transplantation, et, depuis 2011, toute personne apportant la preuve d’une vie commune ou d’un lien étroit et stable avec le receveur depuis au moins deux ans.
Donneur automatique ou refus de prélèvement
Quant au « refus de prélèvement », vous savez à 81% que tout le monde est donneur depuis le 1er janvier 2017 mais savez-vous exactement ce que disait la loi et ce qui a changé ? Chaque Français est donneur d’organes depuis la loi du 22 décembre 1976, sauf « s’il a fait connaître son refus de son vivant ». Cependant, lorsque les médecins interrogent la famille, étant donné que peu de personnes ont évoqué cette question de leur vivant, les proches choisissent selon leur propre conviction. Et un tiers refuse ainsi le prélèvement. Voilà la situation en France avant le 1er janvier 2017. Depuis cette date, la famille ne fait plus loi. Et un refus ne peut être recevable que si le défunt s’est auparavant inscrit sur le registre national des refus ou s’il a rempli un document écrit exprimant son refus.
« En clair, qui ne dit mot consent, souligne Pierre Noir, vice-président de France Adot, fédération des associations pour le don d’Organes et de Tissus Humains. Mais cette loi, qui existe depuis quarante ans, était méconnue et peu appliquée. » Toutefois « s’il y a une farouche opposition de la famille pour des raisons religieuses ou autres, on ne va pas ajouter une violence à une situation douloureuse, assure le Professeur Bastien de l’Agence de Biomédecine. Le but, c’est que cette situation devienne plus rare. Et en plus de ces changements, l’accompagnement des familles sera amélioré. »
Le don
Que vous soyez jeune ou âgé, malade ou en bonne santé, il n’existe pas de contre-indication de principe au don d’organes et de tissus et pas de limite d’âge. En 2016, l’âge moyen des donneurs d’organes était de 57 ans. Même si vous avez des problèmes de santé ou un traitement lourd, certains organes peuvent être en très bon état et permettre de sauver des vies.
Le prélèvement sur une personne décédée est un acte chirurgical qui s’effectue au bloc opératoire, dans les mêmes conditions et avec le même soin que pour une personne en vie. Les incisions sont refermées et recouvertes par des pansements. Si les cornées sont prélevées, elles sont remplacées par des lentilles transparentes. Aucun frais n’est demandé à la famille du défunt. Après l’opération, le corps est habillé et rendu à la famille, qui peut réaliser les obsèques selon les souhaits du défunt.
Pas moins de 90 000 greffes et dons d'organes sont réalisés dans le monde chaque année, soit plus de dix dons chaque heure.
Source des chiffres : Sondage Carenity, octobre 2017 et Agence de la biomédecine, mars 2016.
Selon vous, que faudrait-il mettre en place pour sensibiliser davantage le grand public ?
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Louise
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Louise
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Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Pour cette Journée mondiale du don d’organes et de la transplantation, Carenity a décidé de faire le point avec vous. De vous demander votre avis et de faire le point sur vos connaissances.
Premier point capital : sur Carenity, vous êtes 90% à être favorables au don d’organes même si peu d’entre vous ont personnellement été confrontés à une greffe (1.4% vous-mêmes et 11.6% un proche). Une information essentielle tant le don d’organe est important. Chaque jour en Europe, dix-huit malades candidats à une transplantation meurent faute d’avoir reçu un greffon. Au 1er janvier 2017, 14 533 patients se trouvaient sur la liste d’attente d’Eurotransplant. Et ils étaient 11 244 en 2016. Cette année-là, seulement 6 988 greffes d’organes provenant de donneurs décédés ont été réalisées. Il est donc urgent de mettre fin aux idées reçues et de sensibiliser davantage le grand public.
La greffe en chiffres
Combien de greffes sont-elles réalisées en France chaque année ? Eh bien, peu d’entre vous le savent puisque seulement 37% ont donné la bonne réponse : environ six mille (5 891 en 2016). Et en cinq ans, le nombre de greffes d’organes a augmenté de 17%. Si les efforts sont réels, nous sommes encore loin d’atteindre le nombre des besoins en greffe (là encore, seulement 36% d’entre vous connaissaient la réponse) : plus de vingt mille (22 617 en 2016).
Parmi les organes les plus transplantés (et 82% d’entre vous le savaient), sans surprise, le rein est le plus greffé à 61%, viennent ensuite le foie (22%), le cœur (8%), les poumons (6%) et le pancréas (1%). Le greffe rénale bénéficie d’ailleurs de la très légère augmentation de greffe à partir de donneurs vivants. En effet, un membre de la famille très proche peut donner son rein à un candidat en attente de transplantation, et, depuis 2011, toute personne apportant la preuve d’une vie commune ou d’un lien étroit et stable avec le receveur depuis au moins deux ans.
Donneur automatique ou refus de prélèvement
Quant au « refus de prélèvement », vous savez à 81% que tout le monde est donneur depuis le 1er janvier 2017 mais savez-vous exactement ce que disait la loi et ce qui a changé ? Chaque Français est donneur d’organes depuis la loi du 22 décembre 1976, sauf « s’il a fait connaître son refus de son vivant ». Cependant, lorsque les médecins interrogent la famille, étant donné que peu de personnes ont évoqué cette question de leur vivant, les proches choisissent selon leur propre conviction. Et un tiers refuse ainsi le prélèvement. Voilà la situation en France avant le 1er janvier 2017. Depuis cette date, la famille ne fait plus loi. Et un refus ne peut être recevable que si le défunt s’est auparavant inscrit sur le registre national des refus ou s’il a rempli un document écrit exprimant son refus.
« En clair, qui ne dit mot consent, souligne Pierre Noir, vice-président de France Adot, fédération des associations pour le don d’Organes et de Tissus Humains. Mais cette loi, qui existe depuis quarante ans, était méconnue et peu appliquée. » Toutefois « s’il y a une farouche opposition de la famille pour des raisons religieuses ou autres, on ne va pas ajouter une violence à une situation douloureuse, assure le Professeur Bastien de l’Agence de Biomédecine. Le but, c’est que cette situation devienne plus rare. Et en plus de ces changements, l’accompagnement des familles sera amélioré. »
Le don
Que vous soyez jeune ou âgé, malade ou en bonne santé, il n’existe pas de contre-indication de principe au don d’organes et de tissus et pas de limite d’âge. En 2016, l’âge moyen des donneurs d’organes était de 57 ans. Même si vous avez des problèmes de santé ou un traitement lourd, certains organes peuvent être en très bon état et permettre de sauver des vies.
Le prélèvement sur une personne décédée est un acte chirurgical qui s’effectue au bloc opératoire, dans les mêmes conditions et avec le même soin que pour une personne en vie. Les incisions sont refermées et recouvertes par des pansements. Si les cornées sont prélevées, elles sont remplacées par des lentilles transparentes. Aucun frais n’est demandé à la famille du défunt. Après l’opération, le corps est habillé et rendu à la famille, qui peut réaliser les obsèques selon les souhaits du défunt.
Pas moins de 90 000 greffes et dons d'organes sont réalisés dans le monde chaque année, soit plus de dix dons chaque heure.
Source des chiffres : Sondage Carenity, octobre 2017 et Agence de la biomédecine, mars 2016.
Selon vous, que faudrait-il mettre en place pour sensibiliser davantage le grand public ?