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Marisol Touraine : « Les 10 milliards d’économies n’aboutiront pas à un système de santé “low cost” »
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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D’abord, l’accent sera mis sur les soins de proximité, en favorisant la coopération entre la médecine de ville, l’hôpital et les maisons de retraite.
A la campagne, disons dans les villages, ça va être difficile. Chez moi, pour avoir un simple rendez vous, il faut compter 2 jours, il ne faut pas être trop malade ! Le soir, plus personne ne répond à partir de 17h, il faut faire le 15 et attendre que le SAMU, débordé, réponde. Soit vous êtes capable d'aller chez me médecin de garde (parfois à plus de 20 km), soit les pompiers doivent venir vous chercher pour vous emmener aux urgences les plus proches, de là, vous ne ressortez parfois que le lendemain matin (bonjour l'angoisse pour les personnes âgées) !
Dès 2016, une opération sur deux pourra être réalisée en ambulatoire! Des objectifs seront fixés par région et par pathologie.
Toujours sans tenir compte de l'endroit où vit le patient ni de l'environnement médical.
L’enjeu du deuxième axe de ce plan vise à garantir un meilleur usage des soins en évitant les actes inutiles ou redondants et la consommation de médicaments inadaptée. Nous en attendons 2,5 milliards d’euros d’économies d’ici à 2017. Un exemple : tout le monde en a fait l’expérience, il n’est pas rare que des radios ou des analyses médicales soient faites deux fois.
Quand on arrive aux urgence, la première chose qu'on vous fait : la pose d'une voie et une prise de sang, Une fois même, je suis arrivée avec des résultats d'analyse du jour, on n'a pas voulu en tenir compte, L'hôpital refuse de vous donner les radios faites lors des hospitalisations, si vous en avez besoin, il ne vous reste qu'à les refaire.
Autre exemple, dans certaines régions, plus de 90% de patients diabétiques s’injectent eux-mêmes leur insuline. Dans d’autres, ils ne sont que 50%, c’est la preuve que des marges existent.
Depuis 4 ans, je pose mes perfusions (sous-cutanées) de kétamine toute seule, quand je le dis à un médecin, on me regarde comme si j'étais une extra-terrestre ! Tout le monde ne peut peut-être pas le faire mais ça a été ma décision, personne ne m'y a incitée !
La ministre veut faire des économies, mais les soignants veulent garder leur pré carré ! je pense aussi qu'on oublie le vieillissement de la population !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Scoobidoo, il ne faut pas croire que ce sont les soignants qui décident de ce que tu démontres. Il ne faut pas oublier que les soignants agissent sous des directives ... et parfois aussi sous pression ! Je dirai même qu'au contraire si les soignants n'étaient pas dans l'obligation de refaire des examens récents ça les arrangeraient sur le plan gain de temps et pris en charge !
scoobidoo
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scoobidoo
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Jamais une infirmière m'a dit vous pouvez faire vos perfusions toute seule, je vais vous montrer.
Il a fallu l'obligation d'un déplacement pour que l'infirmière du prestataire qui m'apporte la kétamine et le matériel me dise que je pouvais.
Je lui ai demandé de me montrer, et j'ai prévenu les infirmiers qu'il n'était plus nécessaire de venir (gentiment).
Maintenant, au moins, je peux les faire quand je veux, donc quand ça me dérange le moins, le soir même si parfois je ne comprends pas tout à l'émission que je suis.
J'ai l'impression que tu te sens visée quand je parle de soignant, je me suis mal exprimée. Je parle surtout des médecins, plus arrogants quand on monte dans la hiérarchie. J'ai des souvenirs de 2 que j'ai bien mouchés à la grande joie de ses "subalternes".
Ce ne sont pas les personnes que je mets en cause mais le système, je pense que tu seras d'accord avec moi, non ?
Vivement les dossiers médicaux, tout y sera, plus besoin de rabâcher au risque d'oublier une allergie ! Ca ce serait un sacré gain de temps et d'argent !
Francine
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Les soignants ça incluent énormément de professionnels de santé, c'est pour cela que j'ai voulu spécifier. Dans les hôpitaux ce ne sont pas les soignants (médecins, infirmiers..) qui ne sont pas "bons", ce sont les protocoles et l'organisation.
Je me sens visée oui et non, enfin pas vraiment, disons que je défends peut être mes collègues car je sais ce qu'elles vivent et subissent comme pression, mais exerçant à domicile mon rôle et mes objectifs de soins ne sont pas les mêmes, donc ce que tu démontres ne me concerne pas réellement.
Donc en résumé, je peux comprendre ce que tu démontres mais les vrais responsables de tout ça ne sont pas les soignants. Et si d'un autre côté les patients mettaient moins la pression aux professionnels de santé (agression, coups de sang, insultes, incompréhension vis à vis de l'attente...) peut être que les protocoles seraient allégés. Et la première pression qui pourrait être évitée ce sont tous ces gens qui viennent par exemple aux urgences pour des "trucs" non urgents ou juste pour renouveler une ordonnance de médocs (aux urgences ça existe aussi ça !) Mais bon on s'est compris
Après tous ces protocoles et ces prises en charge compliqués ont confirmé mon choix de travailler à domicile et pas en structure.
Utilisateur désinscrit
je suis d accord avec toi,nul ne choisi ce qu il fait,il ne fait que respecter le protocole et les directives qu il recoit!!tout comme nous,qui sommes surveilles a la loupe par la secu,et qui nous rappelle les principes d economies,c est a dire,obligation de generiques!!!on a pas le choix,sinon,ils nous appellent aussitot!!
donc ce sont a tous ces gens la qu il faut demander de changer!!le personnel reste juste un executant,qui s en prend plein la tete pour un oui ou un non!!je dis cela car je me fais agresser verbalement tous les jours par les clients,alors que je ne fais que "suivre le reglement!!"
Utilisateur désinscrit
bonjour les hôpitaux te vire , a 1heure du matin ambulance prive ,j'ai ete témoin, une horreur l'epo a 9 j'avais mal partout pr et plus de force pour respire ??c'etais un dimanche,j'ai appelé le samu,et hopital pour prise de sang ??j'etais dans mon lit et endormi ? réveiller par les ambulanciers ? surpris,je me rappelais pas bien ?,ma femme rien entendu surpris,et il me demande pourquoi j'ai apele ??je leur explique mais pas la prise de sang me rappelais plus, et il veule passe une radio des poumons que je refuse, je sors du pneumo,ils dise que je les agresse ?,e le doc me demande mal de tete scanner, et 2 mini avc et le lundi matin dehors ???mon medecin dit sa peut etre grave ??j'ai ete voir le neuro qui m'a explique 2 mini avc et controle memoire défaillante ensuite ??vire quand meme ???
Utilisateur désinscrit
bonjour les hôpitaux te vire , a 1heure du matin ambulance prive ,j'ai ete témoin, une horreur l'epo a 9 j'avais mal partout pr et plus de force pour respire ??c'etais un dimanche,j'ai appelé le samu,et hopital pour prise de sang ??j'etais dans mon lit et endormi ? réveiller par les ambulanciers ? surpris,je me rappelais pas bien ?,ma femme rien entendu surpris,et il me demande pourquoi j'ai apele ??je leur explique mais pas la prise de sang me rappelais plus, et il veule passe une radio des poumons que je refuse, je sors du pneumo,ils dise que je les agresse ?,e le doc me demande mal de tete scanner, et 2 mini avc et le lundi matin dehors ???mon medecin dit sa peut etre grave ??j'ai ete voir le neuro qui m'a explique 2 mini avc et controle memoire défaillante ensuite ??vire quand meme ??? et les anciens des maisons de retraite et autre d''déshydraté ??et que l'ont renvoie avec la perfusion et personne pour l'enlever ??il l’arrache sans faire expres ?
Utilisateur désinscrit
sergioses je te comprend,mais ils n ont fait que suivre les directives!mais maintenant,cela va etre pire,car ils vont diminuer les temps d hospit,pour faire des economies,donc a voir!!!!!
Utilisateur désinscrit
c'est possibles il ont insiste 4/5 fois pour la radio de poumons ??,une infirmiere ?? quand je luis est dit ,??j'ai ete responsable, et je ne me permettais pas de metre leur vie sante en jeu radio inutile je sortais du pneumo qui m'avais dit trop de radio pas bon pour vous ?? les directives j'essais de les respecte surtout,soigne les personnes malades si c'est trop dificile ,,pas beaucoup d'envie de travaille dans la medecine , il ont fait des chambres a 1 lit que tu t’ennuie et panique ??a 2 un de panais l'autre ou l'embetais ?? mais tu t'ennuyais moins, la ily en a iaurai du fare autre chose il yen a des tres bien aussi ??a l'hopital il arrive quand il ont envie certain ??? trop dur faudrais 40heures ???ou plus une qui ma parle douche ????froide a miniut ?? a 4heure30 vous faitte quoi la ont vous a oublie ???? et puis en pneumo ,il n'i a pas de patiends d'apres les employes qui me garde 10 jours et au urgence voulais me vire ???d'alleur oublie ??c'est la trouille pour les malades vieux ????comme moi et d'autre la conscience qui manque ???
Utilisateur désinscrit
il vont faire des Economies sa c'est sur ?? je lisais le journal a 84 ans il sont reste dehors de l’hôpital ?? c'est scandaleux ?? plus de consciences et moral
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Marisol Touraine dévoile les grandes lignes du plan d’économies pour l’assurance-maladie. La baisse du prix des médicaments rapportera 3,5 milliards.
Dix milliards d’euros d’économies sont prévus en trois ans sur les dépenses de santé. L’objectif est-il réaliste ?
Oui, car le projet pour la santé comme le pacte de responsabilité et de solidarité est au cœur d’une politique cohérente, fondée sur des réformes de structure. Si nous voulons préserver notre modèle envié dans le monde, le statu quo est impossible. Nous devons faire le pari de l’innovation, relever les défis du vieillissement ainsi que les contraintes financières. C’est l’occasion de réaffirmer la force de notre modèle social qui contribue à notre attractivité. Relever les défis, je l’ai fait pour les retraites, en allongeant la durée de cotisation tout en instaurant un dispositif qui prend en compte la pénibilité, qui entrera bien en vigueur comme prévu le 1er janvier 2015. Je le fais aussi depuis 2012 pour la santé, en réorganisant le système de soins pour le rendre plus efficace et donc moins coûteux. Et de fait, le déficit de l’assurance-maladie s’est réduit de 30 %. Mon objectif est que notre système soit plus simple, plus proche et mieux organisé.
Comment allez-vous procéder pour réaliser ces économies ?
Il n’y aura pas de rupture mais une accélération des mesures qui sont déjà engagées. L’effort demandé sera progressif, car les économies dégagées par les réformes structurelles vont s’amplifier avec le temps. Dès 2015, la progression des dépenses sera limitée à 2,1 %. Les dépenses vont donc continuer à augmenter, mais moins vite. Les dépenses progresseront ensuite de 2 % en 2016 puis de 1,9 % en 2017. C’est un effort sans précédent.
Qui sera concerné par ce plan d’économies historique ?
Les patients ne seront ni moins bien soignés ni moins bien remboursés. Je le réaffirme, il n’y aura ni déremboursements ni nouvelles franchises. Les réformes que j’engage n’aboutiront pas à un système de santé « low cost » mais, au contraire, à préserver l’excellence de notre modèle, son excellence médicale mais aussi son excellence sociale. Le plan d’économies sur trois ans se déclinera en quatre grands axes. D’abord, l’accent sera mis sur les soins de proximité, en favorisant la coopération entre la médecine de ville, l’hôpital et les maisons de retraite. Les séjours hospitaliers doivent être moins fréquents et moins longs. C’est pourquoi je veux doubler le rythme de croissance de la chirurgie ambulatoire, qui permet aux patients d’être soignés dans la journée, sans passer la nuit à l’hôpital quand ce n’est pas justifié. Dès 2016, une opération sur deux pourra être réalisée en ambulatoire ! Des objectifs seront fixés par région et par pathologie. Pour l’opération de la cataracte, on peut tendre vers les 100 %. Dans chaque région, des programmes seront mis en œuvre pour accompagner les sorties d’hospitalisation, ce qui permettra de réduire la durée des séjours. Au total, 1,5 milliard pourra être économisé sur trois ans dans ce domaine, dont près de 1 milliard pour la chirurgie ambulatoire.
Quelles économies attendez-vous de la maîtrise des prescriptions ?
L’enjeu du deuxième axe de ce plan vise à garantir un meilleur usage des soins en évitant les actes inutiles ou redondants et la consommation de médicaments inadaptée. Nous en attendons 2,5 milliards d’euros d’économies d’ici à 2017. Un exemple : tout le monde en a fait l’expérience, il n’est pas rare que des radios ou des analyses médicales soient faites deux fois. Des mesures seront prises pour y remédier. Autre exemple, dans certaines régions, plus de 90 % de patients diabétiques s’injectent eux-mêmes leur insuline. Dans d’autres, ils ne sont que 50 %, c’est la preuve que des marges existent. De même, nous mettrons en place des listes de médicaments recommandés établies par les médecins, pour chaque spécialité, afin de faciliter la qualité de la prescription.
L’industrie pharmaceutique est-elle mise à contribution ?
Nous consommons trop de médicaments, trop de médicaments de marque et trop de médicaments chers. Le plan d’économies prévoit donc des baisses de prix pour les produits de marque comme pour les génériques. C’est inévitable si nous voulons dans le même temps favoriser l’innovation. De nouveaux traitements de l’hépatite C par exemple arrivent sur le marché, ils vont changer la vie de milliers de malades. Certes, ils sont chers, mais ils seront accessibles à tous ! Nous ferons une économie de 3,5 milliards d’euros en trois ans en baissant les prix des médicaments et enfavorisant les génériques. Cela signifie que les dépenses seront stables d’ici à 2017. Pour que cela fonctionne, il faut aussi rassurer les Français : je suis favorable à une campagne d’information pour dissiper les doutes qui subsistent sur la qualité des génériques.
Et pour l’hôpital ?
Nous escomptons 2 milliards d’euros d’économies dans les hôpitaux. Ils devront en particulier mieux gérer et mutualiser leurs achats. Il n’est pas normal que deux établissements distants de seulement quelques kilomètres aient deux systèmes informatiques différents ou aient recours à deux blanchisseries. Des mesures seront aussi prises pour résorber le recours excessif aux médecins intérimaires, qui coûte trop cher aux établissements publics. Pour parvenir à 10 milliards, le gouvernement prendra enfin des mesures de lutte contre la fraude.
Vous êtes aussi la ministre en charge des retraites. Peut-on éviter de les geler pour les retraités les plus modestes, comme le demandent les députés PS ?
Comment ne pas comprendre la volonté des députés de gauche de garantir le pouvoir d’achat des retraités modestes ? Le Premier ministre a annoncé que nous allions y répondre. Au-delà, la majorité doit se rassembler pour envoyer un signal de confiance aux Français et à la France. C’est à l’avenir que nous travaillons, nous devons nous mobiliser collectivement.
Les baisses de prix des médicaments sont inévitables si nous voulons dans le même temps favoriser l’innovation.
L’essor de la chirurgie ambulatoire permettra d’économiser près de 1 milliard d’euros d’ici à 2017.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203462078200-marisol-touraine-nous-allons-faire-10-milliards-d-economies-sans-aboutir-a-un-systeme-de-sante-low-cost-666760.php?xtor=RSS-2059&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter