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Après 15 ans d’état végétatif, un patient recouvre une forme de « conscience »
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@Eauclair
ok eauclair je ne te choisirai pas !!!lol
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@Eauclair
trêve de plaisanterie; vraiment non je ne veux pas d'acharnement. ce n'est pas ma conception de la vie. bises maya78
maritima
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maritima
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Pas la mienne non plus! ( pour le moment du moins !).
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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Ma mère et moi avons d'ailleurs fait les papiers en ce sens.
Bisous tt le monde.
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De mon côté, j'en ai parlé à mes proches et tt le monde sait que je ne veux aucun acharnement thérapeutique.
maritima
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C'est plus prudent d'avoir fait les papiers @angelina car en parler ne suffit pas!
Les directives anticipées doivent être écrites, datées et signées pour avoir une quelconque valeur, le moment venu, auprès de l'équipe médicale. Les déclarations des proches ne suffisent pas.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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Peu de chance ..ou de risque ( c'est selon!) que vous vous retrouviez dans le même hôpital que Macron !
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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@maritima
Les papiers sont à refaire ts les 3 ans ; je me le suis noté ds mon agenda pr penser à les refaire en temps et en heure.
Bisous
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@Eauclair
Maman et moi sommes inscrites au refus de donneurs d organes.
Bisous
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Des neuroscientifiques lyonnais ont « réveillé », en partie, un homme de 35 ans en stimulant un nerf crânien.
Pourra-t-on un jour réveiller des patients restés « inconscients » pendant plusieurs années ? C’est le fol espoir que suscitent des travaux publiés dans la revue Current Biology. Des chercheurs de l’Institut des sciences cognitives Marc-Jeannerod-de-Bron et de l’hôpital neurologique Pierre-Wertheimer de Lyon ont réussi à faire passer un homme plongé depuis quinze ans dans un « état végétatif » à un « état de conscience minimale » en stimulant un nerf connecté au cerveau.
Pour y parvenir, les neurochirurgiens lyonnais ont équipé ce jeune patient de trente-cinq ans, victime d’un accident de la route à vingt ans, avec une sorte de « pacemaker cérébral ». Installé au niveau de la clavicule, il permet de stimuler le nerf vague au niveau du cou, une technique utilisée depuis plus de vingt ans dans le traitement de certaines épilepsies pharmacorésistantes. Rappelons que le nerf vague connecte le tronc cérébral, situé à la base du cerveau, avec les viscères (cœur, poumon, estomac, etc.). « C’est ce nerf qui permet d’assurer les fonctions dites végétatives telles que la respiration, le rythme cardiaque ou la digestion », explique Benjamin Rohaut, neurologue-réanimateur et chercheur à l’université Columbia, à New York. Les médecins ont alors envoyé des impulsions électriques pendant des durées de trente secondes espacées de cinq minutes, jour et nuit, pendant six mois. Chaque semaine, l’intensité du courant augmentait par paliers jusqu’à atteindre le seuil maximal de 1,5 mA (milliampère).
Au bout d’un mois, les neuroscientifiques ont constaté une amélioration. « Nous avons observé à l’électroencéphalogramme l’apparition d’une onde qui, selon de récents travaux, semble caractériser l’état de conscience minimale, explique Angela Sirigu, directrice de recherche au CNRS qui a supervisé ce projet. Et nous avons parallèlement mesuré une extension de l’activité cérébrale à des zones qui ne fonctionnaient plus depuis des années. » Via le nerf vague, les chercheurs pensent avoir stimulé le tronc cérébral, favorisant le rallumage de zones situées à proximité, comme le thalamus, qui semble jouer un rôle clef dans l’état de conscience. En 2007, la stimulation profonde du thalamus, en insérant directement des électrodes au plus profond du cerveau, avait permis d’obtenir des résultats comparables (la lourdeur et la dangerosité de l’opération n’ont toutefois jamais permis de la rendre routinière).
« Il a une présence bien réelle »
Sur le plan clinique, les réactions du patient ne se limitent plus à une activité réflexe. Il est capable de suivre un objet ou une personne du regard, de tourner la tête sur commande et semble effrayé lorsqu’un visage se rapproche brusquement de lui. Angela Sirigu raconte que le jeune homme aurait versé deux larmes, une première de façon spontanée et une deuxième à l’écoute de sa chanson préférée. « Lorsqu’on lui demande de sourire, il soulève sa joue gauche », poursuit la chercheuse. « Il a une présence bien réelle dans son environnement, il comprend ce qu’on lui dit. » Cela sera-t-il suffisant pour arriver à établir un système de communication ? « C’est ce que nous souhaitons. Cela relève désormais de l’équipe clinique. »
« Ce sont des travaux très importants », salue Steven Laureys, professeur de neurologie à l’université et au CHU de Liège, et responsable du groupe Giga Consciousness, qui expérimente depuis plusieurs années différentes techniques de « réveil ». « Cela va à l’encontre du vieux dogme selon lequel on ne peut plus rien faire pour un patient après plusieurs années passées dans un tel état - qu’il faudrait au passage qualifier d’“état d’éveil non-répondant” plutôt que d’“état végétatif”, un terme trop péjoratif. » Si cet enthousiasme est largement partagé, tous les neuroscientifiques appellent également à une très grande prudence. « C’est une étude portant sur un seul patient », prévient Jacobo Sitt, chercheur Inserm à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, à Paris. « Ce résultat est une grande avancée, mais il est impossible de le généraliser. Chaque patient est différent. Il est impossible de prédire combien pourront réagir à ce type de stimulation. Toutes les lésions ne sont pas réversibles. » Angela Sirigu a déjà commencé à recruter pour un nouvel essai qui devrait porter sur quatre patients, et pourrait être étendu à vingt en cas de résultats positifs. L’identification des patients les plus à même de répondre à ce type de thérapeutique serait idéale, mais cela nécessiterait des explorations poussées utilisant des techniques d’imagerie cérébrales de pointe encore peu répandues.
La stimulation du nerf vague n’en est qu’à ses débuts
« Sur le plan conceptuel, c’est très intéressant, note Andrea Rossetti, professeur associé de neurologie au CHU Vaudois de Lausanne. Mais il est presque certain que ce patient ne recouvrira jamais son autonomie. Il n’est pas sûr non plus qu’il puisse communiquer avec les gens qui l’entourent. Il est passé du niveau cinq à un niveau qui oscille entre huit et dix, sur les vingt-trois niveaux que comporte l’échelle que l’on utilise pour estimer l’état de conscience. C’est certes une petite amélioration, mais il ne faut pas donner de faux espoirs aux familles qui vivent avec l’un de leur proche cette situation dramatique. » Et elles sont nombreuses. En France, 2 000 personnes environ vivraient dans un état similaire d’«éveil non-répondant».
« Ces nouvelles recherches sont très excitantes, car elles valident certains de nos modèles théoriques et offrent des perspectives thérapeutiques nouvelles, mais elles posent aussi de vraies questions éthiques, appuie Benjamin Rohaut. Le patient est-il mieux dans cet état de conscience minimale que dans un état végétatif pour lequel on suppose l’absence de conscience? Ne ressent-il pas plus de douleur? Ne souffre-t-il pas plus de sa situation? Ce sont de vraies questions. » Auxquelles il est encore très difficile de répondre. « Les patients touchés par un locked-in syndrome ne sont pas aussi malheureux qu’on se l’imagine depuis l’extérieur, rappelle Jacobo Sitt. Et certaines recherches récentes laissent penser que les patients dans un état végétatif ressentent peut-être quand même la douleur. »
La stimulation du nerf vague dans cette indication n’en est qu’à ses débuts. Deux autres équipes au moins, en Chine et aux États-Unis, expérimentent une technique non-invasive de stimulation derrière l’oreille. D’autres techniques, telles que la stimulation magnétique transcrânienne (qui consiste à créer des courants dans le cortex via des aimants) pourraient venir en appui de la stimulation du nerf vague pour améliorer encore un peu l’état de conscience du patient. « Nous sortons peu à peu du nihilisme thérapeutique dans lequel la communauté s’était enfermée, se réjouit Steven Laureys. Il ne faut pas donner de faux espoirs aux gens, évidemment, mais il est tout aussi dangereux de cultiver un “faux désespoir”. »
Source : Le Figaro Santé