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A l'hôpital, des frais opaques et inégaux facturés aux patients
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philolux
philolux
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Je suis d'accord sur les responsabilités, mais vous avez raison, il faudra se battre!
cordialement
Philolux
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scoobidoo
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scoobidoo
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Pour autant que je sache le cancer est une maladie prise en charge à 100% dans le cadre de l'ALD. Il suffit que le médecin en fasse la demande.
Si tu connais des cancéreux tu peux les en informer Ils trouveront tous les renseignements en allant sur ce lien : institut national du cancer
Les prix des médicaments remboursables par l'assurance maladie sont fixés par l'agence nationale du médicament. Je ne connais pas le sens de "prix au portefeuille".
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Bonsoir Francine,
Le SEUL critère d'une maladie de longue durée n'est pas déterminant pour l'obtention du remboursement intégral des prestations : critère de gravité ou de durée...souvent le cas des infarctus du myocarde ! aberrant, non ?
Il n'existe que 30 ALD reconnues IMMEDIATEMENT. Et plus de 400 qui en découlent indirectement ou pas au bon vouloir du médecin primé "au mérite" : scandaleux
Pour une SEP invalidité 2èm cat. la plupart de mes médocs étaient prescrits en ALD et certains reconnus s'y rapportant, exam labo idem. Maintenant c'est la cacophonie : certains en 1 passent en 2 voire ordonnance normale.
D'autres en 2 passent en 1. Et médocs nouveaux, au jugé directement en 1 alors que pas liés la sep. Quant au labo mm surprise.
Souvent c'est l'impasse des médicaments . Prenez l'ex. du ZINC , aucun médecin ne le prescrit alors qu'il participe à la connexion des neurones. Le soleil est interdit pour la SEP = carence Vit. D. Hors elle est essentielle pour l'organisme. Il faut la réclamer !
"le prix du portfeuille" ? exemple de la future accouchée qui dde une chambre seule mais plus de dispo. Quelques relations...une chambre se libère. Il ne faut plus se voiler la face.
Et que dire du dépassement d'honoraires...disons-le au faciès. Certains spé ont 2 tarifs (affichés). Qd ils appliquent le 2ème....est-ce pour les 5 mn de + perdues passés avec vous ?
Bonne nuit.
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Francine...un oubli.
Certes le prix des médicaments est fixé par l'agence...
Vs séjournez par ex.en Italie et avez oubié votre médoc. Dans ce pays il coûte jusqu'à 2 fois moins cher, tant mieux pour notre CPAM. Si en France = X 2 alors que mm labo, molécule. L'Europe (pour un fois intelligente) souhaite justement harmoniser les tarifs. Car il y en a bien un dont la marge est supérieure pour un mm mal.
On y revient tjrs sur les dérives médicales dans le prix des soins et c'est le patient qui paie le RDS.
Bonne nuit
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonjour,
J'ai des remèdes prescrits au titre d'une ALD et d'autres normalement. Il n'est pas nécessaire d'avoir 2 ordonnances, il y a 2 parties sur les ordonnances ALD, en haut ce qui en relève, en bas ce qui n'en relève pas. Je ne vois rien d'anormal là !
Je suis également en invalidité, donc, mes remèdes remboursés au titre de l'ALD sont remboursés à 100% et les autres sont remboursés à 100% également.
Certains médecins ou professeurs, même en hôpital, ont des dépassements d'honoraires, c'est affiché et on peut également le savoir à la prise de rendez-vous au téléphone. On peut tout à fait demander une consultation sans dépassement. Il est vrai que le délai est souvent plus long.
Que les remèdes soient moins chers dans d'autres pays, peut-être, je ne sais pas, mais ça n'a rien à voir avec les frais facturés par les hôpitaux. Je ne connais pas le système de soin ni les hôpitaux à l'étranger, mais le nôtre n'a pas mauvaise réputation il me semble.
Francine
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Scoobidoo,
C'est exact : l'ordonnance en ALD comporte 2 parties remboursées à 100% sauf que si des médicaments en 2ème partie, les vignettes oranges/jaunes ne sont pas rembousée à 100 % SAUF si couverte par mutuelle.
Et bien, j'ai droit à une 3ème ordonnce ordinaire (au jugé du toubib) (critères ?)
Quant au remboursement de la visite ALD 100%. Dans le cas de la 3èm ordonnce non-ALD pas sûr remboursement 100% ; pas vérifié car ça me gave et se battre pour un papier = trop d'énergie pour rien.
Si les hôpitaux facturent différement d'un Ets à l'autre....alors que dire de cette 3ème ordonn ?
Bonne journée
Serena
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Bonjour Séréna,
Ca, je suis d'accord, devoir toujours vérifier c'est pénible. Je ne sais pas pour toi mais avec la fibromyalgie on est parfois un peu confus, alors là...
Une fois j'ai eu à payer un transport sanitaire car un spécialiste s'était trompé de case sur le bon de transport, 175 €. Même en expliquant et avec une lettre du médecin, la sécu n'a rien voulu entendre.
La paperasse, j'en ai aussi par dessus la tête. La mienne, celle de mon petit-fils qui est handicapé, celle de mes beaux-parents 90 ans et dépendants, ça sature un peu.
Le souci est de devoir toujours forcer pour faire valoir ses droits, et encore nous on les connait dans les grandes lignes mais il y a des gens qui ne connaissent pas.
Surtout ne pas se fier aux assistantes sociales des hôpitaux, elles ne défendent pas les malades mais les intérêts de l'hôpital, je viens d'en faire encore l'expérience.
Bon, je m'arrête là, sinon je vais passer une mauvaise journée !
Francine
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J'ai bien été remboursée par la sécu étant en ALD , mais je me rebelle tout de même que la sécu rembourse certaines factures d'hospilalisation que j'estime indues ...
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Pour des soins identiques, les patients ne payent pas la même chose dans tous les hôpitaux français. Le prix d'une journée d'hospitalisation en médecine s'élevait ainsi, en 2012, à 358,83 euros par jour au centre hospitalier de Nogent-le-Rotrou (le moins gourmand), et à 2230 euros à Lunéville (le plus cher). Soit du simple au sextuple.
Pour les CHU, les tarifs allaient de 862 euros par jour à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris, à 1476 euros à Rouen. Personne ne le sait, et personne ne s'y attendrait d'ailleurs, mais les établissements publics fixent eux-mêmes la participation financière facturée par patient. C'est même pour eux une variable d'ajustement bien pratique.
L'Observatoire des restes à charge en santé démontre et dénonce cette pratique, dans une enquête publiée jeudi 22 mai. Lancé en 2013, cet organisme entend faire des points réguliers sur les coûts de la santé pour les Français. Il est constitué de trois partenaires : le magazine 60 millions de consommateurs, la société Santéclair (filiale de plusieurs complémentaires de santé), et le Collectif inter-associatif sur la santé (Ciss), qui regroupe des associations de patients et a accès aux bases de données hospitalières.
Interrogé par des patients qui l'appelaient pour comprendre pourquoi ils se retrouvaient avec une facture de plusieurs milliers d'euros de leur hôpital, sans la moindre explication, le Ciss avait tendance à répondre qu'il devait sagir de dépassements d'honoraires. Mais il n'y en avait pas toujours eu d'appliqué. Il a fallu creuser.
LE TARIF JOURNALIER EN CAUSE
Il s'avère que le responsable de telles factures est le tarif journalier de prestation (TJP), que chacun doit payer de sa poche à l'hôpital, dont le fonctionnement n'est pas simple, et semble donc aujourd'hui encore plus compliqué. Cette participation du patient étant la plupart du temps prise en charge par sa complémentaire santé, cela rend le TJP invisible. Mais tout le monde n'a pas de mutelle.
Tentative d'explication : d'abord, des exonérations existent, par exemple pour les patients souffrant d'une affection de longue durée (cancer, diabète), les femmes enceintes pendant les quatre derniers mois de grossesse, etc. Par ailleurs, quand sont réalisés des actes lourds coûtant plus de 120 euros, un forfait de 18 euros par jour est appliqué.
Pour le reste, par exemple une hospitalisation sans examen conséquent, le patient doit s'acquitter d'un ticket modérateur, comme pour les consultations de médecins libéraux. A l'hôpital, il s'élève à 20 %. C'est la même chose pour tout le monde.
Son montant est néanmoins variable, car c'est le TJP, le montant de la facture journalière, qui sert de base au calcul nécessaire pour le déterminer. 20 % à la charge du patient, cela peut constituer une belle somme : à l'AP-HP, au TJP en médecine de 862 euros, fort raisonnable, cela fait 172,40 euros par jour à régler. Un montant qui grimpe, à Lunéville, à 446 euros.
L'enquête montre aussi de fortes disparités en chirurgie : 1855 euros le TJP à Périgueux, 2766 à Autun, 1220 à Langres, 857 à Brive... Et le Ciss est régulièrement alerté sur des problèmes de factures exhorbitantes de certains services d'urgence.
« PAS DE LOGIQUE »
Dans son enquête publiée jeudi, l'Observatoire voit là trois principaux problèmes, bien loin de l'image que l'on peut avoir de l'hôpital public : des restes à charge imprévisibles, inégalité selon l'hôpital fréquenté, opacité.
Les TJP sont fixés après validation par l'agence régionale de santé (ARS), et « sur proposition presque discrétionnnaire du directeur de l'établissement », « sans forcément de rapport avec le coût réel de production des soins », relève l'étude.
« Était-ce le fait des CHU ? Des centres hospitaliers ? Nous avons cherché une logique à tout cela, et vite vu qu'il n'y en avait pas », raconte Marc Morel, le directeur du Ciss.
« Le TJP est un élément d'ajustement comptable, il permet à des établissements de se refaire une santé financière. Personne ne le savait, même des gens comme nous qui connaissons pourtant bien le secteur de la santé ».
Etre informés permettrait pourtant à ceux qui ne sont pas couverts par une complémentaire de comparer les tarifs, et d'éviter les mauvaises surprises. Mais le tarif journalier de prestation coûte aussi, dans les faits, aux patients qui ont une mutuelle.
Le Ciss s'est en effet interrogé sur les raisons de la hausse continue des cotisations. Elle s'explique en partie par le TJP, dont les hausses peuvent être conséquentes. Le CHU de Brest a augmenté par exemple le sien de 66 % en médecine entre 2008 et 2013, en passant de 664 à 1100 euros (un tarif qui reste cependant sous la moyenne). A Tours, la hausse est de 50 %, à 1218 euros.
UNE MODÉRATION « NÉCESSAIRE »
Les choses commencent à se savoir. Il y a un an, L'Expansion avait par exemple publié un dossier sur la question. Dans une récente circulaire envoyée aux directeurs d'ARS, la ministre de la santé Marisol Touraine écrivait :
« Le niveau des tarifs journaliers de prestation entre établissements est très hétérogène et entraîne une inégalité dans le reste à charge des patients qu'il est nécessaire de modérer. »
Si les pouvoirs publics sont donc bien conscients du problème et tentent d'enclencher une baisse des TJP, qui ont été instaurés dans les années 2000, le Ciss reste inquiet, parce que ces tarifs s'inscrivent dans certains hôpitaux à des niveaux bien trop élevés.
Il réclame que soit forfaitisé le ticket modérateur sur tous les soins hospitaliers, comme c'est déjà le cas pour les actes lourds, et souhaite que rapidement les montants des TJP soient accessibles sur les sites Internet des hôpitaux. En attendant, 60 millions de consommateurs va mettre en ligne tous les tarifs auxquels l'Observatoire a eu accès.