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A l'hôpital, des frais opaques et inégaux facturés aux patients
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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C'est une découverte pour eux ! ! !
Il y a 25 ans, ma mère à du se battre avec la sécu qui ne voulait pas prendre en charge son séjour à l'hôpital à Paris.
Elle habitait l'Isère mais était tombée malade lors d'un séjour chez un ami, une septicémie ne pouvait pas attendre qu'elle rentre dans son département !
Il a fallu des mois pour leur faire entendre raison : on ne se fait pas hospitaliser dans un établissement plus cher que celui qui est près de chez soi !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Mon mari en isolement pour bactérie depuis le 22 avril 2014 et en hospitalisation, on me demande de régler la chambre particulière, il est en isolement depuis son entrée, par obligation. dois-je payer ces frais, est-ce normal.
Merci à tous pour vos réponses.
scoobidoo
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scoobidoo
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Bonjour Claudy,
Si la chambre particulière n'a pas été demandée, il n'y a pas de raison. Il faut se renseigner auprès des mutuelles et de l'assistante sociale de l'hôpital. Il y a aussi les associations de consommateurs ou d'usagers de l'hôpital (demander à l'accueil de l'hôpital).
De toutes façons, il n'y a pas d'urgence à payer. Renseignez vous bien partout pour savoir comment faire. Faites le par téléphone, il ne devrait y avoir qu'avec l'assistante sociale que vous devrez prendre rendez-vous.
Accrochez vous, avec l'administration il ne faut pas céder.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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J'ai été hospitalisée pour un cancer , aprés ma sortie j'ai eu des petites complications , j'ai été hospitalisée à nouveau quelques jours ,j'ai été suivie par un médecin remplaçant , qui a pris une visite tous les jours (23 euros )même le jour où il n'est pas venu me dire bonjour !!... j'avais un abcés , pas une seule fois il a assisté aux soins ...il m'a dit que tout allait bien , que l'abcés s'était résorbé ,que je pouvais "sortir" !!! le jour même chez moi , je me suis retrouvée avec le ventre tout mouillé .... l'abcés venait de se percer !! je suis même ressortie avec une ordonnance qui n'était pas à mon nom ....il m'avait baptisée : Mme Graindorge . Maintenant j'en ris ,vous aussi peut-être, mais sur le coup j'étais furax de chez furax ....
Je précise bien que c'était le Médecin remplaçant ...et qu'actuellement je suis en bonne santé et en "forme".
chelmic1
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Ami
Bonjour,mon petit grain de sel,par rapport à l'hospitalisation obligatoire en isolement ou pas,chirurgie ou psychiatrique,mon assistante sociale me dit qu'on ne paye pas pour une hospitalisation contre notre grés,merci pour d'autres renseignements et bonne journée!!!
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chelmic1
Utilisateur désinscrit
Prix d'une échographie cardiaque dans une clinique privée à Melun : 96 Euros.
La meme à l'hopital Saint Antoine à Paris : 275 Euros.
Vive le public !!!
philolux
philolux
Dernière activité le 22/06/2017 à 15:07
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Hélas, je ne crois pas que les choses puissent s'arranger: en effet la Sécurité Sociale a un endettement monstrueux et ne pourra jamais rembourser ses dettes; d'autre part, pourquoi croyez-vous que les complémentaires s’agitent autant auprès des assurés?Parce-que la SS va etre démantelée et malheureusement très bientôt.
Le système a été galvaudé par des politiques qui ne pensent qu'à etre réelus et les syndicats ont poussé à la roue, ce qui fait que nous sommes dans le mur!
HELAS
scoobidoo
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Bonsoir Philolux;
Nous ne sommes pas responsable du déficit de la sécu, même si on veut nous le faire payer.
article du Monde la dette en France
Il faut cesser de croire tout ce qu'on nous dit, même si les sirènes chantent toutes la même chanson.
Il faut se battre.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Bonsoir,
Prenez le train ou l'avion : pas un client du même wagon ou du même vol ne paie le même tarif. Il parait que c'est normal.
Bonne soirée
scoobidoo
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scoobidoo
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Peut être mais on n'est pas obligé de prendre l'avion. Par contre on est obligé de se soigner, non ?
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Pour des soins identiques, les patients ne payent pas la même chose dans tous les hôpitaux français. Le prix d'une journée d'hospitalisation en médecine s'élevait ainsi, en 2012, à 358,83 euros par jour au centre hospitalier de Nogent-le-Rotrou (le moins gourmand), et à 2230 euros à Lunéville (le plus cher). Soit du simple au sextuple.
Pour les CHU, les tarifs allaient de 862 euros par jour à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris, à 1476 euros à Rouen. Personne ne le sait, et personne ne s'y attendrait d'ailleurs, mais les établissements publics fixent eux-mêmes la participation financière facturée par patient. C'est même pour eux une variable d'ajustement bien pratique.
L'Observatoire des restes à charge en santé démontre et dénonce cette pratique, dans une enquête publiée jeudi 22 mai. Lancé en 2013, cet organisme entend faire des points réguliers sur les coûts de la santé pour les Français. Il est constitué de trois partenaires : le magazine 60 millions de consommateurs, la société Santéclair (filiale de plusieurs complémentaires de santé), et le Collectif inter-associatif sur la santé (Ciss), qui regroupe des associations de patients et a accès aux bases de données hospitalières.
Interrogé par des patients qui l'appelaient pour comprendre pourquoi ils se retrouvaient avec une facture de plusieurs milliers d'euros de leur hôpital, sans la moindre explication, le Ciss avait tendance à répondre qu'il devait sagir de dépassements d'honoraires. Mais il n'y en avait pas toujours eu d'appliqué. Il a fallu creuser.
LE TARIF JOURNALIER EN CAUSE
Il s'avère que le responsable de telles factures est le tarif journalier de prestation (TJP), que chacun doit payer de sa poche à l'hôpital, dont le fonctionnement n'est pas simple, et semble donc aujourd'hui encore plus compliqué. Cette participation du patient étant la plupart du temps prise en charge par sa complémentaire santé, cela rend le TJP invisible. Mais tout le monde n'a pas de mutelle.
Tentative d'explication : d'abord, des exonérations existent, par exemple pour les patients souffrant d'une affection de longue durée (cancer, diabète), les femmes enceintes pendant les quatre derniers mois de grossesse, etc. Par ailleurs, quand sont réalisés des actes lourds coûtant plus de 120 euros, un forfait de 18 euros par jour est appliqué.
Pour le reste, par exemple une hospitalisation sans examen conséquent, le patient doit s'acquitter d'un ticket modérateur, comme pour les consultations de médecins libéraux. A l'hôpital, il s'élève à 20 %. C'est la même chose pour tout le monde.
Son montant est néanmoins variable, car c'est le TJP, le montant de la facture journalière, qui sert de base au calcul nécessaire pour le déterminer. 20 % à la charge du patient, cela peut constituer une belle somme : à l'AP-HP, au TJP en médecine de 862 euros, fort raisonnable, cela fait 172,40 euros par jour à régler. Un montant qui grimpe, à Lunéville, à 446 euros.
L'enquête montre aussi de fortes disparités en chirurgie : 1855 euros le TJP à Périgueux, 2766 à Autun, 1220 à Langres, 857 à Brive... Et le Ciss est régulièrement alerté sur des problèmes de factures exhorbitantes de certains services d'urgence.
« PAS DE LOGIQUE »
Dans son enquête publiée jeudi, l'Observatoire voit là trois principaux problèmes, bien loin de l'image que l'on peut avoir de l'hôpital public : des restes à charge imprévisibles, inégalité selon l'hôpital fréquenté, opacité.
Les TJP sont fixés après validation par l'agence régionale de santé (ARS), et « sur proposition presque discrétionnnaire du directeur de l'établissement », « sans forcément de rapport avec le coût réel de production des soins », relève l'étude.
« Était-ce le fait des CHU ? Des centres hospitaliers ? Nous avons cherché une logique à tout cela, et vite vu qu'il n'y en avait pas », raconte Marc Morel, le directeur du Ciss.
« Le TJP est un élément d'ajustement comptable, il permet à des établissements de se refaire une santé financière. Personne ne le savait, même des gens comme nous qui connaissons pourtant bien le secteur de la santé ».
Etre informés permettrait pourtant à ceux qui ne sont pas couverts par une complémentaire de comparer les tarifs, et d'éviter les mauvaises surprises. Mais le tarif journalier de prestation coûte aussi, dans les faits, aux patients qui ont une mutuelle.
Le Ciss s'est en effet interrogé sur les raisons de la hausse continue des cotisations. Elle s'explique en partie par le TJP, dont les hausses peuvent être conséquentes. Le CHU de Brest a augmenté par exemple le sien de 66 % en médecine entre 2008 et 2013, en passant de 664 à 1100 euros (un tarif qui reste cependant sous la moyenne). A Tours, la hausse est de 50 %, à 1218 euros.
UNE MODÉRATION « NÉCESSAIRE »
Les choses commencent à se savoir. Il y a un an, L'Expansion avait par exemple publié un dossier sur la question. Dans une récente circulaire envoyée aux directeurs d'ARS, la ministre de la santé Marisol Touraine écrivait :
« Le niveau des tarifs journaliers de prestation entre établissements est très hétérogène et entraîne une inégalité dans le reste à charge des patients qu'il est nécessaire de modérer. »
Si les pouvoirs publics sont donc bien conscients du problème et tentent d'enclencher une baisse des TJP, qui ont été instaurés dans les années 2000, le Ciss reste inquiet, parce que ces tarifs s'inscrivent dans certains hôpitaux à des niveaux bien trop élevés.
Il réclame que soit forfaitisé le ticket modérateur sur tous les soins hospitaliers, comme c'est déjà le cas pour les actes lourds, et souhaite que rapidement les montants des TJP soient accessibles sur les sites Internet des hôpitaux. En attendant, 60 millions de consommateurs va mettre en ligne tous les tarifs auxquels l'Observatoire a eu accès.