Le nouveau guide de recommandations pour le traitement du VIH a fait l’objet d’un accueil favorable à travers le monde. En effet, ces nouvelles directives de l’OMS mettent l’accent sur le traitement de type antirétroviral, une solution qui allonge considérablement la durée de vie des patients, améliorant de plus la qualité de vie, et limitant la possibilité de transmission du virus.
Il s’agit d’un choix thérapeutique majeur qui, selon les premières estimations, pourrait réduire de trois millions le nombre de décès liés au SIDA avant 2025. Par ailleurs, ce traitement favoriserait une prévention plus active contre les infections du VIH et réduirait réduisant de 3,5 millions le nombre de personnes infectées sur une douzaine d’années.
En présentant certaines données pour soutenir ces choix et recommandations, l’OMS précise que plus de 9,7 millions de personnes étaient soumises à ce traitement à la fin de l’année dernière et a souligné l’efficacité de ce traitement.
Les traitements seront effectués, selon les recommandations, à partir du moment où un nombre de cellule de type CD4 inférieur à la densité de 500 mm3 sera présent chez les patients, ce qui indique un effort résiduel du système immunitaire encore considérable.
La recherche médicale contre le SIDA a beaucoup progressé ces dernières années
La thérapie génique est une forme innovatrice de thérapie qui naît de la conscience que la cause de la maladie est un défaut des gènes présents dans nos cellules. Cela vaut surtout pour les maladies génétiques, mais aussi pour beaucoup d’autres, comme l’infection du VIH.
Grâce à l’ingénierie génétique, il est alors possible de manipuler des gênes et de construire en laboratoire un gène fonctionnel qui corrige le défaut. La difficulté d’une approche thérapeutique de ce genre est d’insérer ce nouveau gène dans les cellules malades.
Des chercheurs du monde entier travaillent sur cette difficulté, car plusieurs recherches ont déjà trouvé les gènes qu’il faut modifier pour parvenir à éradiquer le SIDA. Les chercheurs s’inspirent d’un cas exceptionnel survenu à Berlin en 2008. Un patient séropositif avait subi une greffe de la moelle épinière pour le traitement d’un cancer, développé à cause du SIDA. Il s’est avéré que le donneur avait une mutation génétique rare au niveau du récepteur CCR5.
Suite à cette greffe, la séropositivité du sujet a complètement disparue. Ce cas a ainsi prouvé la potentialité de la thérapie génique, qui est désormais devenue la priorité de la recherche médicale sur le SIDA.
Dernière mise à jour : 27/09/2017
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