Après avoir contracté le VIH, beaucoup de personnes développent des symptômes généraux similaires à un syndrome d’état grippal. En général, il s’agit de fièvre, de mal de tête, de mal de gorge, de diarrhée, de douleurs musculaires et articulaires, mal de ventre, ganglions lymphatiques gonflés, et/ou éruption cutanée. Ces symptômes peuvent durer une à deux semaines et disparaissent ensuite. Certaines personnes sont cependant totalement asymptomatiques (elles ne développent aucun symptôme).
Durant la phase asymptomatique de l’évolution de l’infection par le VIH, les patients ne présentent aucun symptôme, et cette phase peut durer plusieurs années voir dizaines d'années.
La phase asymptomatique mineure correspond au début de l’apparition des symptômes, tels que de la fièvre, transpiration nocturne, diarrhée et perte brutale de poids. En plus de ces symptômes, certains patients peuvent développer des infections qui causent généralement des maladies mineures. On les appelle les infections opportunistes. Il s’agit d’infections fongiques comme l’infection candidose orale, la dermatite séborrhéique et les infections virales comme l’herpès zoster, et l’herpès simplex récurrent.
Les symptômes du SIDA dépendent des infections contractées
La phase du SIDA est caractérisée par une grave immunodéficience. Les symptômes du SIDA dépendent alors des infections contractées et des maladies qui se développent, comme les cancers.
On retrouve dans les symptômes :
- Une fatigue intense et persistante ;
- Transpiration nocturne ;
- Perte de poids ;
- Diarrhée persistante ;
- Vision brouillée ;
- Taches blanches sur la langue ou la bouche ;
- Toux sèche ;
- Fièvre supérieure à 37° qui dure plusieurs semaines;
- Gonflement des glandes qui dure plus de trois mois.
D’autres infections comme la tuberculose et la pneumonie peuvent apparaître lors de cette phase, avec les symptômes qui sont liés à ces maladies.
Il existe un petit groupe de patient (dont le pourcentage est minime), qui développent le SIDA très lentement, ou même jamais. On les appelle les « asymptomatiques à long termes » (ALT) ; ils sont séropositifs mais gardent cependant un taux de lymphocytes T4 normal et stable, même en l’absence de traitement, en tout cas pendant plusieurs années. Cela s’explique par une différence génétique qui empêche le VIH d’endommager le système immunitaire du patient.
Dernière mise à jour : 17/04/2019
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