L’analyse des urines permet par exemple de chercher des altérations dans l’équilibre électrolytique et la présence éventuelle de sang. De cette manière, il est ainsi possible de suggérer au patient une alimentation pauvre en éléments présents en excès, minimisant alors la probabilité de développer des calculs.
Localiser les calculs rénaux pour le diagnostic
Parmi les examens les plus fréquents, on retrouve la radiographie de l’abdomen à blanc, et l’échographie abdominale. C’est en analysant les images radiographiques que l’on pourra localiser les calculs calcaires, en fonction de leur composition en substances radio-opaques. Les calculs non calcaires, comme ceux causés par le dépôt d’acide urique ou de cystine, ne sont cependant pas distinguables.
L’échographie est un examen plus sensible par rapport à la radiographie traditionnelle, mais elle n’est pas toujours en mesure de fournir des informations claires au médecin. Pour confirmer le diagnostic des calculs rénaux, des images plus complexes peuvent être nécessaires, comme l’urographie, et la Tomographie Axiale commandée par ordinateur (TACO), un examen assez couteux mais très précis et fiable.
Sources : CHU de Lyon
Dernière mise à jour : 08/01/2020