- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forum Troubles du comportement / Maladies mentales
- Recherche et liens utiles - Troubles du comportement et maladies mentales
- Stress : pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables
Patients Troubles du comportement / Maladies mentales
Stress : pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables
- 25 vues
- 0 soutien
- 2 commentaires
Tous les commentaires
Utilisateur désinscrit
Julien,
Oulala...par moment je me demande où vous dénichez vos sujets où tout devient génétique. Est-ce génétique de trop bosser ou se la couler douce ?
De plus cela ajoute du stress .....aux stressés.
Serena
Utilisateur désinscrit
bonjour,
je suis d'accord avec serena. Et pour le moment ce n'est pas encore proche des humains si j'ai bien lu en diagonale. carenity ferait mieux d'adapter le site aux autres pays francophones que de sortir de tels sujets,
aronia
Donnez votre avis
Enquête
Enquête
Les membres participent aussi...
Recherche et liens utiles - Troubles du comportement et maladies mentales
Stress post-traumatique après tentative de viol - Comment s'en sortir...
Recherche et liens utiles - Troubles du comportement et maladies mentales
Stress post-traumatique après tentative de viol - Comment s'en sortir...
Articles à découvrir...
04/01/2025 | Actualités
Maladies chroniques : quels impacts sur l’estime de soi et comment l’améliorer ?
31/12/2024 | Actualités
Les vœux de la Présidente de Carenity pour une année 2025 pleine de santé et de solidarité
28/12/2024 | Actualités
Le “pacing”, une stratégie essentielle pour mieux vivre avec une maladie chronique
27/12/2024 | Conseils
Le secret qui explique pourquoi le temps passe plus vite avec l'âge...
23/12/2024 | Actualités
Renforcer son périnée : pourquoi c'est essentiel pour les femmes et les hommes ?
21/12/2024 | Nutrition
Les aliments anti-fatigue : comment booster votre énergie naturellement ?
20/12/2024 | Conseils
Faire face à la solitude et à l’isolement pendant les fêtes : tous nos conseils !
Fiches médicaments - avis...
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
10 075 commentaires postés | 36 dans le forum Troubles du comportement / Maladies mentales
26 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Messager
Engagé
Explorateur
Evaluateur
Des chercheurs ont identifié un nouveau déterminant de la réponse au stress. L’altération d’une protéine augmente en effet cette réponse, rendant les souris plus vulnérables à un stress répété.
Comment explique-t-on la vulnérabilité de certaines personnes au stress ? A cette question, une équipe française de l'Inserm (1) vient d'apporter un élément de réponse en identifiant, chez la souris, un nouveau déterminant de la réponse au stress. En fait, c'est l’altération d’une protéine qui augmenterait cette réaction, rendant les animaux plus vulnérables à un stress répété.
Une protéine modifie la réponse physiologique au stress
Pour comprendre, cette équipe s’est intéressée à une protéine nommée « OCT2 », un transporteur présent dans les circuits neuronaux liés au stress. Cela car de précédents travaux avaient montré qu’elle était sensible à la corticostérone, l’hormone du stress.
Pour arriver à leur conclusion, les auteurs ont aboli l’expression du gène OCT2 chez des rongeurs et les ont soumis à un stress répété. Ils ont alors constaté une plus grande sensibilité des animaux à ce stress, avec davantage de symptômes dépressifs comme une diminution des soins autonomes, des troubles de mémoire spatiale ou encore des problèmes d’interaction sociale.
De plus, ces souris présentaient des niveaux plus élevés de corticostérone, et l’altération d’au moins une voie de signalisation impliquée dans le stress.
Une cible thérapeutique
Pour les auteurs, OCT2 est donc un déterminant génétique important dans la vulnérabilité au stress chez la souris. Et il pourrait bien en être de même chez l’homme. « Ces travaux suggèrent d’ores et déjà qu’une altération de l’activité de cette protéine pourrait perturber la réponse au stress et contribuer au risque associé de dépression », explique Sophie Gautron (2), coauteur de l'étude.
« Cela ouvre plusieurs pistes de travail. En effet, certains médicaments utilisés dans la lutte contre le cancer ou le diabète bloquent ces transporteurs. Il est possible que certaines de ces molécules diffusent dans le cerveau et il est donc nécessaire de vérifier s’ils n’altèrent pas la réponse au stress. Par ailleurs, dans le cadre d’un projet ANR (Agence nationale pour la recherche), nous allons travailler avec des chimistes pour développer des molécules ciblant ce transporteur, capables de potentialiser l’effet des antidépresseurs », rajoute-t-elle.
Tout en concluant que « cette découverte renforce l’idée selon laquelle les interactions entre gènes et environnement participent à la susceptibilité individuelle au stress. »
(1) Institut national de la santé et de la recherche médicale
(2) Unité 1130 Inserm/CNRS/Université Pierre et Marie Curie, Paris
Source : Pourquoidocteur.fr