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Patients Dépression
Solitude extrême et rejet des autres, je témoigne !
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Claudia.L
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Claudia.L
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Bonjour @Zolena,
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Je vous remercie de ce témoignage. Vous parlez de suivi par des spécialistes, quel est le diagnostic posé ? Une dépression ou autre chose ? Quels sont vos traitements actuels ? Quand avez-vous consulté pour la dernière fois ?
Vous trouverez sur le forum de nombreuses discussions qui pourraient vous intéresser, n'hésitez pas à interagir avec les membres directement et tenez-nous informée !
Belle fin de journée,
Claudia de l'équipe Carenity
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Claudia.L
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Zolena
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Zolena
Dernière activité le 25/05/2023 à 17:19
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@Claudia.L Bonsoir Claudia.
Ma dernière prise en charge remonte à avril dernier. Le diagnostic semble avoir été compliqué pour tous les thérapeutes ( psychiatre + infirmier psy principalement + psy pôle emploi car je suis suivie par cap emploi pour des soucis de santé physique en prime ) qui m'ont suivie. Pour eux pas de réelle dépression ( quand je les ai vus je mangeais, je faisais du sport, je voyais du monde, mon mal-être leur échappait un peu ) Entre temps la seule chose qui a changé dans mon traintrain c'est que je ne vois plus personne, et que la souffrance est sourde, constante, à cause de cet homme, et à cause des multiples rejets qui ont suivi. J'ai bien senti que ce que je ressentais n'était pas vraiment compris par eux. Ce n'était pas dissociatif, ce n'était pas anxieux, ce n'était pas lié à un trauma d'enfance, etc etc c'est pour quoi je me suis aussi tournée vers l'énergétique, vers la spiritualité, pour trouver des réponses que la psychologie ne m'apportait pas. ( Et j'en ai trouvées certaines, mais savoir le pourquoi ne dit pas forcément comment mieux le vivre aussi )
J'ai arrêté tous mes traitements depuis cet été. Je prenais un anxiolytique ( d'abord xanax puis valium ) et un AD ( brintellix ) . Aprés presque un an de prise, la douleur était toujours là, rien ne s'améliorait, pire encore ça nivelait aussi les émotions positives. Je ne leur trouvais aucune utilité concrète dans mon état. La seule chose qui m'apaise un peu, c'est le cannabis que j'ai repris, à dose thérapeutique ( = je ne fume qu'un joint, rarement en entier, et seulement le soir aprés le repas ) . C'est une des seules choses qui m'aide à m'endormir assez facilement, et qui m'octroie quelques moments de calme relatif, où j'arrive parfois à méditer, à considérer ma situation avec plus de recul. Mais hélas, le lendemain matin, cet état de " sagesse " a vite disparu.
J'en arrive donc à un stade de ma vie, ou j'alterne continuellement entre la phase où j'arrive à prendre un peu de recul et à me dire que ma solitude peut m'apporter quelque chose ( le temps nécessaire pour terminer l'écriture de mon livre par exemple ) , à ne plus mentir, à me découvrir plus en profondeur, etc , et la phase où je me sens rejetée de tous, ou juste insignifiante, et où cet isolement vient s'ajouter au manque de mon ex et me broie littéralement.. C'est en ce sens que j'espère trouver des personnes qui ont vécu un isolement similaire et qui sont parvenus à transcender cette douleur pour en faire une expérience indispensable à leur développement.. parce que je n'y arrive pas ..
NickBaas
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NickBaas
Dernière activité le 31/08/2024 à 11:04
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@Zolena Intéressant comme réponse...
Tu as analysé pourquoi tu te sentais aussi bien avec cet homme ? Qu'est-ce qu'il t'apportait, et que tu n'arrive pas à retrouver ?
Zolena
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Zolena
Dernière activité le 25/05/2023 à 17:19
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@NickBaas Non, hélas c'est bien ça le problème. C'est que sur le papier, cet homme réunissait quasiment tous les défauts que j'évite le plus souvent. Tout du moins lors du premier mois de rencontre. J'ai essayé de le quitter dés le départ, pendant plus d'un mois, à chaque fois je venais chez lui le vendredi soir dans l'optique d'arrêter de le voir car je ne pensais pas qu'il puisse m'apporter quoique ce soit, et que sa vie n'était pas en accord avec la mienne, et à chaque fois je me réveillais le dimanche matin. ( Sans GHB je précise ;) ) Le temps s'arrêtait juste avec lui. C'était une bulle hors du temps où tout ce qu'il y avait autour disparaissait. Mais je serai bien incapable de dire pourquoi. Je peux juste dire qu'avec lui, tout était naturel, comme si j'étais mariée depuis 30 ans à ce type là. Pas de tabou, pas de gêne. Beaucoup de tendresse aussi ( bien entendu je vous parle de la relation avant la première vraie grosse rupture de 10 mois, pas de la relation reprise à la va vite et sans réel investissement de sa part que nous avons eue cet été avant la dernière rupture définitive ). Tout a été très naturel, très rapidement. Un genre d'évidence, comme si j'avais l'impression que son petit appartement d'éternel célibataire était parfaitement l'endroit où je devais être à l'instant présent, et que rien d'autre n'avait d'importance. C'est tout ce que je peux vous dire..
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Nacelia
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Nacelia
Dernière activité le 24/01/2023 à 19:22
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Bonsoir,j’ai fait une dépression qui a durer 6 ans avec de grosses crises d’angoisse !!! A cause d’un homme qui me vampiriser !!!! Je l’ai quitté et depuis je vis ma best Life!!!! Je suis seule avec mes deux chats et je suis là plus heureuse du monde!!! Pas de monde autour de moi!!!! Tant mieux car certaines personnes vampirisent aussi!!!! Je ne sais pas comment t’aider mais j’aimerais bien !!!!
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Nass ❤️
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Zolena
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Zolena
Dernière activité le 25/05/2023 à 17:19
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@Nacelia Merci pour ta réponse. Malheureusement j'étais bien avec lui, je me sentais à ma place. C'est quand nous n'étions pas ensemble que j'étais mal ou que les tensions pouvaient apparaître. C'est pourquoi tirer un trait sur lui maintenant qu'il est parti est difficile, car je n'ai même pas de vrais mauvais souvenirs auxquels me raccrocher pour me dire que c'est mieux pour moi qu'il ne soit plus dans ma vie..
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NickBaas
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NickBaas
Dernière activité le 31/08/2024 à 11:04
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On dirait que vous êtes en train de vous rendre compte de qui vous êtes réellement. A savoir : quelqu'un qui, à force de s'est habituée à servir de soutien émotionnel aux autres, s'est en fait habituée à être vampirisée.
Apprenez à vivre pour vous-même, votre propre bonheur, plutôt que celui des autres. Dans votre dernier paragraphe ("si je ne me réveillais pas, personne ne s'en rendrait compte...") vous oubliez un point important : si vous ne vous réveilliez pas, vous perdriez votre vie.
Or, votre vie, vous la devez d'abord à vous-même - pas aux autres.
De plus, c'est généralement en vivant pour soi qu'on devient intéressant aux yeux d'autrui.
lost.soul
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lost.soul
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Bonjour Zolena !
J’ai bien lu ton texte, et déjà c’est très bien que tu te livres là dessus. Ce n’est pas très courant de voir des professionnels de santé demander de l’aide, et pourtant, eux aussi restent humains. Ils sont tellement occupés à aider les autres qu’on en oubli parfois qu’ils ont eux aussi leurs problèmes…
Je suis désolée que tu traverses cette situation, encore plus car tu sembles être une bonne personne. Tu sembles agréable et empathique de par ton métier.
Personnellement, je ne suis pas forcément là mieux placée pour te donner des conseils à ce sujet, surtout si tu as déjà essayé beaucoup de choses sans succès… je ne saurais pas vraiment vers quoi t’orienter. Mais je peux au moins te donner mon point de vue et peut être des idées qui pourront t’être utiles :
Deja, je pense que c’est une bonne chose que tu ne parles plus à cet homme et de mon point de vue il serait préférable que tu ne reparles plus à cette personne de ta vie. Ça semble être une relation assez toxique de par les séparations à répétitions et paroles peu claires… finalement c’est une relation qui ne t’as pas apporté grand chose si ce n’est de la frustration et du chagrin. Tu as sans doutes vécu de bons moments avec cette personne et tant mieux car elle n’aura pas été que mauvaise. Mais ça ne fait pas tout de passer de bons moments… si à côté la personne est compliqué et semble indécise. Il y a de quoi « peter un plomb » comme on dit, à force… On a tous besoin d’une certaine stabilité pour être bien, et toi dans cette relation, tu n’avais pas cette stabilité.
Concernant tes proches, je comprends le mal être que tu ressens car moi également je me suis souvent sentis délaissée ou incomprise et donc, seule. C’est compliqué d’accepter ça car notre entourage est censé savoir être présent pour nous aussi dans les moments difficiles, tout comme on est présents pour eux. Malheureusement, tout le monde n’a pas ton empathie… et tout le monde n’a pas la patience non plus d’écouter les autres. Ça ne fait pas forcément d’eux des mauvaises personnes, mais des personnes un peu moins humaines peut être. Un peu moins engagées. Avec le temps je pense que toutes ces prises de consciences peuvent faire mal mais que finalement elles peuvent aussi être un bien. Car ça permet de faire une sorte de tri dans ton cercle : Qui sera là dans les moments difficiles ? Qui peut me comprendre ? Qui a de bonnes intentions à mon égard ? Qui est réellement mon ami(e) à part entière ? - C’est important de pouvoir se recentrer là dessus à un moment de sa vie car c’est aussi ce qui te permettra de savoir après ce que tu veux dans ta vie et ce que tu ne veux pas. Ce que tu mérites et ce que tu ne mérites pas. Ce n’est pas qu’à toi d’être là pour les autres, tu mérites toi aussi des amis qui t’écoutent quand ça ne va pas, et qui ne te critiquent pas d’aller mal. Le jour où eux traverseront une période difficile quelle qu’elle soit, ils seront bien content de pouvoir se confier à leurs proches et se sentir soutenus, non ? Alors pourquoi se comportent ils de la sorte avec toi ?… Parfois, l’humain est injuste. Et même si tu traverses une période de solitude, c’est peut être mieux pour l’instant. Car tu réfléchis à ce qu’il te faut et tu écartes les personnes qui ne sont pas forcément positives. Pareil que tout à l’heure, tu as sûrement vécu de belles choses aux côtés de ces amis mais ça ne fait pas tout. Si à côtés ils ne te soutiennent pas et te jugent, ou qu’ils s’éloignent à la première contrariété… à mes yeux se ne sont pas de vrais amis. Tu n’es pas obligé de les sortir de ta vie tu peux toujours garder bonnes entente et partager avec eux mais seulement il faut prendre conscience que ce ne sera pas des piliers pour toi, et pas des personnes sur qui tu peux réellement compter. Avec le temps, les sorties etc, tu trouveras sans doutes des personnes qui te ressemblent plus et qui t’apporterons davantage de bien être.
Ensuite pour ta maman, ce n’est pas très gentil de sa part et comme tu dis c’est une sorte de chaud froid « ce qui ne plaît pas chez toi c’est ton comportement. Appelle si besoin bisou bisou » en gros… C’est un message assez déroutant. Et puis là aussi j’imagine que tu ne te sens pas écoutée par ta propre mère. Je connais ça également pour avoir une mère à qui dès que j’adresse la parole j’ai l’impression de la déranger. Et qui ne se remet jamais en questions dans la vie. Tout ça pour dire que la encore je peux ressentir avec toi ton sentiment d’abandon alors que tu voudrais seulement du soutiens, une écoute… tu ne demandes pas grand chose. Là aussi, les liens du sang ne font pas toujours tout. C’est difficile d’accepter ça mais c’est pourtant la vérité. Ta maman a sûrement des qualités je ne dis pas le contraire mais c’est dommage d’en arriver au point où on se sens délaissée par sa mère dans un moment difficile.
tout ça pour dire que, je pense que tu as « sonné à la bonne porte » en prenant le temps de te livrer ici. Car on y trouve de l’aide et une écoute. Tout ne changera pas forcément en mieux d’un seul coup mais tu pourras au moins ne pas te sentir jugée, et rencontrer des personnes qui rencontrent le même genre de difficultés. Rien que ça te soulageras au moins un peu j’imagine.
Je pense aussi que c’est une très bonne idée que tu fasses une activité (l’escalade). Tu vois un peu de monde en dehors de tes amis pas cools (je plaisante 🙃) et puis tu te défoules un peu. Ça permet aussi de ne pas rester seule à une période où tu te sens seule justement.
Apres comme je t’ai dis… je n’ai pas forcément d’autres conseils. De mon avis, la solitude a une période peut être certes difficiles mais il ne faut pas en avoir peur et chercher à parler à des personnes qui ne seront pas forcément positives, juste par crainte d’être seul. Prends du temps pour toi c’est important, fais des activités que tu apprécies ou même des promenades seule. Inscris toi à une activité avec d’autres femmes par exemple aussi pour rencontrer peut être de nouvelles amies. Ou du bénévolat (si tu en as le temps et la possibilité) là aussi tu peux faire de belles rencontre dans un environnement de gentillesse. Je ne sais pas si tu as des animaux mais parfois adopter un animal peut aussi faire du bien au moral. Tu t’occupes, tu ne te sens pas seul et tu donnes de l’amour à un être tout en recevant de l’amour en retour. En attendant de trouver de bonnes personnes tu ça pourrait être une idée pour briser un peu cette solitude.
J’espere t’avoir un minimum aidée, en tout cas si tu as besoin de discuter je suis là avec plaisir.
au fait, j’aime beaucoup ta manière d’écrire. J’ai eu l’impression de lire les passages d’un livre en lisant ton post 😄 Peut être que c’est aussi une idée à explorer ?
Prends soin de toi 🌸
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Zolena
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Zolena
Dernière activité le 25/05/2023 à 17:19
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@lost.soul Bonsoir
C'est courant si justement, mais c'est tabou. Mais il y a énormément de thérapeutes qui consultent des confrères ;)
Je sais tout ça, et je me le répète inlassablement chaque jour, qu'il n'est pas stable ( mon ex ) qu'elle est manipulatrice ( ma mère ) , qu'ils sont opportunistes ( mes anciens amis ). Mon problème c'est que malgré la lucidité aiguisée ( parfois trop ) de mon cerveau, il n'a pas réellement le droit au chapitre tellement mon cœur beugle de toute sa force.
J'ai des animaux, ça oui ! Je me sens tellement plus confortable en leur présence qu'en celle des êtres humains. J'ai un cheval, un lapin, deux chats, et trois rats. Mais la solitude la plus profonde a besoin parfois de tendresse et de chaleur humaine, et aussi adorables soient mes boules de poil quand elles me lancent leur regard plein d'amour, elles ne peuvent pas me prendre dans leur bras pour me dire que tout va s'arranger, ou que je suis une belle femme, ou autre. J'ai lié un lien de camaraderie avec certaines personnes de l'escalade, c'est tout frais, mais ça nous a permis de passer une soirée privée hors de la salle. Mais comme bien souvent lorsque je me retrouve en compagnie de personnes peu familières, je repars immanquablement en me disant que j'ai dû trop parler, que j'ai probablement donné l'impression de vouloir accaparer l'attention, que j'ai trop parlé de moi etc etc. C'est donc une victoire un peu ternie sur ma solitude..
Merci pour le compliment sur mon écriture :) il s'avère que j'ai un livre en construction depuis plus d'un an et qui devrait bientôt toucher à sa fin. ( Le seul avantage à ma rupture et à ma solitude, car je sais que si j'étais en couple et sollicitée par divers amis, je n'écrirais pas )
Merci en tout cas pour la bienveillance avec laquelle tu m'as répondue. C'est une chose à laquelle je ne suis plus habituée.
lost.soul
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lost.soul
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@Zolena bonsoir 😊
Je vois, en vérité c’est normal on ne peut pas oublier quelqu’un du jour au lendemain même si on le veut, surtout quand il y a encore des sentiments… J’espère que le temps fera les choses pour toi. Mais si déjà il y a une prise de conscience, c’est un bon début. Ce n’est pas facile de s’éloigner d’une personne qu’on aime mais souvent, plus tard, on se rend compte qu’on est bien plus heureux sans… tout comme toi j’ai pu pensé ça avec un homme que j’ai aimé mais qui pourtant m’a fait le plus de mal de ma vie, personne ne m’a jamais fait autant souffrir que lui. Et pourtant je l’aimais. J’ai eu du mal a m’en séparer et a l’oublier mais aujourd’hui je me sens libérée pour rien au monde je revoudrais de lui dans ma vie. Mais il faut sincèrement que tu évites à tout pris de te réembarquer dans des histoires sans fin avec lui… sinon ce sera un vrai cercle vicieux et ta chance d’aller mieux sera diminuée…
Ça c’est bien, je suis heureuse de savoir que tu as quand même de la compagnie à défaut de ne pas avoir beaucoup de fréquentations. Quant à tes connaissances de l’escalade, c’est un très bon début et peut être que ça laissera place à de l’amitié. Il ne faut pas te décourager ni te « rabaisser ». Tu ne déranges pas les gens, chacun a sa vie, plus ou moins compliqué et tu as le droit de t’exprimer sur ce que tu as envie et puis c’est surtout que tu en as besoin. Ne sois pas trop sévère envers toi même.
Tu pourrais faire la proposition de toi même la prochaine fois à ces personnes, de faire une nouvelle sortie. Ça va montrer d’autant plus ta sympathie et ton envie de les connaître davantage, et toi ça te fera du bien aussi de refaire ça avec eux.
N’aies pas peur des autres parce qu’on t’as délaissée, tout le monde ne sera pas dans le rejet avec toi. Bien sûr, il ne faut pas montrer que les choses qui ne vont pas, il faut aussi montrer la personne que tu es à part entière avec tes passions, tes qualités, ton savoir, tes envies etc. Mais tu as le droit de t’autoriser à te livrer si tu en as l’envie si tu sens que ces personnes peuvent t’entendre et sont suffisamment bienveillante.
Pour le livre c’est génial, j’ai visé juste on dirait ☺️ C’est aussi une activité qui t’occupes en ce moment et qui dans la finalité, t’apporteras de l’autosatisfaction. Tu as besoin de personne pour être fière de toi.
Et en ce qui concerne la chaleur humaine et tout ce que tu as dis… sincèrement je te comprends et j’espère de tout cœur que tu trouveras quelqu’un, dans pas trop longtemps, qui t’apporteras tout ça. Mais n’oublie pas que ton ex n’est pas le seul homme du monde et que quelqu’un d’autre te rendras sûrement plus heureuse. Je te le redis car c’est important que tu te souviennes de ça et qu’en ce moment tu souffres de cette séparation et de ce manque mais que tu es suffisamment forte pour ne pas retomber dans ses bras pour encore souffrir… tu mérites vraiment vraiment mieux je trouve.
Il va falloir te réhabituer à la bienveillance tu le mérites ça aussi, tu es une personne qui aide beaucoup les autres mais maintenant c’est aussi aux autres de penser à toi. En chaque personne que tu rencontres cherche en eux la bienveillance, c’est vraiment essentiel à l’épanouissement.
Zolena
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Zolena
Dernière activité le 25/05/2023 à 17:19
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@lost.soul Le problème étant que la seule chose " cruelle " qu'il ait pu me faire, c'est de me quitter ( plusieurs fois certes ) . Mais lorsque nous étions ensemble, nous ne nous disputions quasiment jamais, il ne me faisait jamais mal. Donc je n'ai même pas la possibilité de m'accrocher aux mauvais souvenirs pour tourner la page plus facilement , comme je pouvais le faire avec mes autres ex en me disant " rappelle toi quand il t'a fait ça, souviens toi toutes les semaines quand il faisait ça " etc etc. La seule chose que j'arrive à faire, c'est de cocher une case sur un calendrier que j'ai fabriqué, chaque jour, une croix, pour me montrer qu'un jour de plus est passé sans que je ne flanche et ne le contacte. J'ai écrit beaucoup de lettres aussi, au début je lui envoyais, puis j'ai arrêté et je les gardais pour moi, je pensais que tout ce que j'avais à dire devait sortir, mais en fin de compte ça ne s'arrête jamais, il y a toujours de nouvelles choses que j'aurais voulu lui dire qui viennent se rajouter, donc j'ai même arrêté d'écrire des lettres, parce qu'au final, cette " astuce " que l'on conseille dans les ruptures n'est qu'un placébo. C'est à lui que j'aurais aimé dire tout ça. Je pourrais le faire, dans les rares échanges que nous avons eus il était très gentil avec moi ( par culpabilité je pense aussi un peu ) , mais je sais qu'une partie de moi lui dirait tout ça pour le faire réagir, lui faire prendre conscience de ce à coté de quoi il passe.
La réalité c'est que même si je me sens toujours reliée à lui, même s'il m'arrive parfois d'avoir de très étranges coïncidences qui nous relient encore, je suis seule dans une relation fantôme. Qu'il soit parti parce qu'il ne m'aimait pas assez, ou parce qu'il avait peur, ou parce qu'il avait des blocages, peu importe au final, il vit dans son petit déni confortable ( comme il l'a toujours fait ) et moi je crève la bouche ouverte comme un poisson abandonné sur le quai du port. Le pire dans tout ça, c'est que je me déteste d'être consciente de ça, mais d'être littéralement incapable de ne pas replonger si jamais il revenait. Je regrette même de l'avoir rencontré. J'ai sacrifié deux années pour un fantôme qui ne s'aime déjà pas lui même, alors m'aimer moi..
Je suis épuisée de me battre contre moi même, pour ne pas le contacter, ne pas aller voir son profil, ne pas penser à lui, ne pas, ne pas , ne pas. C'est quotidien, constant. Je suis toujours en train de me taper sur les doigts comme une institutrice aigrie des années 50 pouvait le faire. Une partie de moi est complètement recroquevillée sur sa douleur, sur le manque qui me bouffe comme un cancer tous les jours, et une autre partie de moi, celle que j'ai beaucoup plus de mal à entendre, essaie de retrouver sa dignité et sa force en s'imposant le silence et en s'obligeant à faire des choses qui au final, me paraissent fausses, fades. Une lutte constante. Le plus beau dans tout ça, c'est qu'il n'a même pas besoin d'être là pour me faire du mal, pour être méchant avec moi, son absence suffit amplement..
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lost.soul
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lost.soul
Dernière activité le 29/10/2024 à 03:50
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Bonjour Zolena !
J’ai bien lu ton texte, et déjà c’est très bien que tu te livres là dessus. Ce n’est pas très courant de voir des professionnels de santé demander de l’aide, et pourtant, eux aussi restent humains. Ils sont tellement occupés à aider les autres qu’on en oubli parfois qu’ils ont eux aussi leurs problèmes…
Je suis désolée que tu traverses cette situation, encore plus car tu sembles être une bonne personne. Tu sembles agréable et empathique de par ton métier.
Personnellement, je ne suis pas forcément là mieux placée pour te donner des conseils à ce sujet, surtout si tu as déjà essayé beaucoup de choses sans succès… je ne saurais pas vraiment vers quoi t’orienter. Mais je peux au moins te donner mon point de vue et peut être des idées qui pourront t’être utiles :
Deja, je pense que c’est une bonne chose que tu ne parles plus à cet homme et de mon point de vue il serait préférable que tu ne reparles plus à cette personne de ta vie. Ça semble être une relation assez toxique de par les séparations à répétitions et paroles peu claires… finalement c’est une relation qui ne t’as pas apporté grand chose si ce n’est de la frustration et du chagrin. Tu as sans doutes vécu de bons moments avec cette personne et tant mieux car elle n’aura pas été que mauvaise. Mais ça ne fait pas tout de passer de bons moments… si à côté la personne est compliqué et semble indécise. Il y a de quoi « peter un plomb » comme on dit, à force… On a tous besoin d’une certaine stabilité pour être bien, et toi dans cette relation, tu n’avais pas cette stabilité.
Concernant tes proches, je comprends le mal être que tu ressens car moi également je me suis souvent sentis délaissée ou incomprise et donc, seule. C’est compliqué d’accepter ça car notre entourage est censé savoir être présent pour nous aussi dans les moments difficiles, tout comme on est présents pour eux. Malheureusement, tout le monde n’a pas ton empathie… et tout le monde n’a pas la patience non plus d’écouter les autres. Ça ne fait pas forcément d’eux des mauvaises personnes, mais des personnes un peu moins humaines peut être. Un peu moins engagées. Avec le temps je pense que toutes ces prises de consciences peuvent faire mal mais que finalement elles peuvent aussi être un bien. Car ça permet de faire une sorte de tri dans ton cercle : Qui sera là dans les moments difficiles ? Qui peut me comprendre ? Qui a de bonnes intentions à mon égard ? Qui est réellement mon ami(e) à part entière ? - C’est important de pouvoir se recentrer là dessus à un moment de sa vie car c’est aussi ce qui te permettra de savoir après ce que tu veux dans ta vie et ce que tu ne veux pas. Ce que tu mérites et ce que tu ne mérites pas. Ce n’est pas qu’à toi d’être là pour les autres, tu mérites toi aussi des amis qui t’écoutent quand ça ne va pas, et qui ne te critiquent pas d’aller mal. Le jour où eux traverseront une période difficile quelle qu’elle soit, ils seront bien content de pouvoir se confier à leurs proches et se sentir soutenus, non ? Alors pourquoi se comportent ils de la sorte avec toi ?… Parfois, l’humain est injuste. Et même si tu traverses une période de solitude, c’est peut être mieux pour l’instant. Car tu réfléchis à ce qu’il te faut et tu écartes les personnes qui ne sont pas forcément positives. Pareil que tout à l’heure, tu as sûrement vécu de belles choses aux côtés de ces amis mais ça ne fait pas tout. Si à côtés ils ne te soutiennent pas et te jugent, ou qu’ils s’éloignent à la première contrariété… à mes yeux se ne sont pas de vrais amis. Tu n’es pas obligé de les sortir de ta vie tu peux toujours garder bonnes entente et partager avec eux mais seulement il faut prendre conscience que ce ne sera pas des piliers pour toi, et pas des personnes sur qui tu peux réellement compter. Avec le temps, les sorties etc, tu trouveras sans doutes des personnes qui te ressemblent plus et qui t’apporterons davantage de bien être.
Ensuite pour ta maman, ce n’est pas très gentil de sa part et comme tu dis c’est une sorte de chaud froid « ce qui ne plaît pas chez toi c’est ton comportement. Appelle si besoin bisou bisou » en gros… C’est un message assez déroutant. Et puis là aussi j’imagine que tu ne te sens pas écoutée par ta propre mère. Je connais ça également pour avoir une mère à qui dès que j’adresse la parole j’ai l’impression de la déranger. Et qui ne se remet jamais en questions dans la vie. Tout ça pour dire que la encore je peux ressentir avec toi ton sentiment d’abandon alors que tu voudrais seulement du soutiens, une écoute… tu ne demandes pas grand chose. Là aussi, les liens du sang ne font pas toujours tout. C’est difficile d’accepter ça mais c’est pourtant la vérité. Ta maman a sûrement des qualités je ne dis pas le contraire mais c’est dommage d’en arriver au point où on se sens délaissée par sa mère dans un moment difficile.
tout ça pour dire que, je pense que tu as « sonné à la bonne porte » en prenant le temps de te livrer ici. Car on y trouve de l’aide et une écoute. Tout ne changera pas forcément en mieux d’un seul coup mais tu pourras au moins ne pas te sentir jugée, et rencontrer des personnes qui rencontrent le même genre de difficultés. Rien que ça te soulageras au moins un peu j’imagine.
Je pense aussi que c’est une très bonne idée que tu fasses une activité (l’escalade). Tu vois un peu de monde en dehors de tes amis pas cools (je plaisante 🙃) et puis tu te défoules un peu. Ça permet aussi de ne pas rester seule à une période où tu te sens seule justement.
Apres comme je t’ai dis… je n’ai pas forcément d’autres conseils. De mon avis, la solitude a une période peut être certes difficiles mais il ne faut pas en avoir peur et chercher à parler à des personnes qui ne seront pas forcément positives, juste par crainte d’être seul. Prends du temps pour toi c’est important, fais des activités que tu apprécies ou même des promenades seule. Inscris toi à une activité avec d’autres femmes par exemple aussi pour rencontrer peut être de nouvelles amies. Ou du bénévolat (si tu en as le temps et la possibilité) là aussi tu peux faire de belles rencontre dans un environnement de gentillesse. Je ne sais pas si tu as des animaux mais parfois adopter un animal peut aussi faire du bien au moral. Tu t’occupes, tu ne te sens pas seul et tu donnes de l’amour à un être tout en recevant de l’amour en retour. En attendant de trouver de bonnes personnes tu ça pourrait être une idée pour briser un peu cette solitude.
J’espere t’avoir un minimum aidée, en tout cas si tu as besoin de discuter je suis là avec plaisir.
au fait, j’aime beaucoup ta manière d’écrire. J’ai eu l’impression de lire les passages d’un livre en lisant ton post 😄 Peut être que c’est aussi une idée à explorer ?
Prends soin de toi 🌸
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Bonjour, votre témoignage me touche. Je suis moi aussi dans une passe très difficile. Pas pour les mêmes raisons que vous, mais avec les mêmes symptômes. Moi j'angoisse du matin au soir et même si j'ai des proches qui sont là pour moi, c'est toujours compliqué de se livrer. Les médicaments m'endorment mais ne me soulagent pas. Et je ne veux pas m'arreter de travailler. Donc je n'en parle pas autour de moi... Quand je n'en peux plus et que je souhaite partager ma détresse j'appelle SOS amitié ils sont là jour et nuit, et discutent avec vous sans jugement et avec bienveillance. L'appel est gratuit et anonyme. Je vous souhaite bon courage. Je regarderai si vous avez répondu à mon commentaire. Peut-être que l'on pourra s'entraider.
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@Zolena bonsoir Zolena,
Vous lire me fait du bien.
Je ne suis pas moi non plus convaincue que les AD soient la solution (pour moi). Je me sens prisonnière du traitement et ça augmente les angoisses...
Je voudrais trouver des solutions plus naturelles (homéopathie par exemple). Couplées à une psychothérapie. Je suis persuadée que mes angoisses pourraient se libérer par la parole.
Qu'en pensez-vous ?
Je vous remercie à nouveau de votre disponibilité malgré votre situation personnelle.
Micra60
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@Erika83
Bonsoir
Si tu est vraiment très mal angoissé triste moi quand j ai commencer mes antidépresseurs je dormais très mal et je pleurais beaucoup alors ça m'a beaucoup aider ,tu peu les prendres quelques temps on peut les arrêter un jour parle à ton médecin ,moi ça fait 6 mois que je les prends plus maintenant
Courage
Micra60
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L homéopathie ça ne serviras à rien pour une dépression
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@Erika83 Il y a tellement de méthodes différentes pour apprendre à apprivoiser ses angoisses. Il y a l'homéopathie en effet, même si je ne suis pas connaisseuse de ce domaine, il y a l'aromathérapie ( attention avec les huiles essentielles, j'ai beau avoir une formation de conseillère en aromathérapie, j'ai déjà eu des surprises fâcheuses ) , l'acupression, acupuncture, EFT, méditation, lecture, sophrologie .... etc etc, la liste ne s'arrête pas. En réalité ça dépend aussi beaucoup de comment se manifestent vos angoisses. S'agit-il de spasmophilie ? D'hypocondrie ? De douleurs thoraciques ? De sentiment d'étouffer ? de tachycardie ? Selon comment elle se manifeste il y a une possibilité de se raisonner déjà, avec des arguments concrets.
Il ne faut pas oublier aussi que l'angoisse nous isole, sur le moment où nous la ressentons. Elle nous coupe du monde autour de nous, elle nous accapare entièrement. C'est une façon de nous dire " Tu ne m'entends pas ! alors je vais crier tellement fort que tu seras obligée de m'entendre ! " Il y a une chose qui marche plutôt bien, c'est d'aller s'adresser directement à cette angoisse. Un peu sur le modèle de l'IFS ( internal family system ) On va aller parler à cette part de nous qui panique sans raison apparente. On va aller lui dire " Bon ok, je sens l'angoisse qui essaie de me parler ( cette partie de nous en détresse ) , tu as le droit d'être angoissé(e), c'est ok. Tu ne risques rien. Je t'écoute si tu as quelque chose à me dire. " L'emploi du tutoiement n'est pas obligatoire, personnellement je préfère dire Tu , comme ça, ça me donne l'impression d'aller vraiment parler à une petite moi en souffrance, je me dissocie un peu de la douleur et je prends une position de bienveillance et de " sagesse " . Je redeviens l'adulte rassurant dont j'ai besoin. Parfois , cette angoisse me " répond ", et une image me vient, un moment dans la journée, ou dans le passé, qui a eu un impact fort sur moi par exemple, le plus souvent je ne sais pas pourquoi je me sens angoissée, mais le simple fait de pouvoir m'écouter moi-même, d'accueillir l'angoisse, permet généralement de la faire passer d'un palier de 7 ou 8 / 10 à 4 ou 5 / 10 , et ce n'est pas négligeable. :)
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Bonjour , je suis toute nouvelle ici et tous vos témoignages me touchent bcp. Je retrouve un peu en chacun ce que je vis . Je pense être née avec une hyperémotivité qui s'est accrue au fil des années et des branches sur mon chemin de vie .
Avant je parvenais à me battre contre ce stress permanent qui fait du cerveau une machine de guerre qui tourne 24 sur 24. J'ai toujours voulu cacher mon trop plein d'émotions qui me conduisait à une expression décuplée de ce que je vivais . Faisant bonne figure , il y avaient quelques amis , peu mais de qualité. Ils ne voyaient rien de cette fragilité extrême et le peu qui le voyaient l'ignoraient . J'ai consulté des psy en tout genre . Sur le moment, ça soulage un peu de parler de cette boule a l'estomac qui nous éloigne des autres puis j'ai abandonne ..je refuse les médicaments si ce n'est pour dormir donc dois gérer tout le temps tous ces pincements au cœur .
Je suis devenue sans filtre au bon comme au mauvais . Je crois que le fait d'enquiquiner les autres et je suis polie avec mes ressentis me rendait ou plutôt me mettait e colère .
Les amis malheureusement sont là quand tout va bien, va moins bien mais si on leur parle de dépression , ils s'ecartent puis fuient . Là, ça fait très mal. C'est comme si l'on n'avait pas le droit de souffrir et le dire . Une impression que ces gens ont peur de cette pseudo négativité comme d'une maladie honteuse .
Un psy , un jour , m'a dit qu'il. Ne fallait pas en vouloir aux êtres . Ils étaient soit terrorisés soit innocents face à cette maladie donc leur fuite n'était pas calculée ..
Je crois surtout que le mot dépression. Ou mal être déclencgent des boutons chez les autres ou cette manière de minimiser comme si nous étions des chouineurs compulsifs ..
Pourtant le fait que quelqu'un que l'on aime nous écoute et nous comprenne fait tant de bien.
On finit donc par se terrer pour ne plus être jugés et je n'aime pas cette de sensation.
La mégalo des êtres et leur égoïsme arrachent le coeur et il ne faut rien montrer . Perso je n'y arrive pas . Cas oppose je me mets en mode indifférence , enfin je tente .
La famille n'est pas toujours prête à entendre et on se sent comme un fardeau ...
Je me suis bcp battue seule dans la vie pourtant j'ai énormément d'amour a donner et besoin de tant d'amour en retour. Je suis devenue amoureuse de l'amour . C'est un comportement qui m'a valu de la solitude après mais des passions .
Bon je devies du sujet mais je me sens très seule et c'est dur . Même l'écrire me ramène à Calimero tellement que l'on me fut souvent ..allez arrête ton char , ça va aller .
Et bien non et je n'y trouve aucun plaisir
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@Libertades Je comprends beaucoup votre situation. Hypersensible j'ai été diagnostiquée à 130 de QI étant enfant. Les relations avec mes pairs ont toujours été compliquées ( différence de maturité, différence de curiosité intellectuelle, etc etc ) les codes sociaux des autres , j'ai mis très longtemps à les apprendre, et encore aujourd'hui j'ai toujours l'impression de devoir jouer la comédie quand je me retrouve dans un groupe. Paradoxalement, quand je me trouve avec une personne en tête à tête, j'arrive à sentir très rapidement si elle porte des souffrances en elle, s'il y a de la violence, de la tristesse, de la colère ... je ne sais pas toujours pourquoi, mais je me trompe très rarement. Pour autant, je suis fatiguée. Je dis que je veux me sentir aimée, et entourée, mais je suis fatiguée d'essayer. Fatiguée de me comporter de la manière que l'on attend de moi, enfin d'essayer, parce que je n'y arrive pas vraiment, et ça me rend très maladroite la plupart du temps. Fatiguée d'être toujours la forte, la conseillère, l'oreille attentive, celle qui a toujours réponse à tout. ( C'est aussi difficile dans mon métier parfois, parce que j'ai toujours l'impression de devoir avoir toujours quelque chose à dire face aux problèmes que m'énoncent mes patients, mais non, parfois je ne sais pas quoi leur répondre, je ne suis pas dieu, je le sais, et je me mets quand même une pression dingue, y compris au travail)
Donc les problèmes d'hyperémotivité, je les connais bien. Et la seule façon que j'ai trouvée, pour la laisser s'exprimer, c'est d'être seule. Seulement maintenant, avec cette perte de l'homme qui pour moi, fut et est toujours une évidence, je me retrouve à me ronger seule, comme un chien avec la patte attachée à une chaine. Je comprends bien cette sensation d'avoir un pied dans la vie, et un pied en dehors, d'être parfois acteur de ce bouillon de vie, de personnes, de situations, au prix d'un gros effort, puis spectateur quand on n'en a plus la force ou que l'on s'est perdus.
La seule chose que je peux vous conseiller, c'est de mettre votre hypersensibilité à profit. Ca ne vous soulagera pas vraiment, c'est du cathartique sur le court terme dira-t-on, mais au moins elle vous donnera l'impression d'être utile à quelque chose. Et parfois, vous arriverez à la regarder ( votre hypersensibilité ) avec un peu de bienveillance, voire d'une timide fierté. C'est ce que je ressens quand j'écris, quand je peins, je dessine, et que l'on me congratule pour le résultat. Bien sûr les autres ignorent toute la souffrance qui nous sert de moteur, mais de toute cette merde qui bouillonne en nous et qui nous gangrène, il sort parfois une belle chose, qui nous donne un peu de valeur, même si ça ne dure qu'un instant. C'est la seule chose que je suis en mesure de faire avec mon trop plein de sentiments en tout cas.
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Bonjour zolena et merci pour ce message de retour qui me parle tant..
Nul besoin de rajouter de mots a ces sentiments que vous avez nommés ici . Je me retrouve bcp donc bien évidemment. Cette impression de devoir mettre en permanence une coquille sur l'être que je suis réellement est flagrant . Cette sensation de faire mine de m'integrer alors que mon esprit n'est pas là...que dire de plus .
J'ai très longtemps tenté de me dire que je devais effectivement forcer les choses et que le pb provenait de moi . Ce qui n'est pas faux . Mais après tout , être hypersensible avec hpi ou pas n'est pas une tare . J'ai réussi longtemps à me cacher derrière cet argument et ça a fonctionné, du moins j'y ai cru . Montrer mon hyperémotivité aurait pu faire de moi un agneau et pourquoi pas mais j'ai pris le parti du loup ...pour me donner de la force . Je me suis menti et ça m'arrangeait dans le boulot ,avec mes enfants, dans mes amours . Je devenais maîtresse de ma vie en sachant que chaque min était peut être Fake ..
Tout cela a créé bcp de stress , de contraintes de tout ordre comme vs le stipuliez. La nature , les animaux, l'art comme vs je pense m'ont énormément aidée puis un jour, le black out ...la machine de guerre qu est le cerveau s'est mise sur stop. Pas ce stop dont j'aurais rêve pour être enfin en paix mais ce stop je n'avance plus . Il y a un peu plus d'un an que je tente de remonter le long du tunnel . Personne ne comprend vraiment le mal à l'âme car ce qui n'est pas visible pour les autres n'est pas une douleur mais une plainte donc mal tolérée . On se dit souvent que l'on se fiche de l'avis des autres mais nous vivons en société et ce n'est pas comme ça que ça fonctionne..une jambe cassee se soigne . Une âme blessée , même les amis s'en éloignent car ça les impacté .quant à l'amour , j'ai été très triste de lire que vs aviez renoncé à un homme ...et à la fois je vs comprends tellement.
J'ai vécu de belles amours mais j'ai tellement fui par peur que l'on découvre mon hyperémotivité que la solitude est devenue comme vs mon conjoint..
C'est très dur de se dire que l'on renonce à une épaule mais on se protège . Après la société actuelle n'est pas ouverte à la sensibilité et au partage auxquels j'aspire .
Bon , quel.pied d'écrire ce que l'on ressent . Merci d'avoir capté mon message . Cela m'a permis d'etaler et de vous lire avec plaisir et compassion.
Le seul bémol sur la sensibilité extrême que j'ai est qu'elle nous pourrit la vie souvent mais n'est elle pas aussi une belle qualité . Oui nous écoutons les autres parfois dans fin car nous sommes empathiques et parfois sans envie de le faire . Oui nous captons les êtres au quart de tour mais ce côté atypique là est un atout selon moi .
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@Libertades Bonjour :)
Pour ma part je n'essaie plus de combattre mon hypersensibilité, hyperémotivité, mes tendances à l'hyperintellectualisation, hyper hyper, malheur aux individus qui comme moi, collectionnent les préfixes " hyper " , *rire* . De toute façon on ne peut pas renier sa nature éternellement, et quand on le fait, on se prend un stop comme vous le mentionnez. Ce qui est douloureux pour moi, c'est que ce pan entier de ma personne qui réagit à l'émotion, peut prendre des décisions en totales roues libres. C'est à dire que dans ces moments, je ne réfléchis plus, quitte à me faire prendre des risques ( émotionnels voire physiques ). Chacun de mes sentiments entraînent une réaction. Me tenir face à quatre jeunes hommes qui se moquent d'une personne en situation de handicap par exemple, au risque de me faire frapper, débouler à 6 h du matin chez une amie qui en est presque aux mains avec son compagnon, me cacher dans les toilettes de mes lieux de travail si j'apprends qu'un collègue ne m'aime pas, ou simplement passer la nuit à discuter avec mon ex qui m'a contactée hier soir alors que je m'étais jurée de ne plus lui parler.. L'aspect le plus rationnel, le plus sage, et le plus contrôlant de mon esprit, disparait dans un claquement de doigts dés lors que mon cœur parle, et c'est ça qui m'exaspère et qui me fait souffrir. J'ai longtemps tenu mon intelligence et mon raisonnement comme mes seuls vrais amis, mes seules forces, alors quand le cœur les éclipse si facilement, je me sens faible et démunie.
Mais le problème ce n'est pas moi, ni vous, ni ces personnes " hyper " . Le problème c'est la façon dont on lisse les individus, les schémas éducatifs et sociaux qui apprennent si bien aux gens à tout refouler en eux qu'ils en deviennent durs, insensibles, égoïstes etc ... C'est nous qui paraissons être des personnes à part, des vilains petits canards, alors qu'en réalité, c'est la société qui est en erreur dans sa façon d'aborder la dimension émotionnelle des individus et qui marginalise ceux qui osent ressentir et qui le montrent. C'est la seule vérité qu'il faut garder à l'esprit, pour ne pas s'autoflageller constamment. Mais il est vrai que cela n'enlève pas la solitude que nous pouvons ressentir..
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Bonsoir, je ne sais trop quoi dire sauf que je ressens la même chose… je n’ai moins non plus pas trouvé la solution si ce n’est qu’aujourd’hui je ne vis que pour mon chat car si je ne suis plus là qui serait en mesure de s’en occuper ? Je suis la honte de ma famille car je ne travaille plus… bref ce petit message pour vous souhaiter bon courage et un peu de soutien, vous n’êtes pas seule, j’espère que vous vous en sortirez moi j’ai arrêtée de lutter et je laisse la vie faire… de tout cœur avec vous ! Amicalement
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Bonjour a tous. Je ne sais pas par où commencer sachant que c'est la première fois de mon existence que j'ose me confier. C'est fou quand j'y repense. Mais j'ai besoin de parler. Je n'en peux plus ! Vraiment ! J'ai des idées noir, j'ai des idées de suicide même si je sais que jamais je ne franchirais le pas, enfin j'espère. Bref rien ne va dans ma vie. Je me sens terriblement seule,.je vois peu ma.fille de 7 ans. Qui est l'amour de ma vie. Je ne côtoie personne au quotidien. Je ne travaille plus depuis un mois. J'ai arrêté car je n'arrivais plus à me lever le matin. D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours été mélancolique. Un père absent avec des soupçons d'inceste a mon égard. J'ai peut être fait une amnésie traumatique. J'ai des flash et des vision qui me sont revenues il ya quelque années de cela. Un grand frère qui m'a battu, frappé et humilier des années durant. Bref je n'ai jamais aimer la vie. Jamais !!!
J'ai un frère dépressif, ma mère a fait une dépression quand elle avait 40 ans. La vie me dégoûte, je n'ai le goût a rien, je ne ris jamais, je ne souris jamais !!! Je souffre d'etre seule. Pourtant on dit de moi que je suis très cultivé. Physiquement on dit que je suis pas mal a part mon petit 1.67m. J'ai bcp voyagé j'ai vécu en Polynésie en Australie quelques années. Bref je sais pas je suis perdu. J'ai 40 ans et j'ai le sentiment d'avoir raté ma vie. Plus rien ne me plaît !!!!! J'ai envie de rien ! Je ne me lave plus, je passe mon temps a boire des bières, a fumées des cigarettes, A me.coucher tard. Je sent comme.une.boule.dans le ventre qui ne veut pas s'en aller !!!! C terrible !!!! Je n'accable ni n'accuse personne !!! Tout est de ma faute !!!! Si je déprime depuis des années c'est de ma faute. J'ai échoué !!!! Mais au delà de tout ça le problème c'est que je ne vois aucun horizon. J'ai l'impression que je ne m'en sortirai jamais. Que cette tristesse infini que je ressens ne s'en ira jamais !!!!! Quand j'entends des gens dire que la vie est belle. Intérieurement je souris. Mais je souris noire ! Non la vie n'est pas belle !!!! Elle est atroce même !!!! Je hais la vie !!!! J'abhore la vie, j'excecre la vie !!!! Bref la vie me dégoûte !!!! Je suis malheureux !!!! Je me sent seule je me sent triste je me sent inutile !!!!!! Si vous saviez......
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@Otiro19 bonjour c est normal d être triste et malheureuse avec tout ce qui t est arrivé c est triste de pas voire ta fille souvent je te comprends tellement car moi je suis grand mère et moi j ai une petite fille de 6 ans et je k ai vu 4 fois en tout depuis qu elle est née à cause du conjoint à ma fille qui est pervers narcissique
C est dommage que toute les personnes sur carenity habite loin sinon on pourrait ce rencontrer
Essaye d aller à la mairie de ta commune pour trouver des activités
Courage
Zolena
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Zolena
Dernière activité le 25/05/2023 à 17:19
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@Otiro19 Bonjour
Je pense que vous devriez créer votre propre post pour partager votre souffrance. Chaque témoignage sur ce site est différent, les internautes qui viennent sur le mien suite à mon titre peuvent venir parce qu'ils ont lu " solitude extrême " et que cette situation les concerne. Vous énoncez des problématiques qui n'ont pas grand chose à voir avec le sujet initial ( maltraitance familiale, haine de la vie, angoisse etc ... ) et je pense que vous gagnerez plus de visibilité et de réponses pertinentes en créant votre post :)
Je rebondis tout de même pour conclure sur votre message, au vu de ce vous dites avoir traversé durant votre vie et particulièrement votre enfance, il me semble urgent que vous vous fassiez accompagner. Que ce soit un psychiatre, un psychologue, ou n'importe quel autre type de thérapeute, pourvu qu'il/elle soit habilité(e) à travailler sur les amnésies fonctionnelles ( ce que vous évoquez par rapport à votre père ) Ma mère a été violée durant son enfance, elle a tout oublié et s'en est souvenue à l'âge de 40 ans. Elle a été suivie par un psychiatre durant des années et des années. Ce n'est pas d'un simple soutien dont vous avez besoin dans ce contexte là, mais réellement d'un professionnel en mesure d'appréhender les troubles neurologiques.
Bon courage à vous.
Claudia.L
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Claudia.L
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Dernière activité le 20/12/2024 à 19:05
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Bonjour @Micra60,
Comment allez-vous ?
Il est possible d'effectuer une recherche d'amis sur le forum par département, ainsi, si par hasard vous vivez proche d'un autre membre et que vous êtes d'accord tous les deux, vous pourrez effectuer des activités communes. Seulement, plus d'anonymat 😉!
Belle journée,
Claudia de l'équipe Carenity
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Claudia.L
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@Claudia.L bonjour Claudia ce serait bien mais je sais pas si il ya d autres personnes qui habite geneve où st julien en genevois annemasse ?
Mais ce serait très bien
Cordialement
Nelly
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Zolena
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Zolena
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Bonjour à tous, je ne suis pas une habituée des forums, ni même du partage autour de la détresse. ( Ironiquement je suis psychothérapeute dans la vie, mais quand il s'agit de ma détresse, j'ai tendance à ne pas savoir quoi en faire. ) Je cherche dans ce post des personnes qui auraient une expérience similaire à la mienne, qui pourraient comprendre .. échanger .. Je m'excuse d'avance pour le pavé.
Il y a deux ans j'ai rencontré un homme. Un homme qui ne me plaisait pas du tout au début, mais je n'arrivais jamais à le quitter. Mon mental faisait de la résistance mais quelque chose m'appelait vers lui. J'ai fini par me laisser aller, et découvrir qu'il s'agissait d'une rencontre d'âme. ( Ne riez pas, j'ignorais tout de ça jusqu'à sa rencontre, mais ce sentiment d'évidence, l'impression de l'avoir toujours connu, ce lien que je ressentais et que je n'expliquais pas car tout en lui me rebutait .. ça fait un peu " cucul " dit comme ça, j'en conviens, il m'a fallu des mois et des mois pour me l'avouer, pour comprendre un peu ce qu'il m'arrivait bref. ) Etre à coté de lui m'apaisait énormément. Mais lui a commencé à développer des mécanismes de fuite, d'évitement, quand ses propres sentiments s'en sont mêlés. Il me quittait, peu de temps, et revenait. Jusqu'à notre première longue et vraie rupture l'année dernière qui a duré 10 mois, nous nous sommes retrouvés cet été, deux mois, et il est reparti encore une fois, me disant que ses sentiments n'étaient pas assez forts ( ce qui était tout à fait contraire à ses paroles quand il buvait un peu et qu'il se désinhibait. ) J'ai sombré durant ces 10 mois de séparation, je commençais à me reconstruire, et puis il est reparti encore une fois. Mon mal être s'est empiré.
Pour ce qui est de la solitude : j'ai bien vu que personne ne comprenait autour de moi la détresse que je ressentais, je ne leur en voulais pas au départ, car moi-même je ne la comprenais pas. ( Je rappelle que jusqu'à sa rencontre, j'étais trés cartésienne, beaucoup dans l'analyse etc.. sinon je n'aurais pas fait ce métier. ) Bref, j'ai reçu du soutien, pendant un temps, mais il s'est vite estompé. J'ai eu une prise de conscience trés douloureuse : Moi qui avais passé les 30 ans de mon existence à être là, à soutenir, à donner de l'amour aux autres, quand j'en avais besoin, il n'y en avait pas. Pire, quand j'ai osé formuler explicitement mon besoin de soutien, de disponibilité, et dire que je me sentais seule et rejetée, j'ai obtenu des reproches supplémentaires.
Bilan : j'ai coupé avec tous mes " amis " . Je me suis repliée sur moi et je souffre énormément de ma solitude. Je n'arrive pas à reprendre contact car j'ai ce sentiment constant de déranger, de lasser, et je n'arrive pas à faire taire cette petite voix dans ma tête qui me répète " quand tu leur as dit que tu avais besoin d'eux, qu'ont-ils fait ?" Je ne sais plus quoi faire, j'ai des idées noires à chaque réveil. Je n'ai personne sur qui compter. Ma propre mère, avec qui j'ai toujours eu une relation compliquée m'a envoyé un message dernièrement avec ce contenu : " Arrête de te victimiser, si les gens ne t'aiment pas c'est à cause de ton comportement, appelle moi si besoin bisou bisou . " ça résume un peu ce que je ressens par rapport à mes relations : " je te démolis, mais je suis une bonne personne t'as vu ? "
J'ai essayé de m'en sortir, j'ai tout vu, tout fait. J'ai vu des psychologues, des psychiatres, pris des médicaments, essayé la méditation, les soins énergétiques, je me suis inscrite dans un club d'escalade ( c'est le seul moment " social " de ma semaine ) , j'ai essayé le sport, les médiums, les pizzas 4 fromages, TOUT, mais cette douleur elle ne part jamais, pire la solitude s'est renforcée et maintenant je n'ai plus personne.
Comment faites-vous ceux qui sont aussi seuls que moi ? Comment arrivez-vous à tenir alors même que vous pouvez passer des jours sans parler à personne ? Je n'ai jamais été trés sociable mais j'avais toujours deux ou trois amis avec qui sortir , téléphoner etc. Enfin, je le croyais plutôt. Comment accepter la solitude alors que l'on se voit comme un échec, comme le vilain petit canard que personne ne veut ? J'en suis arrivée au stade où je me dis que si je ne me réveillais pas, personne ne s'en rendrait compte et ceux qui le remarqueraient, s'en trouveraient soulagés. Je n'arrive plus à survivre comme ça..