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Dépression post partum - mon témoignage !
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Claudia.L
Animatrice de communautéBon conseiller
Claudia.L
Animatrice de communauté
Dernière activité le 15/11/2024 à 17:11
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7 960 commentaires postés | 289 dans le forum Dépression
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Bonjour @Mariepomette,
Comment allez-vous ?
Je vous remercie de votre témoignage.
J'invite des membres à vous lire, n'hésitez pas à échanger : @Manilde @Vic2017 @Kiia.kivela @paint67 @Cocobzh22 @Laura6209 @Niconac @Cathy.Pinas65300 @HELENE54 @Delph56 @Brunetta @Scarlett24 @Blondeme @StGoldie @Ingridwx @Markagras.37 @Michouchka
Bonne journée,
Claudia de l'équipe Carenity
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Claudia.L
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Mariepomette
Mariepomette
Dernière activité le 15/06/2024 à 11:17
Inscrit en 2024
1 commentaire posté | 1 dans le forum Dépression
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Explorateur
Bonjour à tous,
Aujourd’hui je poste mon témoignage de dépression Post-partum,
Ma fille est née il y a presque 6 mois, elle était attendu mais je n’ai pas supporter ma grossesse, j’ai été arrêté très rapidement par mon médecin car j’étais complètement épuisée, je vomissais à longueur de journée pendant les 9 mois et j’étais en hypotension.
L’accouchement a été pour moi un vrai traumatisme, nous sommes arrivés aux urgences maternité très tôt le matin avec la poche des eaux fissuré, et j’ai accouché le lendemain dans l’après midi, sans avoir dormi une seule fois tellement les contractions étaient fortes, le soir même nous nous sommes endormi tard, bref, plus de 48h sans dormir.
J’ai pu rechargé mes batteries et nous avons commencer par faire les nuits chacun notre tour avec mon conjoint. Les journées étaient difficiles car notre fille ronchonne et pleurs beaucoup, encore plus quand notre voisin a entrepris de gros travaux, nous vivons en appartement, et cela nous a empêcher de dormir quand bébé faisait ses siestes car notre chambre et salon sont accolés à l’appartement en travaux. La fatigue se faisait sentir mais c’était supportable car on se relayer.
Puis, mon conjoint a repris le travail 1 mois après son congé paternité. Et c’est là que tout a commencé. Je ne pouvais plus passer le relais en journée quand j’en avais besoin. Ma fille faisait des sieste mais très courtes, ce qui m’empêcher de me reposer car j’avais à peine le temps de m’endormir qu’elle se réveillée. Et elle avait tout le temps besoin de moi, je changée à peine de pièce que je l’entendais pleurer dans la seconde. Je pleurais tout le temps et je supplier mon conjoint de rentré au plus vite pratiquement tous les jours. À ce moment, je pensais juste que c’était une accumulation de fatigue qui me rendait comme ça et je me disais qu’à ses 3 mois, elle rentrerait en crèche et que tout irais mieux. De plus entre temps, notre fille a commencé à faire ses nuits donc je me disais que ça ne pouvait que s’améliorer !
Je reprends le travail après 3 mois, et l’entrée en crèche suit son cours, notre bébé est très souriant, les auxiliaires nous le font remarquer et on se dit qu’elle est heureuse et que l’on a bien tenu notre rôle durant ses premiers mois. Au bout de 15 jours, notre fille attrape une rhino-pharyngite à la creche et là, c’est la descente pour moi. Elle ne fait plus ses nuits, se réveille très souvent et on commence à se disputer la nuit avec mon conjoint, parce que je perds patience et je m’en prend à mon conjoint qui, je dois dire, ne le mérite pas. Je culpabilise énormément de me conduire comme ça mais je n’arrive pas à prendre sur moi à chaque fois. Alors mon conjoint prend la décision de faire toutes les prochaines nuits jusqu’à temps que je retrouve ma forme. Mais les pleurs de bébés me réveillent aussi la nuit, même si ce n’est pas moi qui me lève, je supporte de moins en moins de l’entendre pleurer, j’arrive de moins en moins à me rendormir. Je m’énerve de plus en plus. La fatigue s’accumule plus encore et je m’en veut d’être fatiguée alors que c’est mon conjoint qui se lève la nuit.
A ses 5 mois rien a changer, elle ne fait toujours plus ses nuits, et notre voisin du dessous a commencé à taper contre notre appartement quand notre bébé criait trop fort, ce qui m’a mit une pression énorme ! Pourtant nous nous occupons de notre fille et on ne l’a laisse jamais pleurer ni crier dans un coin, on réagît rapidement mais ça ne suffit pas. Alors à chaque cris ou pleurs, j’ai commencé à stresser encore plus. Et là, je ne supportais pas seulement les pleurs de nuits, j’ai commencé à ne plus supporter les pleurs de journée aussi ! Je suis en angoisse permanente entre la journée et la nuit. Je me dis que je suis une mauvaise mère qui ne supporte plus d’entendre son bébé.
Il y a 15 jours, notre bébé a fait ses nuits pendant 5 jours d’affilée. J’ai vu mon conjoint qui paraissait beaucoup plus reposé mais voilà, moi j’étais toujours autant épuisé, c’est là que je me suis dit que quelque chose n’allait pas. Et j’angoisse de plus en plus à l’idée de me retrouver toute seule avec notre fille de peurs qu’elle se mette à pleurer et de ne pas réussir à trouver tout de suite ce qu’il ne va pas. Je pleurs de plus en plus, je suis de plus en plus susceptible. La nuit et le matin, je pleurs à chaque fois que je l’entend. Et le soir quand je rentre, je suis complètement exténuée.
Mon conjoint prend de plus en plus de place dans la vie de notre fille, et moi je m’efface de plus en plus. Je culpabilise énormément, j’ai l’impression de tout gâcher : mon couple et la relation avec mon bébé.
Lors de la rééducation du périnée avec ma sage femme, nous en avons discuté, et elle a mis le mot dessus « dépression post-partum », et qu’elle est sûrement lié aussi à ma grossesse et mon accouchement difficile. La dépression était sûrement là depuis le début, mais je l’ignorais et je mettais ça sur le dos de la fatigue.
Mais voilà, j’ai l’impression que je vais jamais en sortir et je me sens illégitime de me plaindre car dans la plupart des témoignages que j’ai lu, la maman est toute seule, pas aidée, et le conjoint très peu présent, voir pas du tout, alors que moi ce n’est pas du tout mon cas.
Alors je poste ce témoignage dans l’espoir que d’autres femmes se trouvent dans mon cas, et de savoir comment elles en sont sorti, si tout s’est arrangé un jour ?
Dans tous les cas, je crois que j’avais besoin d’écrire ce témoignage et de vous expliquer le contexte de dépression progressive, que j’avais totalement ignoré jusqu’à aujourd’hui…