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Patients BPCO
BPCO, c’est aussi une affaire de pollution atmosphérique
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ledalle
Bon conseiller
ledalle
Dernière activité le 21/12/2024 à 20:47
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@Louise-T ledalle
très interessant ce dossier sur la pollution de l'air et les conséquences que l'on subit pour nos voies respiratoires
c'est aussi prés de chez nous que commence la pollution, les cheminées , les pots d’échappements , les écobuages, de végétaux prés des habitations ,bref il est très difficile de vivre dans un endroit complétement a l'abri de la pollution voir impossible sans compter que la chaleur aussi de plus en plus forte avec les années , du, au réchauffement climatique qui est du a la pollution on s'en sortira jamais il faudra se protéger pour respirer sans soucis d'etres malade ça vient grave
ledalle
kristian
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kristian
Dernière activité le 28/06/2021 à 23:47
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Ami
Bizarre, bizarre ! Les effets délétères de la pollution atmosphérique sont reconnus. Mais les autorités sanitaires continuent à nier l'impact des pollutions professionnelles. Sans doute un bon moyen pour éviter de reconnaître et d'indemniser correctement les maladies professionnelles ....
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Kristian
marie47350
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marie47350
Dernière activité le 09/07/2022 à 20:53
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144 commentaires postés | 114 dans le forum BPCO
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Ami
@ledalle marie47350
afin que l'air soit plus respirable avec le moins d'impacts sur les efforts je me suis équipée d'un purificateur d'air - je trouve cela bénéfique surtout en ce moment avec les caprices de la météo (trop d'humidité et chaleur étouffante à l'extérieur) bonne journée à tous !
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Louise
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Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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1 216 commentaires postés | 7 dans le forum BPCO
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Ami
Toutes les études l’attestent, la pollution atmosphérique augmente à la fois le risque de décompensation d’asthme, de bronchopneumopathie chronique obstructive et favorise la survenue de cancer bronchique.
Le risque de mortalité par cancer du poumon est augmenté de près de 50% par tranche de 10 μg/m3 de dioxyde d’azote, et celui de mortalité cardiopulmonaire de 27%. Le chiffre de 15% des asthmes –une maladie multifactorielle- liés à la pollution reste discuté. Les mécanismes biologiques en cause sont dominés par le développement d’un stress oxydatif intense qui entraîne une forte réponse inflammatoire locale et systémique (générale).
« La survenue de la crise d’asthme est favorisée par une exposition accrue aux allergènes et aux polluants irritants comme l’ozone, explique le Pr Bruno Housset, chef du service de pneumologie au centre hospitalier intercommunal de Créteil. L’ozone voit sa concentration augmentée dans l’air ambiant par interaction entre les gaz d’échappement automobile et les ultra-violets solaires, notamment lorsqu’il fait chaud et en l’absence de vent. Les poussières de moins de 2,5 microns sont les plus à craindre : en effet, ces particules sont si petites qu’elles vont très loin dans les alvéoles pulmonaires, au plus profond du poumon. Avec un décalage de 24-48h heures, l’augmentation (en fréquence et sévérité) des crises d’asthme est bel et bien corrélée aux pics de pollution atmosphérique ».
Outre les personnes atteintes de maladies pulmonaires chroniques (asthme ou la BPCO), les enfants sont très vulnérables face à l’exposition chronique à la pollution atmosphérique qui ralentit leur croissance pulmonaire. A l’âge adulte, cela les exposerait davantage au risque de développer une BPCO notamment en cas de tabagisme.
Changement climatique et pollution : tout bénéfice pour les allergènes !
Le changement climatique entraîne aussi la migration d’insectes vecteurs de maladies infectieuses, favorisant par exemple l’émergence de maladies comme le chikungunya, la dengue, transmises par le moustique tigre dont la zone géographique remontre vers le nord de l’Europe.
Avec le réchauffement climatique, les feux de forêt pourraient devenir plus fréquents dans le sud de la France et s’étendre au centre de la France d’ici 2050, sources de particules fines et ultrafines responsables d’une inflammation des voies respiratoires et d’une aggravation des maladies respiratoires.
« En cinquante ans, le nombre d'allergiques a été multiplié par vingt, expose Dr Isabella AnnesiMaesano, directeur de recherches et directrice de l’équipe de recherche "Épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires" (INSERM). La pollution atmosphérique et les variations climatiques qu’elle engendre se répercutent sur les plantes et arbres allergéniques –producteurs de pollens- favorisant les rhinites allergiques (30% de la population en souffre) mais aussi l’asthme ». En voici les raisons :
Une modification des zones géographiques de certaines plantes allergisantes.
Certaines « migrent » vers le nord comme le hêtre. Les projections de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) le voient même s’implanter dans la région lilloise vers 2100. Pour sa part, l’olivier a envahi déjà de nombreuses régions françaises où auparavant il n’existait pas.
Une période à risque allergénique plus précoce et plus durable.
Non seulement la saison de pollinisation débute plus tôt dans le calendrier mais dure plus longtemps, laissant peu de répit aux malades. Par exemple, pour les graminées, la saison démarre en moyenne une dizaine de jours plus tôt (depuis une vingtaine d’années) et a gagné deux semaines de plus.
Une production d’allergènes plus importante pour une même plante ou arbre.
C’est dû au stress engendré par certains facteurs climatiques comme l’humidité ou la pollution atmosphérique. Le contenu allergénique des pollens varie considérablement, d’un facteur 1 en Finlande à un facteur 5 au Royaume Uni en moyenne entre 2009 et 2011.
L’aggravation de l’asthme en cas d’orages.
Par un effet électrique, ces événements extrêmes liés au changement climatique parviennent à rompre les pollens et donc à libérer une sous-partie particulièrement allergénique dont la taille est de l’ordre du micron. Extrêmement petits, ils pénètrent davantage dans les voies aériennes profondes, provoquant une « crise d’asthme à l’orage » chez des patients habituellement rhinitiques, et même des épidémies d’exacerbations de crises graves chez les asthmatiques, avec un afflux de malades aux urgences.
Les moisissures nous envahissent !
Inondations, humidité accrue sont le terrain de prédilection des moisissures qui favorisent l’asthme et de pathologies respiratoires graves (infections, alvéolites qui sont une inflammation des alvéoles pulmonaires) surtout chez les personnes immunodéprimées.
Toujours en lien avec des évènements climatiques extrêmes plus fréquents, les tempêtes, transportent les pollens sur de longues distances, ceux du bouleau ont été suivis sur plusieurs milliers de kilomètres.
Au final, le changement climatique et l’exposition aux polluants aura une grande influence sur les inégalités en santé. Déjà, les ménages défavorisés sont exposés à une plus grande concentration de polluants (de 20% en plus). Les populations les plus vulnérables seront les premières touchées par les plus fréquents ouragans, inondations ou sécheresse et leurs nombreuses conséquences (maladies diarrhéiques, prise en charge de maladies chroniques, infections etc.).
Source : e-Santé