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Propagation et banalisation des IST
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Utilisateur désinscrit
Bonjour en effet la prise en charge par les professionnels de santé est déplorable. J'ai un herpès génital depuis l'âge de 20 ans et j'ai aujourd'hui 51 ans... Contaminée après un rapport forcé par mon mari de l'époque, j'ai vu les lésions sur sa verge... Après des violences physiques et psychologiques je me suis enfuie... J'ai souffert énormément car aucun traitement durant une dizaine d'années...Aucune prise en charge de ma souffrance morale et physique... Je brûlais les boutons avec de l'alcool a 90... Je vous laisse imaginer la douleur mais c'était la seule chose qui me soulageait.. J'ai eu la chance de rencontrer mon second époux avec lequel je suis restée 25 ans et avec qui j'ai eu deux enfants...autant vous dire qu'avec une crise par mois, voir deux, ma vie sexuelle a été très difficile... J'ai pu revivre avec l'aciclovir que je prends quasiment en continu.. Je n'ai jamais contaminé ni mon mari ni mes enfants... Aujourd'hui je suis veuve et j'ai beaucoup de mal a rencontrer un homme car dès que j'annonce ma maladie ça les fait fuir surtout que j'ai appris depuis que je pouvais la transmettre en dehors des périodes de crises. Je suis angoissée par cette idée et même avec préservatifs 😲 donc pour ne pas risquer de transmettre cette saloperie il ne faut plus avoir de rapport 🤔😲😲😲😲
Je suis perdue, on lit tout et n'importe quoi... De nombreux porteurs seraient succeptibles de la transmettre sans le savoir et beaucoup de gens ne connaissent pas cette maladie... Les tests de maladie sexuellement transmissibles ne cherche pas à la détecter systématiquement pour ceux qui ne savent pas 😔...
J'ai de plus en plus l'impression d'être une pestiferée et j'en arrive à me dire que je n'aurais jamais plus de relations sexuelles épanouies.
Utilisateur désinscrit
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Utilisateur désinscrit
L’herpès génital, le «petit bobo» à grand impact
Published 28 septembre 2011 Éducation sexuelle , ITS , Sexualité 8 Comments Étiquettes : émotions, condom, conséquences, herpès génital, ITS, prévention, soutien, transmission, type 1, type 2
Julie, 23 ans, arrive dans mon bureau suite au diagnostic de l’herpès génital de type 1. Elle vit beaucoup d’anxiété, de tristesse et d’incompréhension par rapport à la maladie. Elle a de bonnes raisons d’être confuse puisqu’elle l’a attrapé de son copain qui n’avait aucune idée qu’il avait ce virus. Il n’a jamais eu de feux sauvages de sa vie, ni de boutons aux organes génitaux. Il est donc porteur du virus, mais asymptomatique.
Julie a vu 2 médecins ainsi qu’une psychologue depuis son diagnostic, il y a une semaine. C’est pour vous dire comment ce virus «innofensif» entraîne de gros bouleversements pour la personne qui l’attrape. Elle a reçu de l’information technique (quoi que confuse), mais se trouve toujours aux prises avec une détresse émotionnelle qui l’affecte dans sa vie personnelle et amoureuse.
L’annonce du diagnostic de l’herpès génital entraîne une panoplie d’émotions telles que la tristesse, la honte, la colère, une diminution de l’estime de soi ainsi qu’une image corporelle négative. Plusieurs en viennent à éprouver du dégoût pour les contacts sexuels par peur de la transmission. Combien de fois ai-je entendu ces affirmations: «Je me sens comme une lépreuse» ou «Je me sens comme un gros bouton»… La personne en vient parfois à penser qu’elle est l’herpès génital.
Il est tout à fait normal de ressentir toutes ces émotions lorsqu’on apprend un tel diagnostic. Malheureusement, l’attitude de certains médecins est déplorable. Ils ont tendance à banaliser la situation étant donné l’aspect «inoffensif» du virus. Non seulement, les médecins ne tiennent pas compte du vécu émotionnel du patient, mais omettent certaines informations nécessaires pour prévenir la transmission du virus.
De plus, certains professionnels de la santé connaissent très peu cette affection et peuvent ajouter à la détresse des personnes qui apprennent à vivre avec le virus. Julie s’est fait dire par la psychologue qu’elle a rencontrée avant moi: «Tu pourras toujours rencontrer un homme qui a la même affection que toi le jour où tu te retrouveras célibataire…». Comme si les gens aux prises avec l’herpès génital étaient voués à s’isoler entre eux. Plusieurs professionnels provoquent encore aujourd’hui, la stigmatisation des gens qui en souffrent. Dites vous bien que n’importe qui peut attraper l’herpès génital. Je me souviens d’une jeune femme venue me consulter après l’avoir attrapé lors de sa toute première relation sexuelle.
Julie a besoin de briser son isolement et de normaliser ses réactions émotionnelles et sexuelles face au diagnostic. Cela demande de l’écoute et de l’empathie. Le rôle du professionnel de la santé est d’informer, de rassurer, de démystifier l’affection pour finalement assurer une prise en charge de l’herpès, mais aussi dans le but de permettre aux personnes affectées de retrouver une vie sexuelle active et épanouissante.
Voici donc des ressources aidantes pour mieux comprendre l’affection et surtout, mieux vivre avec :
www.herpeshealth.com/French/index.aspx
www.monpetitbobo.wordpress.com : ce blogue de trois filles sympathiques fait un bien immense aux gens qui sont affectés par l’herpès. Elles racontent leur vécu, dédramatisent l’importance de ce «petit bobo» et donnent des trucs pour bien vivre avec.
www.herpesalliance.org
Source : http://www.mariejoseedrouin.com