Comment gérez vous vos phases basses/down?

hello Bipote64,

le défaitisme que tu évoques, je le subis aussi... Je doute souvent et dans mes phases basses j'ai peur de l'échec. Cependant, je tente de m'obliger à faire les choses et ci possible de nouvelles choses pour ne pas être en situation de me "dire j'ai déjà raté, donc je ne retente pas". lol / Actuellement malgré ma phase basse qui me fait moins sortir, je garde des contacts via un nouveau projet qui touche à ma passion du jeu. On m'a confié la rédaction en chef d'un magazine... Une expérience nouvelle, angoissante mais salvatrice car finalement j'en arrive à déduire que malgré mon état que je juge pitoyable, l'extérieur (les autres) arrive à voir du positif et de la compétence en moi! Du coup cela fait un joli phare dans l'océan de ma noirceur, car dans le cadre de ce boulot bénévole, je dois constituer une équipe de rédacteur et cela m'oblige donc à nouer des contacts, renforcer mes relations et donc rester ancré dans une vie sociale active.

Certes, c'est épuisant car il faut combattre les effets négatifs de la maladie (isolement, mésestime de soi et perte de goût) ainsi que trouver la force de se rendre disponible et efficace dans les attentes que l'on porte, mais l'impact est loin d'être négligeable car ce projet tend à défaire le fond même de ces idées noires en prouvant que je peux avancer, créer, nouer des liens et être "productif" même dans le creux de la vague.

Pour sûr, je ne peux éviter les journées les plus sombres où je n'ai plus l'assurance de réussir mais les journées où j'émerge, je m'investis au maximum et tire une fierté bien venue dans ce qui a été fait.

La lecture et le jeu sont mes exutoires... Je lis de la fantasy, rien de très intellectuel (ça m'arrivait mais seulement lors de recherches particulières touchant à mon ancien travail) mais cela m'offre un échappatoire plaisant. Bon, ce sont souvent des œuvres bien sombres et toujours avec des personnages ambivalents! lol Même dans mes lectures, la bipolarité me poursuit. Le jeu (jeux de société contemporain) est aussi un plaisir intense, il me permet de passer du temps avec mon fils qui est aussi accro que moi et de faire travailler mes neurones. Quand je suis naze ou que j'ai peu de goût, on part sur des jeux légers qui ont une durée courte. J'adapte mes choix pour ne pas me dévaloriser et avoir le sentiment que je ne comprends rien ou n'arrive pas à terminer ce que j'entreprends.

Je ne pense pas avoir plus de volonté qu'un autre, mais je connais vraiment très bien ma maladie. Je sais quand elle me pousse vers des zones trop dangereuses et ingérables. Dans ces cas, je choisis l'hospitalisation pour me protéger et éviter le pire.

La haine et la colère pour la maladie et ce dont elle m'a privé sont encore là, trop souvent. Il y a des deuils que je n'ai pas fait, des espoirs que j'ai encore et que sais que je devrais abandonner. Pourtant, cette même maladie m'a conduit sur des chemins spécifiques qui m'ont permis de réaliser des choses dont je suis fier. C'est toute l'ambivalence qui rend cela d'autant plus douloureux! hi hi

Des obligations, tu en as: vis à vis de toi-même et tu les mènes correctement puisque tu t'interroges sur qui tu es et sur ta relation aux autres. Dans ce seul fait qu'est celui d'inclure autrui dans ta démarche de connaissance de toi, tu démontres tout ton intérêt pour exister "correctement" en un tout harmonieux. Tu es donc bel et bien dans une réflexion d'obligations envers toi même et autrui pour vivre en cohérence et cohésion avec tes valeurs et celles de ton environnement. C'est ce qui te permettra de travailler, de construite une vie de couple et d'éduquer tes enfants au mieux. Les obligations sont donc implicites et le terreau favorable à ton devenir.

S'abrutir devant les séries TV... EH OH!! Tu critiques mon abrutissement de fin de journée!! lol (G.O.T, Walking Dead, True Detective, Dexter, Humans, ... c'est cool comme abrutissement et il y a des séries qui sont des bijoux tant sur le plan cinématographique que culturel ou historique...)

T'as vu ça, moi aussi j'arrive à écrire des pavés! 

Au plaisir de te lire.

@mistercyr 

Merci de nouveau pour ta réponse et bravo pour ta belle plume, toujours très juste! Je comprends pourquoi l'on t'a confié le poste de rédacteur en chef (par contre je n'ai pas bien compris si c'était un magazine sur les jeux, dont les jeux contemporains, si c'est le cas vous parlez de quoi? ^^).

C'est vraiment super si tu as trouvé une activité qui te plaît et dans laquelle tu peux t'épanouir. C'est ce que je cherche, peut-être pas maintenant parce que je suis en phase de transition avant de trouver un emploi, mais quand je serai posée j'y réfléchirai. Si j'ai de la chance je peux réussir à être à l'aise dans mon travail. Je doute de mes connaissances dans mon domaine, mais je peux me découvrir des qualités utiles pour ce que je fais. Application de mes connaissances et interaction avec les autres, si j'arrive à les mettre en oeuvre, seraient pour moi une source simple d'épanouissement, le tout sans stress. Difficile dans le monde de l'entreprise qui est la suite logique de mon cursus! Du coup peut-être qu'une activité à part comme tu le fais (à moins que tu sois actuellement sans emploi, je n'ai pas tout suivi), me permettrait d'avoir des relations plus détendues autour d'un sujet qui m'intéresse ou une cause que je défends (mais là c'est plus difficile, je n'ai pas bcp de centres d'intérêt ou alors je n'y suis pas trop pointue). Sinon il y a toujours les associations. Tu as raison, il faut faire de nouvelles choses et connaître d'autres personnes!

J'ai dit que j'étais en phase basse, mais il y a une raison puisque cela fait 3 semaines que je sors à peine de chez moi, je réfléchis sur mon éventuel départ au Canada et je profite de cette longue plage pour retenter mon permis. Je vois quelques amies, mais ça ne suffit pas pour passer le temps. J'attends d'avoir pris la décision pour prendre un billet avant de m'inscrire dans une salle de sport, qu'on dit essentiel pour notre équilibre. Donc la plupart du temps je regarde la télé, visionne des films ou surfe sur internet. Je n'ai pas tellement d'exutoire à part le cinéma (pas les séries pour moi, à part Friends), et la musique surtout. Mais bon ça ne me détend pas complètement. Il faut absolument que je sorte les prochaines semaines.

Quand tu dis "j'ai déjà râté, donc je ne retente pas", je comprends ce que tu veux dire. J'ai l'impression que tu inscris cette phrase dans le cadre de quelque chose que tu entreprends pour en faire une réussite. Dans mon cas je l'appliquerais pour notre réaction face à différentes situations. Peut-être que nos phases basses surviennent quand on se dit "je n'y arriverai pas", après avoir vécu n'importe quelle situation que ce soit dans une soirée, dans une réunion familiale, dans notre travail etc. Quand on vit mal une situation parce qu'on n'a pas fait ce qu'on voulait faire ou qu'on n'a pas été ce qu'on voulait être à ce moment là, alors qu'on le veut très fort parce que c'est inscrit dans notre être, on abandonne, on se dit "je n'arriverai pas à faire ça ou être comme ça". Sentiment d'impuissance, mésestime de soi nous font tomber dans un tourbillon vers la phase basse. On ne comprend pas pourquoi on est si différent de ce que l'on veut être, même si tout au fond de nous on peut l'être. Donc à ce moment là on peut se dire: c'était juste une situation particulière, cela ne m'empêchera pas d'avoir d'autres situations, semblables si on veut (par exemple recommencer un pot entre amis) et se dire: cette fois je passerai un bon moment car j'aurai réussi à montrer cette qualité, faire de telle chose, dire telle chose. Et là on se reconnaîtra, on est en accord avec soi-même et on s'aimera. Mais attention le "on s'aimera" peut déclencher une phase haute qui grimpera.

Bon je voulais juste répondre simplement à ton message mais me voilà encore en train de faire une théorie, de faire une démonstration sur la manière dont ça marche. Est-ce que je suis la seule à avoir cette lubie de jouer moi-même la détective sur notre maladie? Au début je crois savoir ce que je dis puis après je me demande où je veux en venir...Je pense qu'il ne faut pas chercher à expliquer les causes de la bipolarité, c'est tellement complexe! Mais je ne peux pas m'en empêcher car on se pose tellement souvent de questions sur notre personnalité....Je connais ma maladie surtout en phase haute quand je sens que je vais trop loin, je suis très vigilante vis-à-vis des signes et heureusement le Zyprexa aide pour stopper. Mais le reste du temps ça m'échappe, j'ai du mal à séparer la maladie de moi-même. Je dois faire aussi des deuils. Par exemple je n'aurai jamais connu de réelle jeunesse. Entre 20 et 25 ans, des années décisives pour donner une direction à sa vie, je n'ai pas profité de la fête et de la découverte de soi. On peut le faire à tout âge oui, mais j'avais imaginé ces 5 années comme des années pleines de possibilité.

Merci beaucoup pour le paragraphe sur mes obligations. J'en parlais pour dire que j'étais en période d'inactivité, mais c'est vrai que je ne l'avais pas vu sous l'angle social :) . J'essaie d'entretenir du mieux que je peux mes relations avec mes proches.

Je n'arrive pas à voir si mon bloc sera plus long que le tien :)

A bientôt

@bipote64 , le poste de rédacteur "en chef"  concerne un magazine dédié aux jeux de cartes, magazine lui-même dérivé d'un autre magazine dédié aux jeux de société.

Les jeux contemporains ou modernes sont la forme évoluée des jeux de société grand public comme le monopoly et consorts. 

Comme le dit un éditeur de jeu, le monopoly est au jeu de société ce que le cinéma muet en au cinéma d'aujourd'hui. 

Les jeux auxquels je joue sont en quelques sortent le meilleur des blockbusters ou le meilleur des films d'auteurs pour garder la métaphore du cinéma. Si tu vas sur le site "Tric-Trac" qui est le plus gros site francophone dédié au jeu, tu y découvriras ce qu'est l'univers ludique. Mais attention, tu risques de te faire prendre au jeu! Lol

Est-il indiscret de te demander dans quelle branche professionnelle tu mènes ta recherche d'emploi?

Le doute dans le travail est une chose saine. Cela te poussera vers un désir de réelle professionnalisation ! Faire de nouvelles formations pour parfaire tes compétences et avoir l'assurance de mener tes missions ou actions au plus juste.

Finalement, le travail est à l'image de la vie, recevoir une image positive et rassurante de nous même dans chaque miroir que nous croisons: un patron, un client, un proche, un ami, la famille ou un inconnu...

Il est évident que tu débordes de qualité. Humilité, réflexion et remise en question transparaissent dans tes posts. Et ce n'est là que la face visible de l'iceberg. Tu auras mille occasions de découvrir la face cachée du gros glaçon et je doute que la maladie puisse le faire fondre.

Le travail ne sera d'ailleurs sûrement pas le seul biais pour découvrir cette masse d'eau gelée qui contient cette source d'épanouissement à laquelle tu aspires. Comme tu le rappeles, avoir d'autres espaces pour exister est essentiel. Car si le travail peut s'avérer un lieu propice pour se valoriser, il peut aussi être une source intense de stress et occasionner un mal-être conséquent.

Quelque soit l'activité de loisir que tu viendras à trouver - c'est tellement essentiel d'en avoir au moins une - il te faudra la voir comme une forteresse inébranlable que la maladie ne saurait atteindre. Cet exutoire sera le lieu où tu pourras être toi même quelques soient les phases. Up ou down, tu t'y sentiras bien, libre d'être dans tes excès ou dans ta mélancolie, tout en profitant d'un espace où le bonheur et le bien-être se touchent que ce soit avec modération ou intensité !

Pour moi le jeu est cet espace magique, indescriptible tant il me permet tout autant d'oublier la maladie ou au contraire de la vivre sans honte, sans pression ni détresse. Certes cela parait facile à dire mais j'ai mis bien du temps à trouver cet espace si particulier. Là où c'est fort, c'est qu'au final on arrive avec rigueur et pratique à transposer cet espace dans d'autres espaces du quotidien. Une nouvelle fois c'est l'intellectualisation qui aide à ça mais on arrive vite à agir par réflexe et certains automatismes se créer selon les situations.

Je ne sais pas si je suis clair. Il est tellement difficile de mettre en mots des ressentis et des actes de conditionnement. C'est quasiment une forme de thérapie comportementale ! Lol

Tes exutoires sont le cinéma et la musique. Quel type cinéma ? Quels genres de musique? Joues tu d'un instruments ?

Tu arrives - malgré ta phase basse - à te fixer des objectifs: le permis, quelques sorties entre amies, le voyage au Canada... C'est très positif! Quand je lis cela, je vois des projets à court, moyen et long termes! C'est même hyper positif donc! Tu sais te projeter.

Oui, "quand je rate, je ne retente pas". Inutile de se mettre en situation d'échec et de se dévaloriser en phase basse. Sur d'autres phases, j'ai plutôt tendance à m'entêter ou à partir sur des défis fous! En phase haute, je tombe dans la démesure et vais jusqu'à l'épuisement pour réaliser des projets insensés! C'est une façon d'inscrire pour moi - à l'inverse de ce que tu argumentes - le fait que je suis allé là où ma maladie n'est pas sensée me porter. 

J'avais 20 ans quand j'ai entendu de la part d'un médecin hospitalier que je ne travaillerai jamais et qu'il me faudrait faire le deuil du métier qui me passionnait. Mon premier défi c'est posé ce jour là. J'ai eu mon diplôme, j'ai exercé dans cette branche pendant plus de 15 ans avec des moments difficiles mais surtout des réussites plaisantes et flagrantes, et d'autres opportunités rêvées qui se sont évanouies à cause de la maladie. Mais j'ai eu cette satisfaction d'avoir pu être, durant une belle période de ma vie, le professionnel que j'ai tant voulu/espéré être ! Un vrai miracle qui m'a cependant un peu plus coûté sur le plan de la santé au regard du travail que je faisais.

Aujourd'hui, pour répondre à ta question, après un reclassement professionnel, j'ai exercé quelques temps dans mon nouveau métier mais la maladie a à nouveau frappé. Cela fait 1 an et demi que je suis en arrêt maladie avec une probable invalidité à la clef. Si sur le plan de la reconnaissance sociale cette situation est peu évidente à vivre, je compose avec un maximum d'activités bénévoles pour exister autrement et être utile aux autres ... Miroir miroir!! Hi hi hi

Nous sommes beaucoup à jouer au Sherlock Holmes vis à vis de notre maladie. Je crois que nous cherchons essentiellement à définir qui nous sommes et quelle part de la maladie nous empêche d'exprimer notre personnalité pleinement, sans excès ni apathie.

Je suis bien d'accord avec toi. Chercher à expliquer la bipolarité est une perte de temps. Sources physiologiques, environnementales, traumatismes, hérédité... Quelle importance? Des chercheurs en blouse blanche s'y attèlent... Se connaître soi même et connaître l'impact de notre maladie est suffisamment accaparant !

Connaître "une réelle jeunesse". Mais qu'est ce qu'une réelle jeunesse? Pourquoi faire le deuil de cette période ? Tes idéaux, tes attentes ou besoins fantasmés ou non propres à tes 20/25 ne se sont pas dissipés ! Tu peux y travailler et les différer, tout ou partie, à aujourd'hui. Vois ceux qui sont réalisables et jugent ceux qui n'en valaient pas ou plus la peine! Si le temps ne se rattrape pas, les envies peuvent tout de même se réaliser différemment ou parfois à l'identique. Ou même de plus belle façon.

Dis toi que tu n'es jamais en période d'inactivité. L'hibernation n'est pas le propre de l'homme. Et même si c'était le cas, hiberner est un moyen de reconstituer des réserves biologiques. L'inactivité n'est qu'un mort barbare dans notre société où l'individu se doit d'être "productif"... Absurde cette logique qui annihile le principe même de la liberté humaine! Dès l'instant où tu penses à comment aller bien, tu es active. Quand tu es dans la phase basse et que tu combats, tu es active!  Ne raisonne pas que dans une dimension professionnelle. Si tu sors et bouge voir tes amis tu es active. Tu bouquines, tu es active. Être active c'est vivre, tout simplement !

Passe un bon week-end. Prends soin de toi.

ouah @mistercyr et @bipote64 vos temoignages m ont bouleversée

ma bipo s est déclarée assez tard apres plusieurs episodes dépressifs et je me rends compte que j ai quand meme pu avoir une vie et un boulot

en ce moment je suis en phase haute je plaisante rigole je  me sens bien ainsi bien sur j ai conscience que dans cette maladie il doit y avoir plusieurs degres

je touve beaucoup de plaisir dans mon travail mais comme nous tous j ai des moments de doute sur mes capacités de peur de  dévalorisation et manque de concentration en bref je suis nulle

a bientot de vous lire ça fait du bien de ne pas se sentir isolé face a cette aladie

@xyzabc Merci pour ton soutien et ton témoignage :) C'est génial si tu aimes ton travail. Je ne sais pas si tu as déjà connu des crises, mais fais quand même attention si tu te sens "trop bien" et si tu commences à dérailler.

@mistercyr , je te répondrai plus tard car je veux prendre du temps pour le faire, mais là je me force à me reposer. Aujourd'hui m'est réapparue une humeur très haute, un phénomène qui m'arrive en période de crise. Quel calme, quelle sérénité! Presque une paix intérieure...et même dans le RER! Avec une mini pensée que le monde est fou avec toute cette technologie. Allez stop! 2 x 5mg de Zyprexa vont empêcher l'arrivée de pensées délirantes. Je dois retrouver mon sommeil et une alimentation normale (plus d'appétit et insomnie). Je dirai bientôt bye bye à mes belles sensations ! 

Hello

@xyzabc , les doutes et interrogations sont le propre de notre maladie. Difficile de ne pas se questionner quand on alterne des phases avec des ressentis si antagonistes.

Tu as beaucoup de chance d'avoir un travail qui te plait et où tu peux exercer tes compétences.

Dans tes phases de doutes, tes compétences et ton savoir sont toujours là. Tu n'es pas nulle - Beurk ! Ne dis pas ça ! - C'est "juste" que tu es trop encombrée par le mal-être pour y accéder.

Profite de ces moments où tu vas bien pour partager petits et grands bonheurs.

@bipote64 , alors? As tu trouvé le repos cherché? Ton week-end était-il sous le signe de la détente pour aborder plus sereinement ce début de semaine ?

Ton p'tit passage sur le RER m'a fait sourire: SNCF c'est possible ! Lol

merci @mistercyr pour tes encouragements c est vrai le travail me fait du bien aujourd hui journée supr avec mes copines demain mis bien y en a que j ai du mal a supporter lol 

bisous prends soin de toi

@xyzabc , coucou! 

Pouvoir se ressourcer auprès des copines c'est plaisant, même si certaines sont agaçantes! Tant qu'il n'y a pas de crêpage de chignons, il n'y a rien de grave!! hi hi hi ... 

Bonne journée à toi

bonjour@mistercyr 

t as raison pas de crepage de chignon surtout qu elle est plus grande et surtout plus jeune je n aurais pas le dessus lol 

je vois que ru as l air d aller mieux c est chouette bonne journée  bisous