Accepter sa bipolarité, serait-ce le début du bonheur ?

bonsoir,

Je ne comprend pas cette haine envers les psy en general, je pense que accepeter sa maladie, c'est déja pour commencer par poser un mot ou ce que vous voulez dessus et aprés etre en capacité d'entendre les personne qui nous connaise et surtout qui sont franc en vers nous quand on est en crise, moi je ne le cache mon ami, lui est direct au début je refuse de l'entendre, mais aprés quelque répetition, je l'entend et quand je m'en rencontre c'est encore pire, je souffre et surtout sa me fait trés mal, mais c'est aussi un bien, sa me permet aussi d'en parler toutes les semaine dans mon espace qui est consacrer qu'a MOI (rdv psychologues) et sa me permet de mettre en place des stratégies.

Quand au psychiatre moi le miens, il ne veut surtout pas me choutter il cherche juste le bon dosage surtout depuis quelque mois avec le xeroquel, il m'as déja enlever le depacot, le norset, le xanax 3 fois jour il me le mintiend, mais il se prepare a l'enlever petit a petit, quand au noctamide, je me garde le droit de le garder et quand au travail sur soit il le laisse a ma psychologue.

pour tous cela me va et j'en suis fiers, vous savez tous que je suis sero+, j'ai toujours accuser une personne en particuliers de m'avoir comptamines. a l'heure ou je vous parle, je me pose beaucoup la questions, si je n'est pas accuser a tors une personne car en 2009 j'étais en trés grande crise et 2010 VIH.

Certes pour certains la maladie a bon dos, mais etres en capacités de s'accepter , de mettre des mots, de s'avoir prendre du recul, c'est pas aussi evident que sà et heureusement qu'il y a les psy et leurs traitement même si les médicament sont des accompagnateurs (40% medocs et 60% soi).

En tous cas moi je n'encouragerais personne a arreter sont traitement, je lui conseillerait plus d'en parler et d'etres a l'écoute de la personne qui nous suit.

C'est comme si on me disez d'arrêtter ma thrithérapie, si je l'arrete ma charge virale va augmenter , mes CD4 vont besser et aprés il ne restera plus qu'a m'enterer et sa je ne veut pas , car j'ai envie de vivre.

bonne soirée

endimion

Bonjour Endimion,

Je ne crois pas que l'on puisse mettre sur un même plan la séropositivité et les soucis psy.. aucune comparaison possible..

et oui la haine, je n'en serai jamais rendue à développer un syndrome de Stockholm vis à vis des psychiatres et de la psychiatrie.. je ne lécherai jamais le derche de ces " j'en foutre ".. il ne faut pas exagérer.. je suis lucide et incrédule, je ne crois pas du tout en leurs foutaises, si tu n'as pas un morceau pain à manger ce n'est pas le psychiatre qui t'achètera une baguette, il te dira : tiens kéké, mange des cachets.. ils sont très loin de l'Auvergnat, du bougnat, du paria, trop en avance sur eux pire que si j'étais atteinte de la Progéria.. même si j'étais borgne j'y verrais encore suffisamment clair pour percer leur avarice de toute part.. tu ne connais pas mon parcours, ni ce que j'ai vécu et dans quelle misère ils avaient plongée mon existence entière, il y a 11 ans.. alors oui la haine.. 

sur ce bon courage pour tes soins somatiques..

Bise

Bonjour à toutes et tous, 

c'est intéressant et émouvant de vous lire. Je pense que chaque personne est unique et a un vécu personnel qui explique bcp de sentiments actuels. Chantre, tous les psys ne sont pas pareils, même si je comprends ce que tu veux dire, et qu'il y a bcp de spécialistes qui marchent plus comme des hommes d'affaires que comme des humains compatissants. Mais pas tous, ne les mets pas ds le même panier, comme ils te l'ont toi-même sûrement fait. La haine n'appelle que la haine, et une chose est rester à l'écart et réussir à vivre sans, une autre est vivre ds l'opposition et se nourrir de cette haine. ça n'est peut-être pas plus sain que des médicaments concrets et physiques, c'est ta méthode et elle marche pour l'instant pour toi, tant mieux. Après, il est évident que parfois, nous occidentaux nombrilistes nous plaignons pour pas grand-chose, mais nous sommes nés où nous sommes nés avec ses bons et mauvais côtés, et il faut accepter cela. Essayons de ne pas juger, bonne journée :)

Chantre et Carlota je pense que les psy regardent tous leur porte-monnaie, ça c est une certitude et nous sommes une mine d'or pour eux; il faut savoir s'en défendre et apprendre à dépendre le moins possible d'eux en essayant de mettre à profit leurs conseils et s'en éloigner le plus souvent possible pour rejoindre la normalité. Cela demandera une force et un courage que chacun mesure à sa façon.

bonjour verveine

pour ma part c'est plutot mon porte monnaie qui a souffert de ma maladie : j'ai fais ma première crise sur mon lieu de travail suite à quoi j'ai été licencié et lors de la deuxième j'ai mis ma voiture au fossé.

alors au début je ne comprenais pas pourquoi je devais voir une psy jusqu'à ce qu'un jour je comprenne que quand elle me regardait elle m'observait c'était pour savoir où j'en étais comme l'aurait fait un généraliste sauf que là il n'y avait pas de stétoscope. bref elle prenait soin de ma santé.

c'est à ce moment là que j'ai fait un virage  à 180° et que j'ai accepté ma maladie. depuis je collabore avec elle en consultation et je ne m'en porte que mieux car je n'ai fais qu'une seule décompréssion de plus en 14 ans. cela m'a aussi permis de mieux comprendre ma maladie et de pouvoir la faire accepter par mes proches même si cela a pris du temps. maintenant je mène une vie presque normale et je suis heureux

cordialement

stéphane

Bonsoir à tous,

J'ai aussi tenu ce langage de méfiance envers cette camisole chimique que l'on nous impose mais c'était lors de mes phases d'excitation.

Bien entendu, j'ai stoppé tout traitement durant un an où je me retrouvais avec mon énergie, mon imagination et ma logorrhée mais il a bien fallu que je réalise après avoir déliré et mise d'office en HP que j'étais malade et qu'il me fallait un traitement.

Il n'y a pas de traitement miracle et les effets secondaires sont nombreux tels que la prise de poids et les dyskinésies tardives entre autres mais même si mes pensées sont amoindries, je vis "normalement" à présent.

Je tiens à préciser que mes phases duraient environ trois mois passant de la dépression à l'excitation et ceci sous traitement et qu'actuellement je suis entre deux états donc dans un état mental satisfaisant.

J'accepte ma bipolarité avec ses difficultés et lors de la dépression, je me réfugie dans mon lit en attendant d'aller mieux.

Je redoute de délirer à nouveau car cela m'amène trop loin. Par deux fois j'ai été appréhendée par les gendarmes car j'errais dehors à 8h00 du matin au milieu d'une route nationale en robe de chambre !!! et une autre fois j'avais conduit dangereusement et avais abandonné mon véhicule n'importe où errant à la recherche de mes démons.

J'ai déjà subi cinq hospitalisations dont deux l'année dernière où ma famille m'avait fait porter disparue et , en effet, j'errais en Suisse après avoir abandonné mon sac à mains. Une femme m'a emmenée en pleine nuit dans son véhicule et a appelé le SAMU...Je ne peux pas me permettre de ne pas prendre de traitement; Je ne veux plus revivre la parano, les angoisses et tout ce qui concerne le mysticisme et la démence.

Je remercie les psychiatres d'exercer leur métier et d'avoir autant de patience. Je suis suivie dans un CMP et suis prise en charge à 100 % en ALD.

Il faut faire le deuil de sa précédente vie et accepter d'être différent et ainsi de se soigner.

J'ai omis de répondre à la question :

Accepter sa bipolarité n'est pas le début du bonheur mais de la sagesse.

Pas mal, c'est vrai que c'est pas forcément le 'bonheur', mais en tout cas, on évite les dégats..

Je reviens de we en amoureux, qu'est-ce que ça fait du bien ! serait-ce le début du bonheur?! lol

tout a fait d accord avec toi Euphebe pour ta dernière phrase pour l acceptation ..le tout c est de rester conscient selon nos actes car comme tu dit il y a trop d effets secondaires par certains médocs ..moi j ai pas le haine contre les psychiatres mais franchement j en ai eu 4 cela été une catastrophe ..perte de temps total et surtout impossible de ma livrer sur commande .. je parle mieux a mon med généraliste qui est souvent en désaccord avec les psychiatres qui ont essayer de m endormir pour la vie j ai pas supporter d être une loque humaine   ..là on a réussi a me stabiliser avec mon med ..pour le bonheur je le prend quand il passe ..j évite de me prendre la tête  avec la vie maintenant je vais a  essentiel je suis arriver a me connaître et a me retrouver avec moi meme mais bon c est pas gagner complètement..courage a vous tous et toutes ..  

A Cocci

L'état amoureux est la plus belle chose qui puisse arriver !

A Mumu

J'ai eu bon nombre de psychiatres en 19 ans et suis restée en suivi pendant 8 ans avec le même, il était parfait mais il est parti du CMP. Aujourd'hui , j'ai un psychiatre avec qui je ne m'entretiens que de médicaments, pour ce qui est de ma vie, je n'éprouve pas le besoin d'en parler.

Je n'ai pas envie d'être une loque, non plus, mais j'avoue apprécier le fait d'être vraisemblablement stabilisée même si je reste très réservée et un peu lymphatique. Les médicaments ne peuvent pas tout mais contribuent tout de même à une amélioration de son état.

Je sais que j'ai besoin de dormir plus que la normale et je ne m'en prive pas. Ce qui me gêne, par contre, en ce moment, ce sont des dyskinésies tardives dues aux effets secondaires des neuroleptiques car je me mords la langue inconsciemment et relâche la mâchoire lorsque cela me fait très mal ce qui fait que j'ai une blessure que je dois soigner. Hier soir, je voulais tout arrêter mais je me suis raisonnée...