- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Revue de presse
- Vers un don d'organes automatique ?
Vers un don d'organes automatique ?
- 701 vues
- 0 soutien
- 57 commentaires
Tous les commentaires
Aller au dernier commentaire
verveine
Bon conseiller
verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
Inscrit en 2013
6 785 commentaires postés | 120 dans le groupe Revue de presse
3 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Document trés intéressant, merci Julien. De toute façon quand on est mort, on sent plus rien, autant en faire profiter ceux qui ont besoin d'organes.
Voir la signature
VERVEINE
Lorkasil
Bon conseiller
Lorkasil
Dernière activité le 24/10/2024 à 12:12
Inscrit en 2014
10 354 commentaires postés | 254 dans le groupe Revue de presse
4 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Bonjour, je pense que c'est très bien !! Du moment, où l'on ne s'est pas inscrit sur le registre des refus, il est normal que nos organes reviennent à la science ! C'est formidable qu'un bout de soi vive encore après notre décès ds le corps d'un être qui en avait besoin !!
Ce qui me désole c'est le temps trop long entre les décisions de loi et leur application, pratiquement 3 ans, c'est une honte !!
Voir la signature
Lorkasil
fadada
Bon conseiller
fadada
Dernière activité le 21/11/2024 à 22:26
Inscrit en 2014
2 275 commentaires postés | 108 dans le groupe Revue de presse
78 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
oui mais à condition qu'il y est pas de passe droit car avec le fric on achète tout
Avec les guignols qui nous gouvernent tout est possible
Bonne journée
Voir la signature
fadada
LadyKat
Bon conseiller
LadyKat
Dernière activité le 13/07/2019 à 08:58
Inscrit en 2013
1 040 commentaires postés | 133 dans le groupe Revue de presse
1 de ses réponses a été utile pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
Bonjour à tous,
Merci Julien pour ce document très intéressant. Il est vrai que le sujet du décès et "qu'est qu'on fait après" n'est pas joyeux, mais c'est nécessaire que l'entourage soit au courant de nos souhaits. C'est un sujet tabou qui ne devrait plus être, il est temps qu'on sensibilise la population de discuter en famille et s'informer mutuellement ce que chacun souhaite.
Le sujet de dons d'organes n'était pas un sujet tabou entre mes enfants et moi. Un jour on a vu à la télé un reportage concernant une personne qui était encore en vie grâce à un don d'organe. Mes enfants étaient des ados à l'époque et je leur ai montré ma carte de donneur d'organes pour qu'ils sachent ce que je voulais au cas où je n'étais pas capable de le dire moi-même. Ensuite je leur ai posé la question s'ils étaient d'accord d'être donneur d'organes, ils ont dit oui tous les deux.
Cet amendement est applicable pour les personnes majeurs mais pour les mineurs les autorités auront toujours besoin du consentement des parents. Un choix presque impossible à faire au moment où un parent vient d'apprendre le décès subite de son enfant. L'instinct de protéger son enfant est encore présent, donc l'idée que quelqu'un le découpe pour prélever des organes est inconcevable. En plus donner son accord pour prélever les organes fait sauter des étapes de deuil, en donnant son accord veut dire qu'on a accepté l'idée que son enfant est décédé et pourtant pour le parent tout son être est en train de dire NON, ce n'est pas possible que mon enfant soit mort! .... Et pourtant il faut agir vite, ce qu'un parent en état de choc n'est pas capable de faire dans un moment pareil.
Savoir en avance que son enfant souhaite être donneur d'organes facilite une si douloureuse décision pour les parents à un moment où leur monde s'écroule. Si l'enfant n'est pas en âge pour discuter d'un sujet si grave, c'est aux parents d'imaginer l'inimaginable et de se mettre d'accord. C'est un sujet douloureux......c'est un peu comme arracher un sparadrap.....on respire bien, on tire d'un coup et c'est fini....mais c'est une bonne chose de faite, plus besoin d'y penser.
Ceci vaut également pour ceux, qui pour une raison qui ne regarde qu'eux, ne souhaitent pas être donneur d'organes. Il faut le dire à son entourage et prendre la peine de s'inscrire sur le registre des refus, pour ne pas faire perdre du temps à l'équipe médicale.
Ah oups, je viens de me relire et je vois que je dis, "il faut faire ci, il faut faire ça". J'espère qu'il n'y a pas de malentendu, je ne donne pas d'ordres, je suggère.
Bon fin d'aprèm à tous
Utilisateur désinscrit
C'est une application de loi qui peut être lourde de conséquences, il est bien d'y penser et de prendre le temps de peser le pour et le contre avant de la voter.
Utilisateur désinscrit
Pas de souci Ladykat en plus tu as bien raison dans tes propos je trouve, c'est très important de parler des sujets délicats à ses proches
LadyKat
Bon conseiller
LadyKat
Dernière activité le 13/07/2019 à 08:58
Inscrit en 2013
1 040 commentaires postés | 133 dans le groupe Revue de presse
1 de ses réponses a été utile pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
Merci Mocouk
belfegor18
Bon conseiller
belfegor18
Dernière activité le 10/08/2024 à 12:11
Inscrit en 2014
3 059 commentaires postés | 98 dans le groupe Revue de presse
2 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Ami
Le sujet est plus que délicat. Savoir que l'on enterre un être aimé mais qu'il lui manque un/des organe(s), cela fait mal. La théorie se défend j'en suis convaincue, le passage à l'acte plus difficile à concrétiser si l'intéressé n'a pas laissé de consignes. Ce n'est pas une question d'égoïsme, c'est plus profond que cela.
Voir la signature
Belfegor18
Utilisateur désinscrit
Plus de 30% des inhumations aujourd'hui en France se font par crémation. Ce pourcentage est parti de 0 mais à rapidement progressé. Je me demande dans quelle mesure cette pratique, en très nette progression ces dernières années, pourrait faciliter la prise de décision du don d'organes. A votre avis ?
belfegor18
Bon conseiller
belfegor18
Dernière activité le 10/08/2024 à 12:11
Inscrit en 2014
3 059 commentaires postés | 98 dans le groupe Revue de presse
2 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Ami
Bonjour Damedepic,
Je ne pense pas que celui qui souhaite la crémation mais désire faire un don d'organe soit pénalisé dans l'un et l'autre de ses choix, au risque seul que la crémation soit retardée...
Voir la signature
Belfegor18
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
08/11/2024 | Conseils
La procrastination : mauvaise habitude ou stratégie secrète pour prendre soin de soi ?
04/11/2024 | Actualités
Les ballonnements : tout comprendre pour soulager cet inconfort !
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
10 075 commentaires postés | 815 dans le groupe Revue de presse
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Messager
Engagé
Explorateur
Evaluateur
Le prélèvement d'organes sur une personne décédée pourrait devenir automatique si le défunt n'a pas exprimé de refus de son vivant. Cette nouvelle mesure, adoptée le 20 mars, n'obligerait plus le médecin à suivre la décision de la famille. Un amendement qui a pour avantage de remettre au cœur de la discussion la position de la personne décédée mais qui n'écartera pas l'avis des proches.
Un nouvel amendement, adopté dans la nuit du 19 au 20 mars, pourrait être en passe de révolutionner le don d'organes. Intégrée au projet de loi santé de Marisol Touraine, cette mesure prévoit de rendre systématique le prélèvement d'organes chez une personne décédée. Le médecin pourrait choisir sans l'aval de la famille, sauf si la personne a exprimé un refus de son vivant. Porté par le député lyonnais Jean-Louis Touraine (aucun lien avec la ministre ndlr), l'amendement, s'il est adopté à l'Assemblée, ne serait pas mis en place avant janvier 2018.
Actuellement, si la personne décédée n'est pas inscrite au registre national des refus de don d'organes, la décision est portée par la famille. Un choix difficile, qui débouche dans un cas sur trois à un refus de prélèvement. Au total, ce sont 40% des transplantations qui échouent faute d'accord. Selon le député, la mise en place de cette mesure pourrait augmenter de 25% le nombre de dons.
La position du défunt avant tout
"L'intérêt de cet amendement est de pousser les gens à s'exprimer de leur vivant" explique le Dr Julien Charpentier, médecin réanimateur et coordinateur des prélèvements d'organes à l'hôpital Cochin à Paris. "On part du principe que si la personne ne s'est pas opposée clairement alors elle est favorable au don" ajoute t-il, "le problème est que 80% des personnes n'en ont jamais parlé avec leurs proches".
Pour le Dr Charpentier, si cet amendement ne changera pas fondamentalement le don d'organes en France, il aura tout de même l'avantage de rappeler aux familles la notion de consentement présumé déjà inscrite dans la loi mais méconnue de beaucoup. "Cette mesure pourrait permettre d'aider les familles et de remettre au centre de la discussion la position du défunt, qui est la plus importante" explique le Dr Charpentier. Cependant, pas question pour les médecins de prendre des décisions contraires aux volontés exprimées par les proches. "Dans ce genre de situation, ils ont une à trois heures maximum pour se décider" indique le Dr Charpentier.
La pénurie de dons prive chaque année 18.000 personnes d'organes. Le nombre de patients en attente de greffe a triplé depuis les années 90, selon l'Agence de la biomédecine. En 2013, plus de 5.000 Français ont pu bénéficier d'une greffe.
Allodocteurs.fr