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Urgences saturées: le "No Bed Challenge" compte les nuits passées dans les couloirs
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fadada
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fadada
Dernière activité le 21/11/2024 à 22:26
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Merci à notre gouvernement pour ce résultat . Honteux à eux . Ils veulent de plus en plus d'argent et les autres peuvent crever . Ceux qui dorment au sénat , on devrait prendre leur salaire et le virer pour les hôpitaux . Ceux qui ont double emploi , les taxer fortement . Au lieu de voyager gratis leur faire payer leur voyage et le reste .
Eh dire quand ils sont malades , il y a des passe droit
Eux , ils attendent pas 6 heures dans les couloirs , ils passent devant tout le monde même si c'est pas grave
Elle est belle la France
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fadada
pomme123
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pomme123
Dernière activité le 21/11/2024 à 19:13
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Ami
les pouvoirs publics ferment beaucoup d'unités de soins car ça coute cher et après on n'a pas de lits pour hospitaliser les patients qui ont de grosses pathologies et des vraies, j'ai travaillé 40 ans à l'hôpital j'ai vu les services se fermer, les hôpitaux fermer aussi ,on a favorisé l'hospitalisation de jour ou de semaine, beaucoup d'interventions se font en hôpital de jour, (orl, gastro, cancer, certains examens cardiaques ,chimio ,etc,,,) c'est l'évolution, il faudrait des lits post urgence en quantité de façon à les dispatcher plus facilement ,sinon les patients vus et qui doivent être hospitalisés si pas de lits le médecin et le cadre des urgences doivent téléphoner partout en ile de France pour trouver un lit d'hospitalisation c'est pas une mince affaire ,ce fut mon quotidien toutes les nuits aux urgences à une certaine époque
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pomme123
Utilisateur désinscrit
l'etat ferme beaucoup de services, si bien que le personnel est débordé et fatigué. De ce fait, il manque des lits pour de graves maladies. Il est impératif que l'État donne beaucoup plus d'argent au lieu de gaspiller l'argent pour les députés et cagnotte de 4 milliards soit disant des économies. Réveillez vous, les services médicaux ont des besoins urgents et le personnel doit être mieux payer. La santé doit passer en 1er. Je suis écœurée de voir ça. Il n'y a pratiquement pas d'erreur médicale avec le peu qu'ils ont.
Marie-France
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Louise
Animatrice de communautéBon conseiller
Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Depuis le mois de janvier, une centaine de services d’urgences déclarent chaque matin le nombre de patients ayant passé la nuit sur un brancard, à défaut d’une prise en charge rapide dans les services spécialisés.
La nuit du 25 au 26 mars, 216 patients ont été contraints de passer la nuit dans le couloir d’un service d’urgences, faute de lits d’hospitalisation dans les services spécialisés. La nuit précédente, ils étaient également plus de 200 à prendre leur mal en patience, attendant d’être pris en charge. Chaque matin depuis le 6 janvier, les responsables d’une centaine de services d’urgences de France réalisent ce sinistre décompte sur un site Internet. Cette initiative nommée "No Bed Challenge", lancée par le syndicat Samu-Urgences, vise à alerter sur la saturation de ces services.
"Depuis que nous avons mis en place cette initiative, plus de 15.000 personnes ont passé la nuit sur des brancards, déclare le Dr François Braun, urgentiste et président de Samu-Urgences de France. Et encore, ce chiffre ne représente qu’une centaine de services d’urgences sur les 639 en activité en France. Si l’on extrapole ce chiffre, ce sont plutôt 100.000 patients qui seraient concernés sur toute la France". Pourquoi "No Bed Challenge"? Parce que "faire de la médecine d’urgences quand il n’y a pas de lit est un challenge au quotidien", explique le Dr Braun.
En tête des services d’urgences qui ont fait attendre le plus grand nombre de personnes la semaine dernière par mi ceux qui participent à l’initiative, le CHU Dupuytren à Limoges, suivi de l’hôpital nord de Grenoble et du CHU Gabriel-Montpied à Clermont-Ferrand. Mais "l’idée n’est pas de pointer du doigt tel ou tel service, met en garde le Dr Braun. Les hôpitaux font ce qu’ils peuvent mais ça ne suffit pas. Toutes les régions de France sont touchées".
Un modèle "à bout de souffle"
Si les services d’urgences sont habitués à des pics de fréquentation en été et en hiver, les professionnels de santé constatent depuis plusieurs mois que l’afflux ne décroît pas depuis quelques mois. "Le pic de grippe est loin derrière nous, et pourtant les services d’urgences n’arrivent pas à faire face à l’afflux de patients", constate le Dr François Braun. Selon le médecin ce phénomène est intimement lié au vieillissement de la population. "Les gens vivent plus vieux avec des maladies chroniques et ils font régulièrement des complications qui nécessitent une hospitalisation, explique-t-il. L’hôpital n’est pas organisé pour faire face à cela, notre modèle est à bout de souffle."
Or un tel engorgement n’est pas sans conséquences sur la prise en charge des patients. "Arriver dans un service d’urgences surchargées induit un risque supplémentaire de décès de 9% au cours des trois premiers jours d’hospitalisation", affirme l’urgentiste. Outre le retard de mise en route des traitements, la prise en charge de la douleur peut également être mise à mal. Sans compter la difficulté du personnel soignant à faire la toilette et à donner à manger à tous, tant le temps manque. "Les services d’urgences sont conçus pour accueillir les patients 5 à 6 heures au plus, le temps de réaliser les examens médicaux nécessaires. Nous ne sommes pas organisés pour les garder plusieurs jours", insiste le Dr Braun.
Une spirale infernale
Avec le "No Bed Challenge", les urgentistes espèrent alerter les pouvoirs publics sur la situation de "crise importante" que traversent les services d’urgences. "Jusqu’à maintenant, il n’y avait pas d’indicateur chiffré qui permettait de connaître précisément le niveau de saturation des urgences, indique François Braun. L’institution hospitalière n’était pas prête à mettre en place un outil comme celui-ci, c’est la raison pour laquelle nous avons pris les choses en main." Des chefs de service d’urgences auraient même reçu des pressions de la part de leur direction visant à les dissuader de participer à l’initiative.
"Quand vous démarrez la journée avec 10 ou 12 patients qui attendent sur un brancard parce qu’il n’y a pas de lit, c’est un retard qui ne se rattrape jamais. C’est une spirale infernale. Et c’est une photographie de notre réalité", déplore le médecin urgentiste.
Le Figaro Santé