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Première étude sur la mortalité en psychiatrie en France
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scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Parce qu'il a été nécessaire de faire une étude pour savoir ça ! Il y en a qui aiment enfoncer les portes ouvertes.
Le temps et l'argent dépensé pour ça aurait pu être mieux utiliser dans les soins !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Tout a fait d'accord avec vous Francine
Utilisateur désinscrit
Oui, encore une Etude qui coûte une fortune et qui ne sert à rien sauf encore à semer la panique dans la tête des gens.
Quant aux addictions responsables...c'est l'homme qui en est le responsable-créateur. Type de sujet inépuisable et inutile . Préventions tout
azimut sans résultat positif.
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Des données exhaustives, sans perdus de vue
Une équipe française conduite par la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale du Nord - Pas-de-Calais, sous la direction du Dr Claire Lise Charrel a comparé les causes de décès de plus de 4 000 patients souffrant de troubles mentaux ayant été hospitalisés en hôpital psychiatrique à Armentières entre janvier 2004 et décembre 2007 à ceux de la population générale ; les décès ont été pris en compte jusqu’à 2011.
« Pour la première fois, explique le Dr Charrel, nous avons des données exhaustives et sans perdus de vue. Cela tient à la méthodologie de notre étude qui croise les données des hospitalisations en psychiatrie et les données de l’INSERM qui détient les certificats de décès. Les résultats corroborent ceux des études anglo-saxonnes beaucoup plus faciles à mettre en place compte tenu de leur système de santé, qui ont établi un lien entre la pathologie mentale et excès de mortalité. »
Le suicide entre 18 et 34 ans, 20 fois plus fréquents
Pour un tiers de la population étudiée (2 401 hommes et 2 016 femmes), on retrouve quelques facteurs d’isolement bien connus ; un tiers vit seul, un tiers ne travaille pas. Sur la période étudiée de 5,1 ans en moyenne, 473 patients sont décédés, soit un taux de 10,7 %, avec une prédominance masculine (68,5 % d’hommes contre 31,5 % de femmes) et dans plus de la moitié des cas, de causes naturelles, en particulier de pathologies cardiovasculaires et pulmonaires (X3/population générale). La moyenne d’âge au décès était de 54,6 ans (± 15,6 ans) ; les causes de décès ne sont pas différentes entre hommes et femmes, mais par tranches d’âge : deux tiers des jeunes, entre 18 et 34 ans, décèdent de mort non naturelle, en premier lieu par suicide, 20 fois plus fréquent qu’en population générale. « C’est une donnée que nous connaissons. Les jeunes décèdent de mort violente, en particulier les jeunes femmes, qui restent très vulnérables », poursuit le Dr Charrel. Les décès d’origine accidentelle sont 10 fois plus fréquents qu’en population générale.
L’étude est d’ores et déjà relancée et devrait s’étendre à l’ensemble des services de psychiatrie du Nord - Pas-de-Calais ; ses objectifs sont les mêmes, refaire à intervalle régulier les mêmes comparaisons, avec comme objectif supplémentaire d’examiner l’impact de « l’addiction » qui joue un rôle important dans l’espérance de vie en général et d’examiner de plus près tous les déterminants sociaux.
Lequotidiendumédecin.fr