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- Peut-on évaluer le bénéfice d'une cure thermale ?
Peut-on évaluer le bénéfice d'une cure thermale ?
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scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Je n'ai tiré aucun bénéfice de ma cure, rien si ce n'est une grande fatigue nerveuse due au stress vécu !
Pourtant, une "soignante" a osé dire qu'ils obtenaient 20 % de guérison, pas mal pour une maladie chronique qui ne guérit pas !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
J'ai fait trois cures : 2008, 2009 à Bourbonne-les-Bains et 2011 (poussée par le médecin de la sécu et les autres) à Lamalou-les-Bains en 2011.
S'habiller, se déshabiller, se rhabiller plusieurs fois par jour est une corvée quand on a mal aux articulations...
Ce que j'ai apprécié le plus c'est le séjour à l'hôtel en pension complète. Cela ne revient pas plus cher, à une personne seule, que de louer un studio et de s'occuper de tout. L'hôtel c'est là le véritable repos durant trois semaines... Plus de tâches d'entretien, même pas le lit à faire, pas de vaisselle, rien... tout le temps qu'on veut pour aller se promener. J'ai fait tous les environs de ces deux stations à pied, seule ou en compagnie...
Le repos, ça paie. Les soins ? Je reste sceptique. La preuve ? Dès que je rentre chez moi et que je reprends mes activités quotidiennes normales, les douleurs reviennent très vite...
Je suppose que tout dépend du type de douleurs qu'on ressent. Sur les douleurs articulaires induites par un contexte de maladie de Basedow, je ne crois pas à l'efficacité d'une cure.
Utilisateur désinscrit
Ma 1ère cure l'année dernière m'a permise de comprendre et de vivre avec la fibro venant d'être diagnostiquée.Concernant les soins, pas vraiment de bénéfices ayant dû me faire opérer de la coiffe 2 mois après.Je refais une cure le 27 octobre, poussée par mon généraliste.Apparement, 3 années de curés sont nécessaire.Je verrai.
Utilisateur désinscrit
Tu nous raconteras tout à ton retour mariep...
GIGI
Bon conseiller
GIGI
Dernière activité le 03/11/2024 à 21:30
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Coucou Mariep,
eh oui, jamais deux sans trois
Bonne cure mais j'espère te lire avant cette date
Bon vendredi et bon week-end à venir
Utilisateur désinscrit
promis Damepic, même pendant si je peux
Merci Gigi, bon week end à toi aussi
Utilisateur désinscrit
OK, mariep !
Utilisateur désinscrit
j'ai fait ma 1ère cure cet été. à mon retour j'avais une pêche d'enfer, pleine forme, plus de douleurs...pendant 15 jours seulement. cela dit, 2 mois après mon retour, même si les douleurs sont revenues, je trouve que je consomme moins de médicaments...ou peut-être aussi que je "supporte" mieux la douleur.
en tout cas c'est sûr j'y retourne l'année prochaine !! ça m'a fait un bien fou d'être loin du quotidien et de ne m'occuper que de moi !
bon week end à tous
Utilisateur désinscrit
Contente pour toi helene, j'espère qu'il en sera de même pour moi.
Kikoumae
Kikoumae
Dernière activité le 09/04/2021 à 15:54
Inscrit en 2019
2 commentaires postés | 1 dans le groupe Revue de presse
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@scoobidoo bonjour, et c’etait Où cette cure?
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
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AVIS D'EXPERT - Les bienfaits du thermalisme sont durables et sans effets indésirables, même si des progrès restent à faire, affirme le Pr Patrice Queneau, rhumatologue, membre de l'Académie de médecine.
Loin de la glorieuse époque où, au XIXe siècle, se retrouvaient autour des buvettes des stations thermales huppées les têtes couronnées, le thermalisme n'a pas vraiment gagné aujourd'hui en légitimité médicale ce qu'il a perdu en termes d'image. Alors que, dès 1947, la France créait un modèle original en Europe en médicalisant les cures thermales, remboursées par la Sécurité sociale, le thermalisme semble avoir perdu de son attrait auprès du corps médical…
Autrefois suspect d'appréciations subjectives, de manque de rigueur, voire d'indications excessives, le thermalisme fait l'objet depuis une vingtaine d'années d'un effort d'évaluation scientifique sans précédent. Les indications doivent désormais s'appuyer sur des travaux scientifiques «randomisés», où les participants sont répartis de façon aléatoire entre le groupe témoin et le groupe traité. Or cette méthode, garante du meilleur niveau de preuve scientifique pour mesurer l'efficacité d'une thérapeutique, médicamenteuse ou non, n'a été mise en pratique dans le thermalisme que récemment, faute de moyens et en raison de difficultés méthodologiques spécifiques aux traitements non médicamenteux.
Des progrès à faire
Il s'agit d'abord de démontrer l'efficacité du thermalisme. À ce jour, près d'une soixantaine d'essais cliniques thermaux randomisés ont été publiés, pour la plupart dans des revues internationales, anglo-saxonnes notamment, parmi les plus exigeantes en matière de recherche clinique appliquée à une thérapeutique non médicamenteuse et peu suspectes de complaisance vis-à-vis du thermalisme.
En rhumatologie, avec près de 75 % des prescriptions de cure thermale en France, l'efficacité des soins thermaux est démontrée sur une durée de 3 à 12 mois sur la douleur, le handicap, la qualité de vie des patients et/ou leur consommation médicamenteuse (antalgiques, anti-inflammatoires…) dans de nombreuses indications - arthrose du genou et de la main, spondylarthrite ankylosante, fibromyalgie… - et la Haute Autorité de santé de même que la Ligue européenne contre les rhumatismes (EULAR) recommandent le thermalisme dans la prise en charge de la lombalgie chronique et de certaines formes de polyarthrite rhumatoïde.
Dans l'arthrose du genou, le thermalisme s'avère aussi plus efficace en termes d'atténuation de la douleur et d'accroissement des capacités fonctionnelles des patients que les soins traditionnels. C'est aussi le cas pour l'insuffisance veineuse chronique. En revanche, il faut encore progresser notamment dans l'étude des affections dermatologiques (psoriasis…), des infections ORL récidivantes (sinusites des adultes, otites infantiles…), mais il est difficile, en France, de recruter des patients pour ces études.
Les bienfaits des cures sont durables, mais surtout, sans risque d'effets indésirables, à la différence des médicaments, en rhumatologie notamment avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens. De même, dans les troubles de l'anxiété, après comparaison avec un antidépresseur, la cure thermale montre un effet durable, d'autant plus important que les patients ont un très haut niveau d'anxiété, même associée à des réactions dépressives. C'est pourquoi une cure thermale est généralement prescrite comme alternative aux médicaments, même si elle peut l'être également en complément de traitements «classiques».
«Le thermalisme de papa a vécu»
D'un strict point de vue comptable, la cure permet, en réduisant la consommation de médicaments, de prévenir le risque des accidents médicamenteux, qui coûtent de plus en plus cher sur le plan humain et financier, et donc, ce qui n'est pas négligeable actuellement, de faire faire des économies à la Sécurité sociale, sachant par ailleurs que la prise en charge annuelle de 500 000 curistes environ représente moins de 0,3 % du coût total des dépenses d'Assurance-maladie…
Plus largement, en matière de service médical rendu, l'intérêt des cures thermales dépasse aujourd'hui les seules vertus des bains et autres cataplasmes. Alors que la médecine doit faire face à l'allongement de la durée de la vie, aux maladies chroniques et à une qualité de vie souvent médiocre, le thermalisme offre une approche thérapeutique bien adaptée à notre époque. On ne trouve nulle part ailleurs à la fois cette dynamique de groupe permettant de réunir dans une même unité de temps et de lieu des personnes atteintes de la même pathologie et une prise en charge vraiment personnalisée. Il faut en effet ajouter aux actions multiples et convergentes liées aux propriétés physiques des eaux thermales et de leurs dérivés (boues, gaz thermal, vapeur d'eau…), aux techniques de soins, à l'environnement climatique, la présence permanente de médecins thermaux qui ne sont pas là pour prescrire mais pour sensibiliser à la prévention et apprendre au curiste à mieux vivre avec sa maladie, clé d'une véritable éducation à la santé.
L'Académie nationale de médecine, officiellement chargée de reconnaître les vertus thérapeutiques des cures, a défini des niveaux de preuve permettant à une station de se prévaloir d'une ou de plusieurs indications thérapeutiques soigneusement pesées, selon les méthodologies les plus modernes. Pour obtenir un avis favorable, le centre doit actuellement fournir au moins une étude clinique selon des critères scientifiques déterminés au préalable par l'Académie.
Pour retrouver la confiance des médecins, il est temps d'apprendre dès la faculté que le thermalisme de papa a vécu. Pour attirer les actifs et les plus jeunes, peut-être serait-il temps enfin de débattre des indications discutables et des sacro-saints 18 jours obligatoires de cure…
LeFigaro.fr