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Nouveau recul des ventes de médicaments en France en 2013
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Utilisateur désinscrit
C'est une bonne chose , cela prouve que les médicaments sont peut étre mieux prescrits
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Julien
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Julien
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Seuls les produits hospitaliers ou très innovants tirent leur épingle du jeu.
Les vents sont décidément contraires en France pour les laboratoires pharmaceutiques. Selon les données exhaustives transmises par ces derniers à l’Agence nationale de sécurité du médicament, pour la deuxième année consécutive leurs ventes sont en 2013 en recul de 1,4 %, à 26,8 milliards d’euros (après un recul de 1,5 % en 2012). Les baisses de prix appliquées en 2012 et le développement du marché des génériques sont les principales raisons de ce recul. Mais la tendance n’est pas la même selon qu’il s’agit des médicaments vendus en ville ou à l’hôpital.
Le marché hospitalier continue en effet de croître (+ 1,8 % à 6,2 milliards d’euros) même si sa progression a ralenti par rapport à 2012 (+ 3 %). C’est généralement par l’hôpital que les produits innovants pour les pathologies lourdes arrivent sur le marché. Quatre des cinq premiers sont des anticancéreux (Avastin, Herceptine, Mabthera et Alimta). Ils bénéficient de prix élevés rémunérant le bénéfice médical qu’ils apportent. Un recul du marché hospitalier serait particulièrement inquiétant.
Ventes en baisse en pharmacie
En pharmacie, au contraire, les ventes sont globalement en baisse de 2,4 % (– 2,8 % en 2012). Les produits à prescription obligatoire représentent 84 % des ventes de médicaments en officine. Les trois substances actives les plus vendues en officine en volume sont des antalgiques : paracétamol , ibuprofène et codéine en association. Si on considère maintenant les produits, le Levothyrox (traitement de la thyroïde), l’Uvedose (vitamine D), le Lamaline (antalgique), le Dafalgan codeiné (antalgique), et la Methadone (traitement de l’addiction aux drogues) sont les plus vendus en volume. Le Lucentis (ophtalmologie), l’Humira (immunosuppresseur), le Crestor (anticholestérol), le Sérétide (asthme) et l’Enbrel (mmunosuppresseur) sont les plus vendus en valeur.
Ces produits qui génèrent les chiffres d’affaires les plus importants sont tous relativement récents. Plusieurs d’entre eux, très ciblés en termes d’indications, génèrent cependant des chiffres d’affaires importants en raison de prix élevés. Ils sont souvent issus des biotechnologies ce qui rend l’arrivée de génériques difficiles. Les biosimilaires qui peuvent être considérés, par analogie, comme les génériques des produits biotech, ne pèsent encore que 54 millions d’euros.
L’essor des génériques
En revanche, une des explications du recul global du marché pharmaceutique, réside dans l’essor du marché des génériques qui concerne tous les médicaments de prescription « classiques ». Cet essor est du essentiellement à l’impact durable de la mesure « tiers payant contre génériques », qui oblige les patients ne souhaitant pas acheter un générique à avancer le montant lors de l’achat. En 2013, les génériques représentent ainsi 15,5 % du marché en valeur, contre 13,9 % un an plus tôt.
Quant aux produits non remboursables, ils sont en recul en pharmacie où ils représentent moins de 9 % des ventes. La progression observée en 2012, était essentiellement due à une vague de déremboursements. D’où la quasi-nécessité pour les labos d’obtenir le remboursement quand ils lancent un nouveau produit ce qui suppose de plus en plus des études médico-économiques pour obtenir un « bon prix »
LesÉchos.fr