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Mort de Naomi Musenga : le paracétamol, un médicament courant mais dangereux
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mariebleu
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mariebleu
Dernière activité le 20/05/2020 à 17:00
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@elec77 merci de votre réponse. Mon DMP à été ouvert par un hôpital à Bordeaux qui a été le seul à déposer 3 documents. L'autre centre de lutte contre le cancer a toujours prétendu que le système ne fonctionnait pas, de même que mon généraliste qui a toujours refusé d'essayer. J'y ai déposé moi-même un compte-rendu récupéré au changement de médecin traitant, mais comme je n'ai jamais ces documents qui naviguent d'une structure à l'autre, je ne peux rien faire de plus. Je vais essayer d'y mettre mes résultats d'analyse pour voir si les médecins veulent bien les consulter.... C'est trop bête de gaspiller cet outil.
Merci et bon courage.
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Marie 🎵
elec77
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Cet outil est bien utile, toutefois il faut qu'il soit utilisé intelligement. J'ai la chance d'avoir un medecin generaliste ouvert sur les nouvelles technologies et utilise systématiquement ce systeme des qu'un compte rendu medical me concernant lui a été adressé ! C'est aussi un gain de temps, et evite d'avoir a amener des tas de documents chez un specialiste qui ne connait pas forcement le déroulé de votre pathologie au fil du temps !
Didier_35
Didier_35
Dernière activité le 22/08/2021 à 20:27
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Bonjour.
Il y a aussi des soins naturels, qui permettent de prendre moins d'anti-douleurs, et de retrouver un meilleur équilibre. Purger naturellement des organes encombrés de toxines, également possibles.
Je suis désolé de vous en parler ainsi, mais c'est ma profession et mes clients en profitent pleinement. Didier Crochet 35170 Bruz.
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Didier
elec77
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Dernière activité le 17/11/2024 à 21:06
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Un exemple de produit naturel anti douleur svp !
Didier_35
Didier_35
Dernière activité le 22/08/2021 à 20:27
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le curcuma est un exemple de produit naturel polyvalent. ( déjà cité ci-dessus par @LeParigo"
Chacun le sait c'est anti-douleur, anti-inflammatoire, détoxifiant, anti-oxydant etc etc etc
mais cela ne fera pas tout.
un soin personnalisé et plus spécifique ne peut pas être effectué sans connaître en détail
la situation de chacun.
l
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Didier
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
C'est une discussion assez ancienne, cependant j'ai quelques conseils pratiques :
1° - faire très attention aux dosages (les boîtes de comprimés à 1000 mg ressemblent encore trop à celles des comprimés dosés à 500 mg - pour les formes pour l'adulte, il serait peut-être utile de n'avoir qu'un seul dosage à 1000 mg, en comprimés sécables) : entourer le dosage en rouge sur la boîte ou le tube ;
2° - ne pas séparer les tubes ou les blisters des boîtes en carton et conserver toujours la notice;
3° - noter la date et l'heure de chaque prise sur la boîte en carton ou sur un feuillet plié et rangé avec soin dans la boîte (idéalement, le labo devrait imprimer un petit tableau vierge permettant de consigner dates et heures des prises sur le verso de la notice) ;
4° - noter sur la boîte : max 3 g /24 h ; prise max : 1 g toutes les 4 à 6 h.
C'est ce que je fais systématiquement depuis que je suis passé à deux doigts de la surdose il y a quelques années.
Cordiamelement,
Philippe
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Louise
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Louise
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Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Ami
Tout le monde a du paracétamol dans son armoire à pharmacie mais mal utilisé, ce médicament peut être dangereux voire mortel, comme le rappelle l'affaire Naomi Musenga, et est à l'origine d'une centaine de greffes de foie chaque année.
"Le paracétamol, c'est la meilleure et la pire des choses. C'est un médicament anodin, très bien toléré dans 99,999% des cas mais qui devient une arme extrêmement dangereuse quand il est utilisé en dehors des clous, explique le pharmacologue François Chast. C'est comme un couteau de cuisine : c'est un outil efficace et sans danger quand on le tient par le manche, mais si on est maladroit, on peut se couper." Doliprane, Dafalgan, Efferalgan... De nombreux médicaments à base de paracétamol sont vendus sans ordonnance et couramment utilisés contre les douleurs et les fièvres. Mais à doses trop élevées, cette substance peut s'attaquer au foie.
La mort de Naomi Musenga, décédée le 29 décembre à 22 ans après avoir été raillée au téléphone par une opératrice du Samu de Strasbourg, est "la conséquence d'une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours, a indiqué mercredi la procureur de cette ville, Yolande Renzi. La destruction évolutive des cellules de son foie a emporté une défaillance de l'ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès", selon Mme Renzi.
Des conclusions contestées par la famille : "Je ne crois pas que la prise de paracétamol soit la cause qui a précipité le décès de ma fille", qui était "bien informée sur la manière de prendre ce médicament", a réagi le père de la jeune femme.
"Problème d'information"
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "une dose unique de 10 à 15 grammes suffit à provoquer une nécrose hépatique pouvant être mortelle". C'est pourquoi le paracétamol est souvent utilisé dans les suicides. La dose maximale est 3 grammes par 24 heures, en espaçant les prises. "Quand on prend 4 grammes par jour pendant plusieurs jours, en particulier si on consomme de l'alcool en même temps, c'est de nature à provoquer une hépatite médicamenteuse dite fulminante, c'est-à-dire radicale rapidement", souligne le Pr Chast.
Il s'agit d'une urgence, qui nécessite l'administration d'une molécule appelée N-acétylcystéine. Faute de traitement rapide, cette affection du foie peut être fatale. Une surdose de paracétamol provoque d'abord des "signes discrets d'irritation gastro-intestinale", selon l'OMS. Ils "sont généralement suivis deux jours plus tard d'anorexie, de nausées, de malaise, de douleurs abdominales, puis de signes progressifs d'insuffisance hépatique et, finalement, de coma hépatique".
"Chaque année en France, près d'une centaine de transplantations hépatiques (sur environ 1.200 au total, ndlr) sont liées à une intoxication au paracétamol, déplore le Pr Chast. C'est une proportion considérable, tout ça pour un mésusage d'un médicament réputé anodin".
Et même si on est vigilant, on peut parfois dépasser la dose maximale sans le savoir. "Il existe 200 médicaments qui contiennent du paracétamol, je suis spécialiste des médicaments depuis 50 ans et je suis incapable de tous les citer, explique le professeur Jean-Paul Giroud. Si vous en prenez deux, par exemple l'un prescrit par un médecin et l'autre en automédication, vous pouvez vous retrouver à des doses supérieures à 4 grammes par jour."
Le professeur Giroud plaide pour une meilleure information du grand public sur les dangers potentiels du paracétamol : "Il y a un problème d'information pour lequel je me bats depuis 40 ans, mais on ne peut pas dire que les pouvoirs publics s'en saisissent. C'est à eux d'insister là-dessus".
AFP