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Médicaments de plus en plus chers : le vrai du faux
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Utilisateur désinscrit
Merci pour toutes ces précisions, Julien...
alyzée
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alyzée
Dernière activité le 14/05/2023 à 11:44
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mon avis...sans polémique :
internet...faire très très attention.....la réponse ne répond pas à vos attentes dans la majorité des cas...(simplement regarder les frais d'envoi....)
votre pharmacie habituelle...faire confiance...mais restez lucides...
les "pharmacies low cost"...oui...pour tout ce qui est "payant "!! les pharmaciens se groupent pour leurs achats...alors nous consommateurs ...aussi...une "promo " ...la partager avec des amis.... oui ...2 shampoings...dentifrices...etc...
amicalement
alyzée
Utilisateur désinscrit
Merci Julien.
lailaine
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lailaine
Dernière activité le 21/11/2024 à 22:08
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Les médicaments remboursés sont au même prix dans toutes les pharmacies, mais ceux qui ne sont pas pris en charge les prix varient d'une pharmacie à l'autre.
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Julien
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Julien
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Les pharmaciens, gardiens de la délivrance des médicaments, sont de plus en plus amenés à jouer un rôle de conseil. Et se font rétribuer pour cette mission. Quel impact sur le prix de votre boîte de cachets ? Décryptage.
La révolte gronde dans les pharmacies : déremboursements, baisse des ventes, pression des pouvoirs publics sur les prix... Les syndicats manifestent, les patients sont appelés à signer des pétitions de soutien et, au-delà, se dessine un mouvement qui vise à rappeler la place du pharmacien dans le système de santé. Selon les statistiques publiées par IMS Health Pharmastat, sur les sept premiers mois de 2015, le chiffre d'affaires des officines a chuté de 1,52 % et leur marge, de 2,25 %. Cette dernière s'est réduite de 21 millions d'euros en juillet 2015 par rapport à 2014. Au coeur de la grogne : l'objectif du Gouvernement de réaliser sur les médicaments, qui représentent environ 20 % des dépenses de soins dans l'Hexagone, une part non négligeable des économies de santé à venir. Selon les calculs du Leem, organisation qui regroupe les entreprises de l'industrie du secteur pharmaceutique, l'effort portant sur le médicament s'élèvera à 1,7 milliard d'euros en 2016. Pour ne pas aggraver la situation des officines, une seule solution : déconnecter la rémunération du pharmacien de la seule délivrance des médicaments. Une première étape a été franchie en janvier dernier avec l'instauration des honoraires de dispensation. D'autres évolutions se mettent en place, comme les "consultations pharmaceutiques".
L'occasion de faire le point sur ce que vous coûte réellement votre boîte de cachets chez votre pharmacien et, plus généralement, sur quelques vérités et contre-vérités sur les prix des médicaments en France.
Les médicaments remboursés par la Sécurité sociale sont toujours plus chers
FAUX. Quand on compare le prix d'un médicament remboursé à celui d'un médicament non remboursable dans la même catégorie, son tarif est souvent moins élevé. Pour la pilule contraceptive, par exemple, selon le Fil Santé Jeunes (un service anonyme et gratuit destiné aux 12-25 ans), une pilule minidosée coûte de 5 à 36 euros pour trois mois de traitement selon qu'elle est remboursée ou pas, les plus chères ne l'étant pas. En effet, pour limiter les dépenses, les pouvoirs publics s'efforcent d'obtenir auprès d'eux les prix les plus bas. Ils font notamment valoir que le fabricant est sûr d'atteindre un volume de ventes qui lui permet de compenser l'effort tarifaire. A rebours, un laboratoire certain de se tailler une bonne part de marché grâce à l'originalité de sa spécialité, ou à la publicité qu'il en fera auprès des médecins, préfère ne pas demander le remboursement et fixer librement un prix plus élevé que les traitements équivalents et remboursés.
A noter : la demande de prise en charge par l'Assurance maladie ne peut venir que du fabricant. Quand les pouvoirs publics déremboursent une famille de médicaments, ils rendent aux fabricants la liberté de fixer leurs prix et cela se traduit par une belle inflation. Selon une étude de l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) datée de 2011, le prix des médicaments déremboursés augmente en moyenne de 43 %. Sans oublier que la TVA passe de 2,1 à 10 %.
Le prix des médicaments est le même dans toutes les pharmacies
VRAI. Les médicaments remboursables vendus uniquement sur ordonnance coûtent partout le même prix. Lequel a été fixé par les pouvoirs publics au terme d'un long circuit de négociation. Après leur inscription au remboursement et publication au Journal officiel, par le ministre chargé de la Santé et de la Sécurité sociale, ces produits sont vendus à ce prix unique dans toutes les pharmacies de France.
Quoi qu'il en soit, si le fabricant ne veut pas passer par les fourches Caudines du parcours de négociation, son médicament n'est pas remboursé, mais il en détermine librement le prix. Ensuite, le pharmacien sera lui aussi libre de fixer sa marge, autrement dit, le prix définitif du produit qu'il met en rayons. L'exemple des pilules contraceptives est, là encore, significatif. Toutes sont délivrées sur ordonnance. Les marques remboursées par l'Assurance maladie sont vendues à un prix identique par tout ; pour celles qui ne le sont pas, leurs tarifs varient d'une pharmacie à l'autre.
De façon générale, le prix des médicaments non remboursables change selon les pharmacies. D'après une enquête menée en 2013 par l'association de consommateurs CLCV, les écarts de tarifs varient du simple au quadruple. A l'exemple de cette boîte de Nurofen vendue 1,49 euro dans le Ve arrondissement parisien, alors qu'elle est proposée à 5,95 euros dans une officine bretonne.
Les honoraires de dispensation augmentent le reste à charge des patients
FAUX. Les honoraires de dispensation sont venus se substituer en janvier 2015 à une baisse partielle à hauteur de 37 % de la marge du pharmacien, et remplacer l'ancien forfait à la boîte. Jusque-là, cette marge était invisible pour le patient. L'Assurance maladie et les complémentaires santé la prenaient en charge pour les médicaments remboursés, et le patient la payait pour les médicaments remboursables achetés sans ordonnance. Indiqués sur le ticket de caisse et les décomptes Ameli de l'Assurance maladie, les honoraires de dispensation donnent une visibilité à la rémunération du pharmacien : 82 centimes d'euros par boîte (2,21 euros pour un conditionnement de trois mois), auxquels s'ajoute un supplément de 51 centimes en cas "d'ordonnance complexe" (prescription de cinq médicaments et plus). Mais ils restent pris en charge dans les mêmes conditions que la marge du pharmacien. Un exemple : le prix du Doliprane 500 est ainsi passé de 1,95 euro avant 2015, à 1,12 euro + 82 centimes d'honoraires en janvier, soit un prix total comparable de 1,94 euro.
A noter : la rémunération du pharmacien devrait poursuivre sa bascule vers les honoraires de dispensation, qui doivent être augmentés à 1,02 euro la boîte en janvier 2016 et devraient représenter 47 % de la marge pharmaceutique. Pour le patient, le reste à charge sera à nouveau nul, à condition, bien sûr, que les prix des médicaments baissent à proportion identique. Sinon notre boîte de Doliprane sera facturée 2,14 euros...
Les médicaments sont plus chers en France que dans les autres pays européens
VRAI ET FAUX. Difficile d'apporter une réponse tranchée. Les données sont contrastées, selon les spécialités et leur statut, remboursables ou pas, génériques ou pas. D'après les chiffres publiés le 17 septembre 2015 par le Comité économique des produits de santé (CEPS, un organisme interministériel chargé de fixer les prix des médicaments), les médicaments de marque sont moins coûteux en France que dans la plupart des pays d'Europe. En revanche, les génériques sont souvent plus chers. C'est le cas des statines (prescrites pour faire baisser le cholestérol) : elles sont affichées respectivement à 9 et 13 centimes d'euros l'unité en Allemagne et au Royaume-Uni, contre 18 centimes en France.
Quant aux médicaments qui peuvent être vendus sans ordonnance, un comparatif effectué par l'Ordre national des pharmaciens en 2013 sur cinq pays européens montre que les tarifs en usage dans les officines pour treize spécialités courantes (pour les troubles digestifs, le sevrage tabagique, la douleur...) sont plutôt proches de ce qui se pratique chez nos voisins belges, allemands, italiens et espagnols.
Pour acheter des médicaments moins chers, il faut aller sur Internet
FAUX. Les médicaments autorisés à la vente sur Internet par des pharmaciens ne sont pas soumis à prescription. Ceux-là mêmes dont les prix varient de un à quatre d'une pharmacie à l'autre. Les écarts se retrouvent sur Internet, avec des pharmacies qui cassent les prix, parfois sur quelques spécialités seulement, et d'autres qui poussent leurs marges.
Bien qu'autorisée depuis 2013, la vente de médicaments en ligne reste limitée. Seules les officines inscrites à l'Ordre national ont le droit de vendre sur Internet, notamment pour protéger les patients contre les risques de contrefaçons (qui représentent 50 % des médicaments vendus sur Internet, selon l'Organisation mondiale de la santé). Elles ne sont que 1 % à s'être lancées dans l'aventure. .
Source : Votre Argent - L'express