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L'outre-mer malade de son système de santé
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Bonjour,
La Culture rattachée au DOM-TOM joue également sur le développement des maladies chroniques comme le diabète ou l'obésité. Prenez l'exemple du riz brun bien meilleur que le riz blanc reconnu négatif. Tous ces petits changements alimentaires mis bout à bout...
Leur bénéfice est la richesse en fruits.
Quant à la mortalité, l'alcool est un facteur aggravant pour les adultes. Pour les plus jeunes la génétique ....
Bonne journée
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Vous êtes mal renseignée, l'obésité est souvent une maladie de la pauvreté sans compter des facteurs génétiques !
J'ai la silhouette de ma grand-mère et de mon arrière-grand-mère maternelles, ma sœur a la même avec une alimentation très stricte compte tenu de la maladie de son mari !
La dépendance à l'alcool, comme toutes les dépendances est sans rapport avec la génétique. Ce n'est pas moi qui l'affirme mais les alcoologues.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
ALCOOLOGUE....la pseudo science !
Que faîtes-vous des enfants nés de parents alcooliques (1 ou 2) ? la génétique ne joue pas à votre avis dans la mortalité élevée...et de jeunes ?
Ouvrez les yeux....pas que les stats qui comptent
scoobidoo
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scoobidoo
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Donc, l'alcoolisme n'est pas une maladie ?
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Scoobidoo,
Vs avez le chic de la polémiste en puissance.
L'alcoolime est surtout à 80% une faiblesse affichée, pour au XXIè passer pour une maladie afin d'assister les gens qui refusent de surmonter les épreuves. Il faut se battre et ce n'est facile pour personne.
La maladie "la vraie" concerne 20 %....et je suis tolérante.
J'assume totalement mes propos.
Serena
Julien
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Serena2416,
L'alcoolisme est une maladie reconnue par l'OMS qui doit être traitée par un sevrage, sous contrôle médical ou à domicile, mais aussi par une aide psychologique et un traitement médicamenteux dans certains cas.
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Julien
Utilisateur désinscrit
Bonjour Julien,
L'alcoolisme est reconnue par l'OMS, mais "la maladie" ne concerne pas 100 % des individus.
Quant aux traitements , volonté et prise de conscience sont les 1ères phases.
Combien d'alcooliques franchissent l'étape médicale ? Forcerez-vous quelqu'un à se soigner ? à peine sinon voué à l'échec.
J'en reviens toujours "à la volonté" de "s'en sotir ou pas"
Bonne journée
Utilisateur désinscrit
je pressens un sujet....euthanasiant...
scoobidoo
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Je suis dépendante de mon fauteuil, avec la meilleure volonté du monde je n'y peut rien !
Il ne s'agit pas de volonté pour sortir de la dépendance.Il s'agit de motivation, c'est un énorme travail qu'il est impossible de faire seul.
En hospitalisation, ça demande au moins 6 semaines et en ambulatoire le triple. Ensuite, il est indispensable d'entreprendre un suivi psy important et long.
Heureusement, les soignants ont plus de respect, d'empathie et ne se permettent jamais de juger.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Kaneaa
Kaneaa
Dernière activité le 30/11/2021 à 18:18
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Bonjour à tous,
Je viens de voir qu'on parle des DOM-TOM et qu'encore une fois on a oublié la Nouvelle-Calédonie, qui est un COM... mais ça reste la France. Pour l'instant, c'est bel et bien français.
Ici, cancers, obésité, diabète sont les maladies les plus courantes. Mais je ne pense pas que cela soit unique à la Nouvelle-Calédonie. La pauvreté certes et la chaleur. Quand il fait plus de 35° et que c'est bien humide, ça dure plus de 6 mois... on a un peu du mal à se bouger, plus la malbouffe, le riz à tous les repas ou presque, le bougnat... ça ne fait pas maigrir.
Gros fléau par contre, l'alcool et la prise de cannabis.
Bonne journée à tous
Kaneaa
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kaneaa
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Julien
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Dans un rapport, la Cour des comptes dénonce le manque de pilotage et de stratégie de santé de l’Etat en outre-mer. En témoignent les mauvais indicateurs de mortalité infantile et maternelle.
Une obésité galopante, trois fois plus de cas de diabète, une mortalité prématurée élevée, les DOM-TOM présentent des indicateurs de santé inquiétants et des lacunes dans la prévention depuis longtemps déjà. Et d'après la Cour des comptes, la situation ne serait pas sur le point de s'arranger. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, l'autorité financière dresse un portrait sévère de la santé dans les outre-Mer, et pointe du doigt la responsabilité de la République à l'égard de ces concitoyens.
Des pathologies rares demeurent
En détails, la rapport indique que les différents départements et territoires d'outre-mer connaissent une situation sanitaire fortement contrastée de l’un à l’autre et au sein de chacun d’eux. Cependant, tous ces territoires dans leur ensemble sont confrontés à certaines difficultés persistantes : mortalité infantile élevée (16,1 décès pour 1 000 naissances à Mayotte en 2012), mortalité maternelle haute, incidence importante des maladies infectieuses (chikungunya à La Réunion et aux Antilles, zika en Polynésie française) et chroniques (diabète notamment), diffusion de conduites addictives.
Par ailleurs, des pathologies rares en métropole, telles que la leptospirose ou le rhumatisme articulaire aigu, demeurent courantes dans une partie des outre-mer. Enfin, des risques environnementaux spécifiques, tels que notamment le chlordécone aux Antilles, ont un fort impact sanitaire. Et la précarité économique aggrave de plus la vulnérabilité des populations résidant là-bas.
Au final, même si l’ampleur des efforts financiers consentis par l’État a permis, entre 1990 et 2010, une progression de l’indice de développement humain (1) supérieure en outre-mer à celle de la métropole, des écarts de 12 à 28 ans demeurent cependant avec cette dernière, selon cet indice, précisent les auteurs.
Prévention : des moyens insuffisants
En outre, alors que la prévention est partout inscrite comme une priorité, les moyens qui lui sont alloués sont fréquemment insuffisants pour réussir véritablement à éviter des dépenses de soins. Par exemple, la médecine ambulatoire, qui joue un rôle essentiel, est en outre-mer handicapée par de nombreux écueils, comme la répartition très inégale des professionnels entre bassins de vie ou la coordination insuffisante des tâches entre professionnels de santé.
A cause de ces difficultés, le secteur hospitalier constitue le plus souvent l’armature du système de soins. Mais il peine à assurer ses missions, en raison, notamment, d’insuffisances de gestion parfois lourdes de conséquences. De coûteuses évacuations sanitaires doivent être effectuées vers la métropole. Au final, les données obtenues par la Cour des comptes ont permis d’estimer à 6,6 Md€ les dépenses prises en charge en 2012 dans les outre-mer par les différents systèmes de protection sociale.
La nécessité d’une stratégie publique
Dernier conclusion, « l’État n'a pas de stratégie globale cohérente sur le système de santé en outre-mer. Faute de hiérarchisation des priorités, les résultats obtenus n’ont pas été à la hauteur des moyens alloués », est-il écrit dans ce rapport. Comme exemple, les auteurs citent les dépenses de soins qui varient parfois du simple au quadruple selon le lieu, sans justification épidémiologique. « Les exemples contrastés de Mayotte, de Saint-Pierre et Miquelon, de Wallis-et-Futuna ou de la Guyane, qui illustrent les difficultés d’un État pourtant en situation de responsabilité directe, soulignent l’urgence d’une telle stratégie globale. »
Les recommandations de la Cour des comptes
Alors, pour tenter d'améliorer la situation sur place, la Cour formule 14 recommandations visant à mieux connaître, mieux coordonner et agir plus efficacement pour la santé en outre-mer, selon une stratégie d’ensemble et pluriannuelle. Celle-ci devrait permettre de réduire les écarts les plus graves en termes d’accès aux soins et d’égalités des chances.
Comme proposition marquante, la juridiction demande à l'Etat de charger les Agences régionales et territoriales de santé de rééquilibrer les financements au profit d’un programme de prévention spécifique. Il est aussi conseillé au gouvernement de décliner dans un programme de santé publique pour les outre-mer la stratégie nationale de santé et la future loi de santé publique dans un volet outre-mer. C'est maintenant à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, que cette tâche gigantesque revient.
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