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Le secteur pharmaceutique abonné aux salaires XXL
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05/03/2015 à 13:44
attention à prêteuse arnaque !!
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scoobidoo
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scoobidoo
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Le monde 23-02-2015
Ce n’est pas une première, mais comme chaque fois la pilule ne passe pas. Le bonus de plusieurs millions promis par Sanofi à son futur patron, Olivier Brandicourt, suscite depuis le week-end la polémique. Pour Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, une telle récompense est « incompréhensible », à l’opposé de la culture du « mérite » et du « risque » valorisée par les multinationales. La ministre de l'écologie, Ségolène Royal a de son qualifié cette indemnité de « pas normale du tout », et encourage Olivier Brandicourt à y renoncer. « Ce serait un minimum », a-t-elle déclaré, appelant à « un peu de décence, notamment de la part de laboratoires pharmaceutiques qui vivent de la Sécurité sociale ».
Pourtant, l’octroi d’un « golden hello » est monnaie courante aux Etats-Unis. Et la rémunération du futur patron n’a rien d’exceptionnel dans le secteur pharmaceutique. Dans ce petit monde à la croisée de la science et de la finance, les recrutements se font « entre-soi », et les talents, se paient très cher.
Olivier Brandicourt percevra un salaire annuel de 1,2 million d’euros et un bonus compris entre 3 et 4,2 millions d’euros (entre 150 et 250 % de son salaire fixe). Il touchera en outre 45 000 actions – soit plus de 4 millions d’euros au cours actuel de 88 euros – et 220 000 stocks-options. Sa rémunération totale devrait donc avoisiner celle de son prédécesseur, Chris Viehbacher, qui avait empoché en 8,6 millions d’euros en 2013.
De l’argent de poche au regard des standards américains
Cette année, le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (valorisé en Bourse environ 100 milliards d’euros contre 115 pour Sanofi) a versé une somme identique à son PDG, Andrew Witty. Les géants pharmaceutiques suisses sont au diapason : en 2013, Novartis, dont la valeur avoisine 250 millions d’euros, a signé à Joseph Jimenez un chèque de 10,7 millions d’euros, et son compatriote Roche, qui pèse près de 210 millions d’euros, a versé 7,1 millions d’euros à Severin Schwan. Un exemple de mesure parmi ces multimillionaires : Pascal Soriot, le patron français d’AstraZeneca. Bien connu pour avoir sauvé ce fleuron britannique des griffes de l’américain Pfizer, il n’a perçu « que » 3,9 millions d’euros en 2013.
De l’argent de poche au regard des standards américains. Outre-Atlantique, le mieux payé est sans conteste Leonard Schleifer, le fondateur de la biotech Regeneron : avec 36,2 millions de dollars touchés en 2013, essentiellement grâce à l’exercice de ses stock-options.
Ces « options d’achats » dont le prix est fixé et qui portent sur les actions de l’entreprise à l’avance sont de véritables machines à cash lorsque la capitalisation boursière de l’entreprise progresse. Dans le cas de Regeneron, elle est passée de 2 à plus de 27 milliards de dollars entre début 2010 et fin 2013 (et près de 45 milliards aujourd’hui). Cette envolée des cours a aussi boosté la rémunération des autres patrons de biotechs comme Gilead, Amgen, Celgene, ou encore Biogen dont les dirigeants ont été récompensés par des rémunérations comprises entre 13 et 21 millions de dollars.
Parmi les laboratoires classiques, comme Johnson & Johnson, Pfizer, Merck ou encore AbbVie, il n’y a pas un chèque en dessous de 13 millions de dollars, le record étant détenu par Lamberto Andreotti de Bristol-Myers Squibb, avec plus de 20 millions de dollars.