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Fin de vie : seulement un quart des Français meurent chez eux
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Utilisateur désinscrit
Il est vrai que mourir chez soi peut etre plus rassurant. Terminer sa vie dans une chambre d'hopital entouré d'inconnus n'est pas une chose réjouissante.
Du coup, cela laisse supposer que pour avoir ce droit de mourir chez soi il faudrait arreter les soins (à voir si des soins palliatifs peuvent etre effectués à domicile). C'est également trés éprouvant pour la famille qui doit veiller jour et nuit sur leur proche en fin de vie...
Il y a deux associations sur Lyon qui proposent des accompagnements en fin de vie. Il s'agit d'une équipe de bénévoles qui intervient à domicile ou en hôpital. Bien évidement il n'est pas question de se substituer à la famille, mais bel et bien de faire un relai ainsi qu'un acte de présence auprés des patients malades afin de leur apporter une écoute et un soutien.
solnana
solnana
Dernière activité le 09/10/2021 à 11:57
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Ami
Je partage ton avis @Celsileci , mais parfois on a pas le choix. J'ai vu ça sur mes oncles décédés récemment, souvent ils perdent conscience et décèdent à l'hôpital quelques jours après. J'ignore encore si je souhaiterais rester chez moi, imposer cela à mes enfants je ne sais pas. Pour les soins palliatifs à domicile il est évident que c'est éprouvant...
Utilisateur désinscrit
Beaucoup veulent mourir chez eux, là où ils ont toujours vécus et où ils gardent leurs repères jusqu'à leur fin de vie, ce qui est très rassurant pour eux.
En général, il y a souvent un membre de la famille toujours présente ou qui se relaie. Un personnel soignant est mis en place pour les soins palliatifs, ce qui est aussi rassurant pour la famille. Quand il s'agit d'une fin de vie, les soignants restent plus longtemps près de la personne, les soins étant plus minutieux; et les passages sont plus fréquents.
Nous avons la chance aujourd'hui d'avoir des équipes pluridisciplinaires comprenant un médecin, une infirmière, deux aides-soignantes pour donner les meilleurs soins et un bon suivi à domicile.
Et la famille n'est pas mise à l'écart, ce qui est très important.
Il reste ainsi ce côté familial qu'on ne peut avoir en milieu hospitalier. Certains hôpitaux sont maintenant très bien adaptés pour les soins palliatifs avec un accompagnement pour la famille. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire à ce sujet.
Mais c'est parfois trop difficile pour la famille de devoir vivre chaque auprès d'un membre de sa famille en fin de vie, elle se sent démunit et préfère alors que ce soit en milieu hospitalier. Et aussi, elle n'a pas le choix.
C'est souvent un choix difficile car parfois ce n'est pas toujours ce qu'aurait voulu le malade. Mais dans les deux cas, c'est très éprouvant...
Il est vrai que souvent nous souhaitons mourir d'une certaine façon et qu'au bout du compte, on change d'avis. Et aujourd'hui, la vie a évolué, on voit les choses différemment, enfin disons que les traditions se perdent.
leparigo
Membre AmbassadeurBon conseiller
leparigo
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Dernière activité le 12/11/2024 à 14:29
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Ami
Malheureusement , entre souhaiter et pouvoir il y a un grand écart de faisabilité, même si les statistiques sont évidentes, les entrées à hôpital sont décidées pour des raisons différentes qui surprennent la personne âgée et son entourage, enmenée en urgence a cause d'une chute chez soi ou en extérieur, des malaises , un médicament mal prescrit avec effets très indésirables et là c'est le commencement des embêtements, c'est ce que nous vivons actuellement, galère pour trouver une place, ensuite il nous faudra se débrouiller pour l'assister à son retour mais ça c'est normal,
Nous souhaitions qu ils ne la gardent pas trop notre Mamy ! car vouloir la garder 10 jours pour passer un tas d'examens à 95 ans, ça nous contrarient un peu! quel intérêt ? je préfère ne pas deviner car je vais devenir médisant.....
L'avenir très proche j'espère donnera tord aux statistiques.
Leparigo.
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Leparigo Delaciotat
majo58
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majo58
Dernière activité le 07/04/2023 à 18:57
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J'ai connu, mourir chez soi est l'idéal, mais très dur pour les proches. Le plus surprenant, mon père est décédé dans son cocon familial, il n'avait plus sa tête mais les quelques heures avant son décès il était conscient, enfin, à "sa façon". J'étais heureuse qu'à ce moment là d'être près de lui, il est parti sereinement, (enfin, c'est mon ressenti !!! après !!!!).
Mourir chez soi, d'accord, tout dépend des paramètres. Je sais tout ce que je demande c'est de ne pas embêter mes enfants, conclusion, mourir à l'hôpital si nous n'avons plus de conjoint.
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Majo
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Les humains sont si méchants que je préfére me tourner vers les animaux , en sauce avec des petits oignons et des champignons
Utilisateur désinscrit
maman 95 ans est chez elle. ma sœur ainée n'habite pas très loin elle à du personnel soignant.c'est ma hantise de savoir qu'elle pourrait mourir à l'hôpital.
Utilisateur désinscrit
L'article mis en lien par JulienP me fait penser que c'est peut-être pour des raisons très matérielles que beaucoup de médecins hospitaliers sont franchement opposés au suicide assisté. Les malades qui désirent vraiment mourir chez eux pourraient choisir cette solution avant d'être envoyés d'autorité à l'hôpital d'où un manque à gagner pour les hôpitaux...
alyzée
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alyzée
Dernière activité le 14/05/2023 à 11:44
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Ami
c'est vrai beaucoup de personnes le souhaitent...mais ...qd pathologies s'aggravent...nous pensons aux soins palliatifs , parfaits dans certaines villes... mais je ne connais pas tout...c'est juste "des" expèriences persos...
maman...soins palliatifs que du "confort"...certes , j'en suis consciente...le chef de ce service dit "de pointe" en 2000...a été plus qu'humain...pour elle et pour nous...hospitalisation semi consciente un dimanche...il était présent ....
papa...déjà c'était l'été...(évitez toutes programations même bégnignes d'interventions juillet-août....)...CHU a fait sortir mon père avec escarres ++++ pour la maison de retraite....prise de bec avec médecin de cet établissement....à plus de 10 h du soir...mon père voulait "boire" ...interdiction formelle....on ne peut pas gérer ca.... je lui ai répondu "demain ce sera fini, vous aurez un lit de libre...étant "bien" avec la personne de service cette nuit...me voyant épuisée...à presque minuit elle est venue me dire "comptez sur moi je laisse sa porte ouverte et j'assume...l'hydratation..toutes les 10 mns.."à 5 h du matin...appel..papa était parti....
comme j'ai regretté et j'en veux à ma famille de m'avoir laissée seule..vacances oblige et à quoi servirions nous....c'est ainsi...mais il aurait été chez lui...j'avais confiance...je n'ai plus confiance...(de plus je prenais ma retraite et la peine de laisser mes pitchounets ! une triste fin d'année...)
peut être avez vous lu ce fait "divers" ...en maison de retraite...une employée a donné du liquide vaisselle pour "faire boire" un résident...il est décédé...qui est véritablement responsable ????
très dur sujet la fin de vie....courage à vous si vous avez à penser cette éventualité....
alyzée
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Quitter son domicile pour entrer à l'hôpital et y décéder est le parcours le plus fréquent (30 %), passer l'ensemble du dernier mois de l'existence chez soi passer l'ensemble du dernier mois de l'existence chez soi l'est deux fois moins.
Dans leur immense majorité, les Français expriment le souhait de mourir chez eux, entourés de leurs souvenirs, dans le cocon rassurant du lieu où ils ont vécus. Un souhait rarement exaucé. L'image d'Épinal du patriarche agonisant dans sa chambre entouré par ses proches a vécu. Désormais, seul un quart des Français meurent chez eux (26 %), indique une étude de l'Ined (1) qui s'est penché sur le parcours résidentiel et médical qui précède une disparition.
«Quatre semaines avant leur mort, 45 % des personnes vivent à domicile en cas de décès non soudain (2) mais le jour du décès, elles ne sont plus que 18 % dans ce cas», note la chercheuse de l'Ined Sophie Pennec, co-auteur de l'étude. Quitter son domicile pour entrer à l'hôpital et y décéder est le parcours le plus fréquent (30 %), passer l'ensemble du dernier mois de l'existence chez soi l'est deux fois moins».
«Décéder à domicile en la seule présence de soignants est très rare»
Le scénario d'un départ de l'hôpital pour regagner ensuite son domicile et y passer ses derniers jours s'avère exceptionnel (2 %). C'est en effet la complexité des soins aux derniers instants de la maladie qui complique le maintien à domicile ou le rend impossible. Le transfert à l'hôpital apparaît alors comme la meilleure solution même s'il va à l'encontre des souhaits du malade. «C'est de fait la raison la plus souvent évoquée pour justifier le non-respect du souhait de certains patients de décéder chez eux», souligne l'Ined.
Les médecins interrogés ont témoigné de l'implication de l'entourage familial pour les patients en fin de vie. La quasi-totalité des personnes maintenues à domicile ou transférées à l'hôpital (96 %) ont reçu des visites au cours de leur dernière semaine d'existence.
Sans surprise, la famille et les amis sont plus souvent présents au moment fatidique si le décès a lieu à domicile. Ils sont alors présents dans 44 % des cas et épaulés par des professionnels dans 26 % des cas. À l'hôpital, ils ne peuvent assister aux derniers instants de leur proche que dans un quart des cas. «Décéder à domicile en la seule présence de soignants est très rare (5 %) alors qu'un décès sur deux survient dans ces circonstances à l'hôpital, rapporte aussi l'Ined. Enfin, on meurt plus souvent sans témoin à domicile: c'est le cas pour 21 % des personnes contre seulement 7 % lorsque le décès a lieu à l'hôpital».
(1) Cette étude s'appuie sur les données de l'enquête «Fin de vie en France» menée auprès de médecins sur les circonstances de la fin de vie et sur échantillon initial de 14 999 décès de personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif des 47 872 décès survenus au cours du mois de décembre 2009.
(2) Un décès sur cinq est soudain, et dans ce cas, une fois sur deux il a lieu à domicile, précise l'étude.
LeFigaro.fr