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Fécondation in vitro : des spécialistes mettent en garde contre les abus
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Ellipse
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Ellipse
Dernière activité le 17/06/2019 à 20:09
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Il me semble qu'en France, les services d'AMP sont assez rigoureux vis-à-vis de l'âge des patientes. Dans certains labo ils ne tentent pas au-delà de 45 ans( à vérifier).
Il est vrai que de plus en plus les gens vont à l'étranger pour des FIV quand on leur refuse en France ( on voit des mamans qui accouchent à 50 ans () suite à des implantations faites hors territoire français. Est-ce une bonne chose? Certes, la longévité a augmenté mais malgré tout, on ne récupère pas de la même façon à 30 ans qu'à 50 ans!!! Et le risque est beaucoup plus grand pour l'enfant mais aussi pour la mère....
Utilisateur désinscrit
Et si notre système de santé faisait savoir haut et fort qu'aucune patiente enceinte au-delà d'un âge précis, après avoir suivi une filière étrangère, ne pouvait être prise en charge durant sa grossesse, son accouchement et le reste... Cela ralentirait peut-être certaines ardeurs non ?
Il y a tant de filières internationales et mafieuses qui profitent de notre système, et pas seulement de santé, qu'il faut mettre de holà à toutes les pratiques douteuses rapidement !
Utilisateur désinscrit
Je fais juste remonter le sujet :
Utilisateur désinscrit
en france, on a que l droit a 4 fiv voir 5 fiv
apres les medecins disent que 3c est risquer et en enleve un sur les 3. mais ils donnent keur avis ca deend des patients s il veulent ls garder mais il a des risques apres
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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RECORD. Mère de 13 enfants, Annegret Raunigk a donné naissance fin mai 2015 à Berlin à trois garçons et une fille, grands prématurés, pesant seulement de 655 g à 960 grammes, après avoir subi une fécondation in vitro en Ukraine de deux donneurs anonymes. "Le problème principal, indépendamment de l'âge de la mère, c'est le transfert de multiples embryons", estime le docteur Adam Balen, interrogé à Lisbonne en marge d'une conférence de la Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie (Eshre).
Naissances prématurées, poids plus faible, retard cognitif
"Les grossesses multiples sont dangereuses pour la mère et encore plus pour les bébés", assène le président de la société britannique de fertilité, expliquant qu'avec les technologies modernes et un embryon de qualité, un seul transfert est suffisant. Les risques sont nombreux : naissances prématurées, poids plus faible ou encore retard cognitif. "Est-ce que la société peut se permettre d'engager sa responsabilité en aidant à la naissance d'enfants qui n'auront pas un aussi bon départ dans la vie que d'autres ?", s'interroge le docteur Françoise Shenfield, de l'University College de Londres, spécialiste de reproduction humaine et de bioéthique.
Depuis quelques années, plusieurs pays tentent de réduire le nombre de grossesses multiples. C'est le cas en France, où l'Agence de la Biomédecine a émis des recommandations en ce sens, ou encore au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Vers une limite d'âge pour la PMA ?
Après l'accouchement des quadruplés de Berlin, la Société allemande de médecine reproductive s'était démarquée d'une "procédure extrêmement discutable", qui avait également relancé le débat sur les grossesses tardives. Les spécialistes discutent régulièrement d'un âge limite pour la procréation médicalement assistée, qui pourrait se situer autour de 50 ans, proche de l'âge moyen de la ménopause.
Selon le docteur Balen, cette limitation est nécessaire d'un point de vue médical, mais d'un point de vue éthique "on pourrait considérer qu'une femme de 65 ans a encore 20 ans devant elle, et qu'elle peut voir grandir ses enfants jusqu'à l'âge adulte". "Nous traitons des femmes plus jeunes, qui sont en fauteuil roulant, qui peuvent avoir des difficultés à s'occuper de l'enfant mais qui ont un fort soutien familial. Nous nous occupons aussi de femmes qui ont des maladies potentiellement mortelles", raconte le médecin, ajoutant que chaque demande est étudiée au cas par cas. "Un des problèmes des pays développés, c'est que les femmes retardent le moment où elle fondent une famille, jusqu'à ce qu'elles soient plus âgées et moins fertiles", analyse le praticien, critiquant vertement les médecins qui exploitent ce phénomène.
Le "business" de la fertilité
FINANCEMENT. "Certaines cliniques font de la publicité, expliquant que les patients peuvent voyager et avoir des traitements moins chers. Mais le résultat, ce sont des cas qui sont un désastre", comme celui du mois dernier. "Et quelque part, quelqu'un se fait beaucoup d'argent", dénonce-t-il. Pour cet expert, tous les pays devraient financer les traitements de fertilité pour qu'il n'y ait "plus besoin de ce business". "C'est le genre d'histoires qui fait les gros titres et représente notre spécialité aux yeux du monde entier", déplore aussi Françoise Shenfield.
Selon elle, il est impossible de réglementer la procréation médicalement assistée dans le monde entier. Mais la clinicienne a participé à la rédaction d'un guide de bonnes pratiques pour limiter le nombre d'embryons transférés. Elle critique aussi le rôle des agences intermédiaires entre donneurs et receveurs d'ovocytes, "qui se font de l'argent sur le dos des patients en prenant un pourcentage sur le prix de la clinique". Comme toutes les technologies, la procréation médicalement assistée "peut être utilisée à bon ou mauvais escient". Et, ajoute le docteur Shenfield, "le nombre de grossesses multiples décroit dans le monde entier, ce qui signifie quand même qu'il y a plus de responsabilité".
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