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Essai clinique de Rennes: questions sur le protocole
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Malheureusement , j'ai bien peur que ce ne soit sa seule motivation , l'argent appelle l'argent c'est bien connue
Utilisateur désinscrit
@gladys10 "L'argent appelle l'argent" pour les "déjà" Puissants qui n'en ont jamais assez....pas à ce niveau
Il faut éviter les amalgames justement car on ne sait rien de ce Monsieur. La raison est peut-être ailleurs. Je dis n'importe quoi : ce monsieur a t'il associé à ce traitement un produit inoffensif qu'il utilisait auparavant ? il existe un paquet de paramètres
Bien sûr Chris que TOUT est normalement encadré mais le reportage passé sur la 3 était bien réel .....avec la complicité des journalistes pour dénoncer peut-être mais la méthodologie laisse perplexe. Finalement, bcp de monde est au courant de "choses illégales".
Les émissions telles que "Complément d'enquête" (au hasard) nous informent quelque part inutilement car cela est du ressort du GIFN, de la PJ, de la DGCCRF etc....
Quand est évoqué "le tourisme sexuel" "les cartels de la drogue" avec images floutées, c'est de l'info ? ou laisser-faire en toute impunité ?
Utilisateur désinscrit
Laisser faire sans doute , mais , en laissant souffrir une personne leur reportage en sauve dix , c'est un choix
Utilisateur désinscrit
@Gladys10 Ces Marchés parallèles rapportent tellement de milliards à l'Economie d'un pays que
La "tenancière" la plus célèbre est décédée il y a peu : vous imaginez "les secrets d'Etat" partis avec elle ...ou sur clé USB ? ça vaut de l'or.
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Julien
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Les spécialistes s'étonnent des particularités de l'essai qui a provoqué la mort d'un volontaire sain.
Fort Knox à Saint-Denis: l'Agence du médicament (ANSM) a connu ce week-end - une fois de plus - des moments difficiles. Ses agents ont enchaîné les réunions de crise. Au siège social, l'ambiance est particulièrement tendue entre omerta et paranoïa. Pourquoi? Parce que c'est l'ANSM qui a validé le protocole de l'essai clinique de Rennes qui a entraîné la mort d'un volontaire. Même si leur état s'est amélioré d'après le CHU de Rennes, quatre des cinq patients qui ont été hospitalisés risquent de conserver des séquelles neurologiques.
Et ce n'est pas sur le soutien de l'Agence européenne du médicament (EMA) que les autorités sanitaires françaises peuvent compter. Vendredi, l'EMA a envoyé un mail confidentiel laconique en interne. En substance: l'Europe n'a rien à voir dans cet essai clinique, il ne concerne que la France et la responsabilité de son autorisation incombe à l'ANSM.
Selon nos informations, les effets indésirables ont été observés alors que les volontaires sains sont passés de 20 à 50 mg. Le médicament est «très compliqué sur le plan pharmacologique», remarque un chercheur spécialisé dans ce type de molécule du système nerveux central. Aujourd'hui, les experts ès médicaments s'interrogent tous sur le protocole du laboratoire portugais Bial (propriétaire de la molécule) opéré par l'entreprise bretonne Biotrial et validé par l'ANSM. Le décès du volontaire est intervenu dans un essai de phase 1, après des tests sur les animaux. La phase 1 évalue la tolérance et l'absence d'effets indésirables.
Le nombre de volontaires testés
Chez les spécialistes du médicament, c'est tout d'abord la taille importante de l'échantillon de volontaires testés - ce que l'on appelle la cohorte - qui pose question. «Quatre-vingt-dix personnes pour un essai de phase 1, c'est énorme», confie un pharmacologue. «Très inhabituel», ajoute un autre. Un chercheur qui a mené plusieurs essais de phase 1 raconte que «d'ordinaire, on compte plutôt une dizaine de volontaires». Question, encore: pourquoi faire tester un placebo en phase 1, ce qui ne se fait quasiment jamais, puisqu'on n'évalue pas encore l'efficacité du produit? Question, toujours: la présence des femmes dans l'essai. Biotrial les recrutait entre 18 et 55 ans, donc en âge de procréer pour une partie d'entre elles, ce que les essais cliniques ne font généralement pas. «On ne prend pas de femmes normalement pour ces essais. D'abord à cause des cycles puis à cause d'une grossesse débutante que l'on n'aura pas décelée», explique un chercheur. Biotrial assure avoir procédé à des tests de grossesse deux jours avant la première administration du produit.
Pour l'instant, on ne peut pas non plus exclure une contamination du médicament par un toxique. Ni exclure des médicaments défectueux car trop dosés par exemple. Mais le volontaire miraculé sur les six qui ont pris le plus fort dosage ne plaide pas en faveur de ces hypothèses.
Pour le Pr Adam Cohen, directeur du Centre for Human Drug Research aux Pays-Bas, «un avion qui s'écrase à cause d'une erreur humaine ne modifie pas tout le transport aérien. En revanche, s'il était possible de prévoir l'accident, il est impératif que tous les documents soient rapidement rendus publics pour être évalués par la communauté scientifique internationale. Car l'accident peut changer les règles».
Sur le plan judiciaire, une enquête de flagrance est en cours pour «blessures involontaires supérieures» au pôle santé de Paris.
Le Figaro Santé