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Douleur : l'influence du psychisme
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Utilisateur désinscrit
c'est pour ça que j aime le concept de la médecine chinoise qui traite l’être humain dans sa globalité et non pas comme une pathologie déconnectée du reste de l’être
Utilisateur désinscrit
on se sent un peu seuls hein Julien
Utilisateur désinscrit
en faite je ne sais pas trop quoi répondre
si ce n'est qu'en effet quand on ne trouve pas d’où viennent les douleurs
leur causes .;on rejette souvent sur le coté psychologique ..
il m'a fallut changer plusieurs fois de médecin avant que l'on prenne
mes douleurs au sérieux et surtout m'entendre dire que NON je n’étais pas folle..
j'ai regardé votre lien Ginnie il me parait très intéressant .;par contre je trouve
que les séances sont assez chères hélas (après si cela apporte un réel bien être)
à explorer ...
j'avais quelques choses en rapport avec les douleurs et les alarmes du corps je le trouve
plus dommage (vais essayer de trouver )
GIGI
Bon conseiller
GIGI
Dernière activité le 21/11/2024 à 23:07
Inscrit en 2011
48 364 commentaires postés | 469 dans le groupe Revue de presse
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Ami
Bonjour,
Je suis tout à fait en accord avec le message de Ginnie. Il faut traiter l'être humain dans sa globalité, le psychisme et le physique étant directement liés.
Belle journée à tous
Utilisateur désinscrit
Sandrine renseigne toi bien car il y a des associations qui offrent des classes moins cher en général, les bons filons a appeler la mairie , les centres sociaux ou tu montes une semaine a calais et je te mets en route .. mdr
Utilisateur désinscrit
j 'ai pas mal cogité sur la notion de kinésiophobies ca m interpelle .. je sens que je vais creuser le sujet car a cause d ' une PPR féroce je me suis réveillée pendant des mois avec le haut du dos et la ceinture sacro- pelvienne bloqués et hyper douloureux et bien , quand je me lève je continue a marcher a petits pas en boitillant
Utilisateur désinscrit
Ouais, il y a à boire et à manger dans cet article.
Entre 2009 et 2011 j'ai beaucoup souffert et plus encore de ne pas comprendre ce qui m'arrivait. J'ai eu droit à une quantité de recherches IRM, radiologiques et j'en passe pour rien ! Beaucoup d'intervenants m'ont laissé à penser que c'était dans ma tête.
Non, ce n'était pas dans ma tête c'était dans mon cou. Il a fallu que mon état devienne pratiquement critique, au niveau sanguin, pour qu'un médecin interniste réagisse (alors même qu'il m'avait dit deux semaines auparavant après un examen clinique poussé que ma thyroïde fonctionnait bien et écrit dans son rapport à ses collègues) et demande une recherche d'anticorps. Et là, bingo ! On a trouvé la raison de tout ce qui me pourrissait la vie depuis des lustres : une maladie de Basedow Grave, autrement dit une hyperthyroïdie due à des auto anticorps, une maladie auto immune.
Moi-même je n'ai pas eu conscience tout de suite que cette "petite pathologie" était à l'origine de tant de problèmes. Il faut vraiment fouiller sur internet et trouver les écrits de quelques rares spécialistes pour comprendre toutes les implications possibles de cette maladie qu'on ne peut développer que si on a un terrain génétique spécifique.
Ma TSH, après traitement, est revenue à la normale mais j'ai toujours de petits anticorps malins qui circulent. Bien des douleurs liées, de fait, à la maladie sont toujours là et ne demandent qu'à se faire plus présentes. Je fais tout ce qui me paraît utile pour éviter que les anticorps ne réattaquent à nouveau et n'affolent à nouveau le fonctionnement de la thyroïde. Par exemple je mange un nourriture plus riche en sélénium qu'avant. Quand on dit ça certains médecins restent sceptiques. Je crois bien qu'ils ont tort.
Tout mettre sur le compte du mental tout en faisant faire des examens coûteux et omettre de faire certaines vérifications moins onéreuses (en l’occurrence les anticorps), c'est courant d'après ce que je lis entre les lignes des différents sujets.
Je suis certaine que beaucoup de personnes souffrent de quelques chose de bien précis non découvert et qu'on leur dit, comme à moi, c'est psychique....
Même une fois découverte et énoncée cette maladie fait dire à pas mal d'intervenants de santé : "Vous avez subi un gros choc récemment" ? L'idée que cette maladie a une composante psychique est totalement fausse, à mon avis, mais est néanmoins très répandue. La meilleure preuve ? J'ai subi, alors que ma TSH était revenue à la normale, plusieurs chocs psycho-affectifs, dont un absolument énorme. Ma TSH a tenu le coup, les aut-o-anticorps n'ont pas réattaqué !
Je suis certaine que plusieurs sur le site peuvent nous raconter des histoires assez similaires...
Le psychisme est une aide énorme pour ce soigner quand on a enfin le bon diagnostic et les bonnes informations./
Utilisateur désinscrit
merci Ginnie je vais me renseigner
euhh monter a calais ça fait une trotte quand même mdr
Utilisateur désinscrit
je suis d'accord avec vous aussi damedepic
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
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Depuis plusieurs mois, Corinne, 49 ans, souffre d'une lombalgie récurrente. Les images IRM n'ont rien montré de précis. Anti-inflammatoires puissants, antalgiques, acupuncture, mésothérapie, infiltrations… Rien n'y a fait. Au point que son entourage commence à se lasser de ses refus de sortir ou de se distraire. Et les interprétations sauvages vont bon train: «Ah oui, tu en as vraiment plein le dos», ironisent ses collègues… «J'en ai assez d'entendre dire que tout cela vient de la tête», se plaint Corinne. «Le coup de poignard que je ressens dans mes reins chaque fois que je me lève est bien physique!»
«C'est une tentation courante», observe Martine Derzelle, psychologue-psychanalyste au Centre de lutte contre le cancer de Reims et chargée de cours à la faculté de médecine. «Pour peu que rien n'ait été trouvé au niveau organique concernant cette douleur, et chez les soignants comme dans le grand public, reste le diagnostic d'élimination: c'est le psychologique qui est en cause.» On pense même parfois à une simulation, une faiblesse émotionnelle ou un produit de l'imaginaire. «En réalité, pour nous qui travaillons cette dimension, le sens psychologique d'une douleur est très technique», ajoute la psychologue.
C'est qu'en matière de douleur chronique, apparemment inexplicable et pourtant installée, l'affaire n'est pas simple. «C'est l'histoire de la poule et de l'œuf», observe Martine Derzelle. «Un patient douloureux est-il déprimé à cause de sa douleur ou celle-ci est-elle d'autant plus lancinante qu'il est déprimé?»
Douleurs psychiques, plaintes corporelles
Frederick Dionne, psychologue clinicien au Centre hospitalier universitaire de Québec, qui vient de publier Libérez-vous de la douleur par la méditation et l'ACT(Éd. Payot), concentre d'ailleurs l'essentiel de sa thérapie à démêler cet écheveau de pensées réactionnelles qui fait insidieusement passer du mal physique à la souffrance: «Anxiété, colère, dramatisation de celle-ci sont les plus fréquentes», explique-t-il. «Mais on peut aussi rencontrer des kinésiophobies (peurs de bouger) ou carrément la peur d'avoir mal. Il s'agit alors d'aider la personne à prendre conscience de ces mécanismes cognitifs afin de la remettre en action.» Plus complexes encore, ces plaintes corporelles qui sont venues s'installer en lieu et place de douleurs psychiques qu'on n'a pu mettre en mots. «C'est alors éminemment trompeur», explique Martine Derzelle. «Derrière la plainte qui nous est adressée, il nous faut investiguer. Ainsi, chez certains patients ayant fini leurs traitements anticancéreux et qui sont en rémission, des douleurs séquellaires permettent de “déplacer” leur angoisse d'une rechute ; chez d'autres, le mal physique est venu en lieu et place d'une perte significative (chômage ou deuil) qui n'a pas été élaborée.»
C'est alors le langage, la mise en mots qui s'avère particulièrement thérapeutique. Pour la psychanalyse, certaines structures de personnalité sont prédisposées à ce type de somatisations (déjà mises à jour par Charcot avec les hystériques). Plus profondes encore, ces douleurs physiques - souvent causées par des accidents de voiture - qui sont arrivées alors qu'un mal psychique, voire une tentation suicidaire, rongeait la personne sans qu'elle en ait jamais parlé. «Réparer les maux physiques ne représente alors que la moitié du travail», estime Martine Derzelle. «Il faut ensuite remonter à la source de ces dégâts.»
On le voit, tout un faisceau psychique enserre la douleur organique, comme une gangue à découvrir et à désamorcer.
«Il y a aussi la bataille que livrent les douloureux chroniques avec l'idée qu'existe une solution qui enlèvera complètement leur mal, observe Frederick Dionne. Or il s'agit dans de nombreux cas de tenter d'autres solutions, incomplètes, comme méditer, ne plus chercher à contrôler ses sensations et émotions, et enfin apprivoiser sa douleur pour mieux la tolérer.» C'est là tout l'objet de la thérapie ACT (thérapie d'acceptation et d'engagement) doublée de séances de méditation. Une étude a notamment montré que celle-ci permet de réduire de 40 % l'intensité de la douleur et de 57 % son caractère désagréable.
La prise de conscience que la douleur est à soigner comme une réelle maladie s'est désormais étendue. «Entre 0 et 10, vous avez mal à combien?» demandent systématiquement les soignants à tout nouveau patient susceptible d'avoir mal. «C'est un réel progrès», commente Martine Derzelle. «Mais cette évaluation rapide, tout comme le recours aux morphiniques, ne doit pas occulter une réelle parole sur la douleur.»
Source : Le Figaro.fr