- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Revue de presse
- Contraception : la pilule du lendemain se passe d'ordonnance
Contraception : la pilule du lendemain se passe d'ordonnance
- 52 vues
- 0 soutien
- 5 commentaires
Tous les commentaires
belfegor18
Bon conseiller
belfegor18
Dernière activité le 10/08/2024 à 12:11
Inscrit en 2014
3 059 commentaires postés | 98 dans le groupe Revue de presse
2 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Ami
Le sujet n'est pas facile à débattre, chacune agissant en fonction de ses convictions. Certes ceci relève d'une "aisance" certaine pour une femme libre de son corps, et de son avenir. Reste le problème du rapport non protégé qui est un autre débat. Vie de couple, rapprochement d'un soir... Il ne faut pas tomber dans l'excès de cette pratique et s'en servir comme moyen de contraception. Une chose certaine et rassurante, les filles mineures demeurent sous contrôle. Je crois que peu de personnes estime le nombre d'adolescentes qui vont trouver les infirmières de leur établissement scolaire à ce sujet. Celles-ci ont des démarches à faire pour obtenir la pilule en question dans un bref délai, mais ont aussi un devoir d'information, d'explication de la conséquence et en même temps de réconfort moral envers l'ado. Quelle soit femme ou ado, l'expérience sera en tout cas moins traumatisante qu'une IVG.
Voir la signature
Belfegor18
fadada
Bon conseiller
fadada
Dernière activité le 21/11/2024 à 22:26
Inscrit en 2014
2 275 commentaires postés | 108 dans le groupe Revue de presse
78 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Pourquoi pas faire un distributeur de pilules du lendemain comme les capotes
Moins de monde dans les pharmacies et plus intime
bonne soirée
Voir la signature
fadada
lailaine
Bon conseiller
lailaine
Dernière activité le 21/11/2024 à 22:08
Inscrit en 2014
1 455 commentaires postés | 115 dans le groupe Revue de presse
2 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Je pense que c'est une bonne chose !
Utilisateur désinscrit
en pharmacie,pour les mineurs,c est gratuit et anonyme,donc facile pour elle!pas besoin d en parler a quelqu un!mais malgre tout,conseils d autres contraceptions,et bien sur,port du preservatif obligatoire pour les autres maladies,meme donne gratuitement ds certaines pharmacies,avec ces pilules!
mais bien sur,toujours faire comprendre que cela n est pas un mode de contraception et doit rester vraiment plus qu exceptionnel,pour raison de sante!
Utilisateur désinscrit
Si cette facilité d'accès peut éviter des IGV et conduire à une contraception efficace et durable ensuite pourquoi pas. Le pharmacien, pour une information circonstanciée me paraît une meilleure option que le distributeur. On ne parle plus vraiment prévention avec la pilule du lendemain ou du surlendemain... En revanche il faut que le pharmacien, l'infirmière ou tous ceux qui peuvent fournir cette pilule spéciale s'occupent effectivement aussi des jours après la pilule du lendemain.
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
08/11/2024 | Conseils
La procrastination : mauvaise habitude ou stratégie secrète pour prendre soin de soi ?
04/11/2024 | Actualités
Les ballonnements : tout comprendre pour soulager cet inconfort !
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
10 075 commentaires postés | 815 dans le groupe Revue de presse
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Messager
Engagé
Explorateur
Evaluateur
C'est un obstacle en moins dans cette course contre la montre. Un préservatif qui craque ou une pilule oubliée et c'est vite la panique après un rapport sexuel lorsqu'une grossesse n'est pas au programme. Pour l'éviter, les femmes se tournent essentiellement vers la contraception d'urgence orale, plus connue -- à tort -- sous le nom de pilule du lendemain.
Et, dans ce domaine, les choses bougent. Après le lévonorgestrel (commercialisé sous les noms de Norlevo ou de son générique Lévonorgestrel Biogaran) délivré sans ordonnance, une seconde pilule de contraception d'urgence, à base d'ulipristal acétate (l'ellaOne), est désormais librement accessible en pharmacie.
Depuis son arrivée sur le marché, il y a cinq ans, il fallait forcément passer par la case médecin pour se la voir prescrire. La délivrance de l'ellaOne sans ordonnance est annoncée aujourd'hui par le laboratoire qui la commercialise, HRA Pharma, qui répond ainsi favorablement à une décision de la Commission européenne datant du début de l'année, autorisant l'accès direct de l'ulipristal acétate dans les officines. C'est donc toute la contraception d'urgence orale qui devient accessible sans ordonnance.
Le laboratoire indique également une baisse de son prix et le fait passer de 23,59 € à 19,70 €. Elle reste prise en charge à 65 % si elle est prescrite par un médecin (sauf pour les mineures, elle est alors gratuite). Mais elle n'est pas remboursée si on se la procure sans ordonnance.
L'ellaOne est jugée plus efficace. « Les deux contraceptions d'urgence orales fonctionnent de la même façon, précise le docteur Christian Jamin, gynécologue-endocrinologue. Elles empêchent le follicule d'arriver jusqu'à l'ovulation pendant une période de cinq jours, durée de vie des spermatozoïdes. Cependant, la première contraception d'urgence ( NDLR : lévonorgestrel ) peut agir sur un follicule ayant une taille de 14 mm, mais pas au-delà, alors que la dernière contraception d'urgence orale ( NDLR : l'ulipristal acétate ) agit sur le follicule jusqu'à ce qu'il mesure 18 mm, donc au plus proche de l'ovulation, ce qui est la période de fécondabilité maximale. Ainsi, lorsque la contraception d'urgence est prise de façon optimale dans les vingt-quatre heures, la prise du lévonorgestrel divise le risque de grossesse par deux et l'ulipristal acétate divise ce risque par six. »
Les femmes auront donc à disposition ce produit plus librement, d'autant que, en France, une grossesse sur trois n'est pas désirée. Une situation qui touche toutes les femmes en âge de procréer, avec, toutefois, un pic chez les 20-24 ans. « Que l'ellaOne soit disponible sans ordonnance est une très bonne nouvelle et peut avoir une incidence sur ce chiffre, même s'il a déjà bien baissé. A la fin des années 1970, par exemple, la part des grossesses non désirées était de 50 % », illustre la docteur Sabine Guffroy, gynécologue-sexologue, qui exerce notamment dans un centre de planification à Lille (Nord). « Les femmes qui se retrouvent dans cette situation sont toujours dans un énorme désarroi, avec une décision, quelle qu'elle soit, toujours difficile à prendre. Il faut donc arrêter de croire que prendre une contraception d'urgence est signe d'irresponsabilité. C'est même tout le contraire. »
LeParisien.fr