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Aux urgences, le personnel au bord de la rupture durant l'été
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ce n'est pas normal ce manque de personnel, voilà des années qu'on en parle et que rien n'est fait. Ces personnes sont fatiguées et nous avons de la chance que ces personnes ne soient pas dégoûtées . Que fait l'état ? Bientôt nous n'aurons plus d'infirmiers et d'infirmières., je ne sais plus quoi dire ce n'est pas la 1ère fois qu'on aborde ce sujet. J'aimerais que tous les membres de Carenety passe à l'action, d'autant plus que nous avons besoin d'eux.
Carenety , pouvez vous organisez une petition auprès des membres adhérents. Je pense que chaque adhérent des différentes associations de malades pourraient faire la même chose .
nous devons les aider comme eux le font pour nous
Marie-France
CISSIA
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CISSIA
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c est un problème récurrent qui date.......entre le manque de personnel et l incompétence le Service public est bafoué c est une honte!!!!!!!Nos politiques sont totalement déconnectés des vrais problèmes dans ce domaine comme tant d autres hélas!!!!IL Y a des reformes a faire certainement mais pas a coup de serpe dans les secteur de la santé :ce n est pas en supprimant du personnel que la situation va s améliorer bien au contraire il ne faut pas avoir fait ENA pour le comprendre!!!!!que veuT l etat?????qu il y ait plus de secteur privé???c vrai pour le vivre moi meme en tant que patient hopital ou clinique privés rien
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CISSIA
CISSIA
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CISSIA
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.....suite de mon commentaire.....
rien de comparable!!!!!et pourtant la formation les compétences sont les memes mais la politique y est bien differente !!!!!et les moyens en personnel assurés et au cours de mes nombreux séjours j ai eu l occasion de discuter avec le personnel médical para médical administratif et beaucoup ont fui le secteur public a cause des conditions de travail :tous et toutes adorent leur métier et veulent le faire correctement avec empathie et c est impossible auj /productivité obligatoire l etre humain n est plus qu un numéro et c est cela qui est dangereux!!
réforme a faire ok mais pas n importe comment il faut un dialogue social poser les vrais problèmes a plat mais le gouvernement le souhaite til?????
medecine des riches et médecine des pauvres???
CORDIALEMENT
CISSIA
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CISSIA
Gilles92
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Gilles92
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Ami
La paupérisation est en marche. La santé en constitue un indicateur avancé. Nous n'avons plus les moyens d'un État Providence. Aussi nous déclinons lentement vers quelque chose qui ressemble à la Grèce. La charge reviendra toujours davantage au particulier et le budget des hôpitaux recule sans cesse. Cela favorise un appel d'air au profit du privé et une sélection par l'argent. Quand ce dernier deviendra trop onéreux et sclérosé, même pour les classes supérieures, vous n'aurez d'autre choix que de vous rendre à l’Étranger (pays de l'Est et Afrique du Nord). Bref, ne nous plaignons pas trop des migrants économiques, car nous devrons les croiser pour aller se faire soigner.
Elodie
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Ami
Tout à fait d'accord avec vous... Bientôt il n'y aura plus d'hôpitaux, plus de médecins spécialistes, le personnel hospitalier fait tout ce qu''il peut , mais il craque devant la charge de travail.... Ce n'est pas 35 heures de travail semaine ... De + personnel réduit pour le week-end, les vacances ...
Que fait le gouvernement pour ces gens-là, RIEN... LES EMBAUCHES OÙ SONT-ELLES ??? Il faut laisser faire...??? Notre président voyage beaucoup ... Alors pourquoi n'a-t-il pas penser à passer vous voir lors de la canicule , lorsque votre service était anéanti par tous ces malades et si peu de PERSONNEL ???
Ce n'est pas n'importe quel métier que vous faites c'est une VOCATION.. ce n'est pas normal à notre époque de vous voir trimer ... alors que vous..vous êtes les gardiens de vos malades.... Et vos garde-du-corps où sont-ils passés ??? ALORS ??? il faut laisser mourir les hôpitaux à petit feu .... la France est un pays riche... ?
Bon courage , Je suis de tout coeur avec vous dans votre vocation qui est de nos jours si pénible, et indispensable !
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Elodie
Gilles92
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Gilles92
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Elodie,
Ne sanctifions pas trop le système hospitalier français. Il n'est plus ce qu'il a été depuis belle lurette. Les restructurations n'expliquent pas tout. Le personnel se sait rare et certains en profitent : laxisme (infirmières et soignants abusant de l'absentéisme), intérêt (médecins recrutant les plus aisés pour leur clinique privée) ou simple incompétence (patrons d’hôpitaux parachutés exclusivement pour réduire la facture). Quand le bateau coule, chacun se croit en droit de jouer sa propre partition. Alors que la médecine de ville est engorgée, pas étonnant que les urgences apparaissent comme la dernière bouée. Parfois sans cause sérieuse, il faut bien l'admettre.
JOSS51
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JOSS51
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Ami
Même si pour faire ce genre de métiers, il faut avoir la vocation chevillée au corps, ce n'est plus du tout la même chose qu'il y a 50 ans. Chacun se mure dans ses prérogatives et ne veut pas dépasser d'une minute son planning d'emploi du temps et alors ces bureaux communs où tout le personnel soignant est regroupé servent de "papotoirs" à tout va. Les pauses sont interminables.... même si les sonnettes raisonnent à tout và. D'ailleurs, les infirmières quittent leur travail en général au bout de 5 ans d'exercice... Enfin maintenant comme dans beaucoup d'autres établissements, c'est souvent du chacun pour soi. Certains ou certaines doivent donc en faire plus pour que le minimum des soins soient assurés. Quel gâchis !
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Joss
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Ami
Bonsoir @JOSS51 ....Dommage que vous fassiez une généralité de ce que vous avez pu apercevoir....Je peux vous rassurer en vous disant que tout le monde n'est pas pareil, dans tous les domaines il y a des conscients et des inconscients.... Chez nous il n'y avait pas de pause interminable, puisqu'il n'y avait qu''une personne à la fois qui pouvait prendre sa pause, et à 9h30 il y avait une pause "papotoir" comme vous dites qui durait 15 mn , mais pour les transmissions, à savoir si certaines toilettes devaient être faites en binôme...et sur certains soins...c'est vrai que dans certains établissements il y a des abus, mais à chacun sa conscience professionnelle, car l'être humain n'est pas "une marchandise"....c'est toujours malheureux de devoir en arriver là, .... Surtout que nous avons toujours manqué de personnel dans ce domaine et que le gouvernement va encore en supprimer, ..... On aura tout gagné lorsque ces maisons n'existeront plus et qu'elles deviendront des hospices comme jadis.
Cordialement.
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Elodie
JOSS51
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JOSS51
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@Elodie oui j'ai peut être fait dans le plus général et je sais qu'il y en a quelques uns qui font ce qu'ils peuvent, mais j'ai constaté à plusieurs reprises ce que j'ai écrit précédemment jusqu'à quitter une clinique en pleine nuit car ils ne faisaient pas leur boulot.... IL n'y a pas que des torts dans l'administration, certains personnels abusent aussi ! Donc ni tout blanc, ni tout noir... Mes respects alors !
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Joss
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Ami
@JOSS51.... Merci, mais tu vois, quand tu te trouves dans cette situation, tu rentres dans leur bureau et tu leur dis ...Tu as raison de te fâcher si elles papotent .alors que les malades attendent....Moi c'était ma vocation, et de + J'étais déléguée du personnel, nous avions une très bonne entente, et de cette manière le travail avançait..... Mais tu as tout à fait raison de t'exprimer,
Bonne soirée à toi et encore Merci.
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Elodie
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Louise
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Louise
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"J'espère qu'ils vont réussir à tenir." Avec les fermetures de lits et les congés, le personnel des urgences, en sous-effectif, peine à correctement soigner des malades qui perdent leurs nerfs. En découlent stress et grande fatigue, le tout aggravé par la canicule.
Dès les chaleurs du week-end du 14 juillet, "le personnel a commencé à faire des malaises, à plus de 30°, huit heures d'affilée dans un service, on ne peut plus travailler aussi rapidement", raconte à l'AFP une infirmière des urgences de l'hôpital Cochin à Paris. Quinze jours et deux mails à la direction plus tard, plusieurs ventilateurs ont été installés et une "salle rafraîchissante" a été mise à disposition. Mais beaucoup ne sont pas encore totalement remis. Avec "cette deuxième vague de chaleur qui arrive, j'espère qu'ils vont réussir à tenir mais je pense que (des membres du personnel) vont être malades et risquent d'être arrêtés", continue l'infirmière.
Outre la chaleur, ce sont les congés qui minent le personnel. "Ils nous ont divisé par deux les personnes remplacées pendant les vacances", explique une infirmière de nuit des urgences de l'hôpital Lariboisière, également à Paris. La qualité des soins aux patients en pâtit. Dans une salle d'attente qu'elle décrit comme "un chaudron", "il y a des chances qu'(on) ne voit pas quelqu'un dont l'état se dégrade".
Jeudi, la ministre de la Santé Agnès Buzyn affirmait que la situation sanitaire liée à la canicule était "maîtrisée" sur l'essentiel de la France avec cependant "des tensions" dans le Grand Est. Concernant Lariboisière, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a, elle, assuré à l'AFP que la "direction du groupe hospitalier s'est notamment engagée à sécuriser les renforts humains (jour et nuit) pour les pics d'activité prévisibles" et "sécuriser les remplacements des absences longues des agents des urgences". La direction a également effectué plusieurs visites cette semaine, raconte l'infirmière: "Mais c'est toujours la même chose, ils passent la matin. Le matin, c'est plus calme les urgences. Moi, j'aimerais bien qu'ils viennent entre 13h et 1h du matin."
"Pleurs" et "burn-out"
Pour pallier le manque d'effectifs, les urgences ont recours aux heures supplémentaires ou à des intérimaires. Mais ces derniers connaissent moins bien les services et leur niveau de compétence est variable, raconte un médecin urgentiste de Granville, en Normandie. "On a déjà eu des soucis de personnes qui nécessitaient une réanimation avec une intubation, on a été obligé d'attendre le SMUR (Service mobile d'urgence et de réanimation, ndlr) pour que le médecin qui sache intuber revienne", explique-t-il.
Et quand ce n'est pas le personnel, ce sont les lits qui manquent à cause des congés. "Les solutions trouvées paradoxalement, c'est de fermer des services (autres que les urgences, ndlr) plutôt que de remplacer", poursuit l'urgentiste. Conséquence : c'est une "quarantaine de lits" auxquels pourraient avoir recours les urgences de Granville qui sont indisponibles.
Le manque d'effectif et de lits créent une attente de plusieurs heures pour des malades qui peuvent devenir agressifs lorsqu'ils s'impatientent. Aux urgences de la Timone à Marseille, les insultes et les agressions sont quotidiennes, souligne une infirmière de nuit en précisant qu'une de ses collègues s'est récemment retrouvée avec une fracture du genou à cause d'une bagarre entre patients: "Les gens en salle d'attente, ils se bagarrent parce qu'ils ne veulent pas attendre: "Et pourquoi lui il est passé avant moi?", "Pourquoi on attend quatre, cinq, six heures aux urgences?"."
Un représentant de la direction générale de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) a signalé à l'AFP que deux agents de sécurité sont présents aux urgences. Le personnel de nuit, "en pleurs" et "en burn-out" selon cette infirmière, souffre en plus d'un gros manque d'aides soignantes cet été. Il est notamment dû à "un absentéisme maladie ordinaire très très élevé depuis juillet", estime l'AP-HM, qui assure avoir débloqué des heures supplémentaires en juillet et commencé à recourir à l'intérim jeudi soir. Les urgences vont-elles bientôt pouvoir souffler? "Ca fait des années qu'on est en manque d'effectif. Ca n'arrive pas que l'été, ça arrive tout le temps", insiste l'infirmière de Lariboisière.
Et vous, que pensez-vous de la situation aux urgences ?
AFP